-
Par Elyssandre le 26 Février 2014 à 17:47
« L’âge des miracles » est un titre assez attractif, mais c’est aussi un roman qui avait tout pour me plaire dès le départ. Le thème de l’anticipation a tout de suite su attiser ma curiosité. Il me semblait plein de promesses, de questionnements, mais aussi de découvertes insoupçonnées. Malheureusement, l’air ne fait pas la chanson. Je l’ai appris à mes dépends.
Je ne mentirais pas en vous disant que je l’ai lu rapidement (une journée et c’était bouclé), mais ce n’est peut-être pas pour les bonnes raisons. On découvre petit à petit le déclin de la terre, des journées qui se rallongent, des heures de nuit qui augmentent, etc. Mais, au final, on ne sait que très peu de chose sur ce mal qui touche la planète. On connaît, certes, quelques causes, mais très superficielles. On frôle parfois les théories, mais sans jamais pousser plus loin les explications. L’auteur n’a pas détaillé son histoire, se contentant de nous dévoiler le point de vue d’une adolescente solitaire un peu chiante plate, qui continue de vivre sa petite vie, sans trop se poser de questions sur les évènements qui devraient pourtant la chambouler un tant soit peu.
En résumé : elle nous fait subir un roman que je qualifierais de contemplatif où rien ne se passe et ou, s’il se passe quelque chose, c’est d’une lenteur inexplicable. Le début est un peu lent bien qu’on soit assez vite happé par la découverte de ce fléau terrestre. Et puis tout s’enchaîne, sans lien particulier, sans explications et on est vite désintéressé... On continue malgré tout pour tenter de comprendre le pourquoi du comment, bien qu’on soit toujours au même point quand on referme le livre. Oui, j’en suis venue à bout et je ne dis pas ne pas avoir apprécié le roman puisque le sujet était prenant, mais les questions, trop nombreuses et sans réponses, ont fini par me lasser au point de lui accorder une mauvaise note.
votre commentaire
-
Par Elyssandre le 14 Octobre 2014 à 09:49
C’est après avoir été au cinéma (voir « Lucy » de Luc Besson, pour les curieux) et vu la bande-annonce de « Labyrinthe » de Wes Ball que je me suis enfin décidée à attaquer ce roman. Je me souviens qu’il avait fait beaucoup parlé de lui, il y a plusieurs mois déjà (oserai-je même dire quelques années), mais je n’avais pas été attirée plus que ça par le synopsis. Quel dommage, d’ailleurs ! Si j’avais su que le livre était si prometteur, croyez-moi bien que je l’aurai dévoré dès sa première publication…
C’est donc après avoir visionné la bande-annonce que je me suis dis que j’allais tenter l’aventure (toujours dans l’optique de lire le livre avant d’aller voir le film au cinéma – vous me suivez ?). Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir l’univers mis en place par l’auteur… On amorce l’histoire par les questionnements d’un garçon dont les souvenirs semblent s’être volatilisés. Tout ce qui lui reste en mémoire, c’est son prénom. Le reste lui est tout à fait étranger, à commencé par son arrivée au sein des Blocards - des jeunes qui, comme lui, ont été envoyé au cœur même d’un labyrinthe « mouvant » sans plus aucuns souvenirs de leur vie d’avant. Comment ont-ils perdu la mémoire ? Que font-ils dans un labyrinthe ? Pourquoi les avoir envoyés là ? Et surtout : qui ?
Les questions que l’on se pose sont nombreuses et ne trouvent réponse qu’au fil du roman, détail après détail. Ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, ce sont justement ces questions qui ne sont assouvies que par bribes. Il nous manque toujours ce petit quelque chose, une information qui pourrait enfin faire sens à toutes ces données contradictoires, mais suffisamment abondantes que pour nous donner l’envie d’aller plus loin et de découvrir la suite de cette aventure incroyable. Quant à la fin... Le point d'interrogation qu'elle suscite à l'esprit ne peut que nous donner l'envie d'ouvrir le second tome pour obtenir d'avantage de réponses...
Le second point positif, c’est l’univers en lui-même. L’auteur a mis beaucoup de cœur à décrire l’environnement dans lequel ses personnages évoluent, allant même jusqu’à inventer des termes propres à sa création. Ainsi, nous découvrons au fil des pages des Mejdacs, du plonk, des scaralames et les Blocards, souvent surnommés « tocard » entre eux, pour je ne sais trop quelle raison. Tout est mis en œuvre pour faire de ce roman un « livre à part » emprunt d’une vie et d’une atmosphère qui lui est propre.
Vous l’aurez compris, ce livre est pour moi une petite pépite littéraire où, bien que le langage soit parfois un peu trop « jeunesse » (ce qui est tout à fait normal, puisque c’est le public visé) et le déroulement assez lent, j’ai pu passer un très agréablement moment en suivant notre héro : Thomas. Ainsi, il ne me reste plus qu'à vous encourage à le lire, vous qui comme moi êtes passé à coté de cette lecture aussi longtemps. Et ayant déjà lu les suivants, je peux déjà vous dire que vous ne serez normalement pas déçu du voyage...
1 commentaire
-
-
Par Elyssandre le 23 Août 2013 à 16:35
Non, vous ne rêvez pas ! J'ai bel et bien lu un xème tome de la collection R. Et pour cause : je ne reste pas dépitée quand bien même j'ai pu être déçue par certaines de leurs parutions. Me voici donc un peu plus conciliante vis à vis d'eux puisque ce roman a su me ravir en ravivant ma flamme dystopique. Je ne vous le cache pas, je pense même vous l'avoir déjà dis mais j'adore les romans de science fiction. Ceux qui nous parlent de la fin du monde, d'un combat que l'on penserait perdu d'avance et, de ce fait, qui nous démontrent notre instinct de survie (quand il existe). Je ne pouvais pas mieux tomber.
La 5e vague est un bouquin que je qualifierais de très bon. L'auteur, par le biais de Cassie (Cassiopé) nous expose non seulement cet instinct de survie, le combat que mène les derniers hommes contre les Autres, mais aussi la fragilité - aussi bien physique que mental - de notre espèce. Et je dois dire que ce cocktail est loin de me déplaire ! Cassie est un personnage vraiment attachant, dévoré par une rage de (sur)vivre peu commune, mais pourtant si humaine. Rick Yancey prend son temps pour nous la décrire. Dès les premières pages, tout est flou. On retrouve l'adolescente au coeur de l'invasion sans comprendre comment elle s'est retrouvée dans une telle situation. Quand cela a-t-il commencé ? Pourquoi ? Qui en est l'auteur ? Quelles sont ces vagues ? Les questions affluent très rapidement et ce n'en est que plus jouissif de découvrir le fin mot de l'histoire.
Passé un certain délais, cependant, le roman perd peu à peu de sa saveur puisque l'auteur a cru judicieux d'alterner les points de vues au rythme des chapitres. J'ai trouvé cela un peu dommage. Je ne sais pas trop pourquoi puisque le tout reste en cohésion parfaite, en pure harmonie. Je pense que je me suis beaucoup attachée à Cassie, à ses réflexion, et changer de personnage m'a légèrement fait perdre le nord. J'ai également un peu regretté les passages que je qualifierais de cul-cul (je ne sais pas comment le dire autrement) et les : « oh mon dieu, que vais-je faire ? Je ne suis plus seule sur terre » (bien que cela ne soit pas dit exactement de cette manière). Je ne préfère pas en dire d'avantage concernant les points négatifs puisque j'ai peur de vous dévoiler un morceau de l'intrigue en le faisant (n'aimant pas être spolié, je préfère ne pas vous prendre au piège).
Tout cela pour vous dire que malgré ces petites imperfections, ce livre reste une pépite que je recommanderais chaudement à ceux qui hésitent encore à se lancer... Croyez moi, l'intrigue en vaut le coup, ne serait-ce que pour la chute que je jugerais inattendue concernant les Autres.
5 commentaires
-
Par Elyssandre le 27 Juillet 2011 à 19:00
Nombre de pages : 300 | Editeur : Albin Michel | Collection : WizAyant découvert le premier tome, il y a de cela quelques années déjà, et l'ayant fortement apprécié à l'époque, je m'étais lancée au défi de continuer cette saga dès sa prochaine sortie. J'ai donc vu le second tome défilé sous mes yeux plus rapidement que je ne l'aurais cru, jusqu'à tomber sur ce troisième et dernier tome, que je n'espèrais plus. Ce fut une longue attente qui ne m'a pas particulièrement permis de me souvenir de chaque détails, ni même de l'histoire d'ailleurs...
J'ai lu ce dernier livre, non sans une pointe d'exaspération envers les personnages. Anna, que j'avais trouvé si forte à l'époque, n'était plus que l'ombre d'elle même. Une mère de famille, qui vit sa vie sans se poser de question sur le monde extérieur. Elle vit sa vie, protège ses petits et cela lui convient parfaitement. Peter, quant à lui, n'était plus le même qu'autrefois non plus. Il n'est devenu qu'un père rêveur, qui cherche à retrouver cette petite pointe d'adrénaline qui le tenaillais autrefois, mais qui ne parvient qu'à déclencher des étincelles.
L'histoire en elle même n'est qu'une succession de déceptions. Des passages sans intérêts, entrecoupés de scènes à la fois décevantes, mais aussi quelques fois intéressantes, bien que prévisibles. Car oui, j'ai trouvé l'histoire très prévisible. Tout comme j'ai trouvé inintéressant le personnage de Sheila. Elle qui, pourtant, avait un rôle si prenant dans les livres précédant. La seule chose que j'ai trouvé un brin intéressant dans ce dernier tome, ce n'est autre que les scènes où Jude intervenait. Cela, mais aussi les scènes décrivant la maladie. Les maux dont souffre la population et la manière dont Richard Pincent retourne la situation en sa faveur. Mais je n'en dirais pas plus, je vous laisse découvrir ce qui clôturera cette fameuse trilogie.
La déclaration | La résistance | La révélation
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique