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    Challenge A&M

    Nombre de pages : 480   | Editeur : Pocket  | Collection : Jeunesse

    Livre lu dans le cadre d'une lecture commune avec ma partenaire Charabistouilles : Cliquez ici pour connaître son avis sur le roman.

    Challenge A&M

    Après plusieurs semaines d'inactivité, je me devais de reprendre les choses en mains. Et me revoilà, mine de rien, avec la chronique d'un roman qui me laisse un léger sentiment mitigé. De prime abord, je ne saurais dire si j'ai apprécié cette lecture, mais j'ignore également si je l'ai détestée. C'est une impression étrange que je vais tenter d'étayer peu à peu au cours de cet avis. J'espère y voir un peu plus clair... :-)

    Alors, comme vous avez pu le constater, ce livre fut lu dans le cadre d'une lecture commune, découpée en plusieurs parties. Toutes les x pages, nous nous arrêtions pour exprimer nos avis l'une à l'autre et je dois dire que cette technique ne m'a pas facilité la tâche quant à savoir ce que je pensais. Je cherchais les petits détails fâcheux, les éventuelles incohérences, les passages de flottements. En bref, je suis devenue une vraie peau de vache pour une lecture qui, au final, ne m'aurait pas déplu si je l'avais lue autrement. Je dois dire que les premières pages sont assez difficiles à assimiler. L'auteur nous plonge directement dans le coeur de l'histoire, nous étouffe sous une avalanche de personnages, tant et si bien qu'on s'y perd facilement sous la ribambelle de prénoms. Et ça ne s'améliore pas au fil des pages. Il y a toujours plus d'enfants, toujours plus de personnes à assimiler, de rôles à retenir au sein de cette petite communauté. Heureusement chacun posséde une personnalité qui lui est propre, fait à ne pas négliger quand on est submergé par une quarantaine de mômes. Il est, certes, plus facile de s'y retrouver mais pour un jeune public visé, cela pourrait se révéler problématique.

    L'histoire, bien que prenante, m'a quelque peu déconcertée par moments, notamment pour les chapitres qui s'alternent entre divers personnages. D'un coté, il y a Arran et sa bande, qui vivent dans un supermarché pour tenter de survivre aux parents, devenus des zombies (mais pas tout à fait) et aux Morrisons (les enfants du clan voisin). Chaque jours, c'est la même rengaine : sortir, chercher de la nourriture, rentrer, mais surtout : survivre. Autant vous dire qu'au coeur de cette folie, rien n'est plus difficile. Jusqu'au jour où un gamin sortit de nulle part, vienne leur promettre monts et merveilles... De l'autre coté : il y a le P'tit Sam, un pauvre mioche qui n'a vraiment pas de chance puisqu'il se fait kidnapper dès le début par une horde d'adultes qui ne rêvent que d'une seule chose : le manger. S'en suit des aventures qui, de mon point de vue, ne m'ont pas semblées très réalistes puisque l'enfant, âgé de neuf ans seulement, à des allures de Schwarzenegger en culotte courte. Et si je peux me permettre une dernière critique : pour un livre s'adressant à un jeune public, je n'ai pas trouvé l'histoire très adaptée. Il y a des morts, du sang, des détails qui, bien qu'ils ne m'aient pas fait rendre mon petit déjeuner, ne m'ont pas particulièrement plu pour autant. Cette lutte acharnée au coeur d'une ambiance glauque... Pourquoi pas, mais peut-être aurait-il fallu revoir les paramètres du livre.

    Malgré tout, je dois dire que, pour une fois, l'auteur n'a pas été tendre avec ses personnages. Il est rare de voir un livre pour jeunes avec une telle ambiance, un tel pouvoir attractif qui prend aux tripes. A chaque nouvelle page, on ne cesse de se demander quel sort horrible s'abattra encore sur le groupe, quelle horreur l'auteur à pu imaginer pour ses petits héros et qui sera le prochain à être mis à la trappe. Certes, c'est glauque, certes, il y a des morts, mais cela n'empêche pas que le livre se lit - bien, qui plus est - et que l'histoire à quand même une certaine cohérence, derrière les situations improbables. Les enfants gardent une âme d'enfant, même s'ils ont grandis trop vite... Je crois qu'au final, je n'avais pas toujours envie de lire le livre, mais une fois que j'étais plongée dedans, je ne voulais qu'une seule chose : connaître la suite. Une envie qui s'est prolongée à la lecture de la dernière page...

    Challenge A&M


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  • Rivage mortel de Carrie Ryan                       520 pages | Editions Gallimard (Jeunesse)

    « La forêt des damnés : Rivage mortel [02] » de Carrie Ryan
    T02 - Ne lisez pas si vous ne voulez pas être spoilé !


    Non loin de la mer, Gabry, 17 ans, vit en sécurité avec sa mère, Mary, dans une ville protégée des Mudos par la Barrière. 

    Un soir, Gabry et ses amis bravent l'interdit, franchissent la Barrière et se font attaquer par un Brisant (infecté devenu bien plus rapide qu'un Mudo).

    Résumé abrégé pour ne pas dévoiler toute l'histoire.

     

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    

    Bon, vous vous en êtes sûrement rendu compte : J'ai abrégé le résumé du livre pour la simple et bonne raison qu'il vous dégoutera tout simplement de lire ! J'entends par là que beaucoup trop de données nous sont communiquées et, pour ceux n'ayant pas lu le premier tome, cela pourrait gâcher l'envie de commencer cette histoire qui est pourtant très attrayante ! Certes, ce deuxième tome ne remporte qu'un quatre sur cinq sur ma barre d'appréciation, mais il n'en reste pas moins très surprenant.

    Carrie Ryan n'a rien perdu de sa plume et de sa verve dans ce second ouvrage. Et pour cause, elle nous tient toujours autant en haleine, nous plonge à nouveau dans ce monde de chaos où les mudos sont de plus en plus nombreux, où les brisants afflues et relancent le virus (rapide dans le premier tome) et où franchir la barrière est punissable pour tout citoyens. Un univers où Mary à survécut et élève sa fille, Gabri, au bord de l'océan. Un grand large qui ne cesse de cracher des mudos sur la plage (des damnés). Et dans tout cela, dans ce décor apocalyptique, dans cette peur constante des contaminés, elles cherchent à lutter pour survivre. Mère comme fille.

    Le seul petit bémol, dans cette histoire, c'est qu'elle est un peu (beaucoup) similaire à la première par bien des cotés. L'histoire d'amour impossible dans un monde déstructuré peuplé de zombies, le labyrinthe parsemés de balises et les pièces du puzzle à assembler, etc. Cependant, le suspens est relancé constamment et d'une manière bien plus différente que lors du premier ouvrage. Enfin... Je n'en dirais pas plus, histoire de ne pas vous couper l'envie de commencer cette série, qui sera prochainement relancée avec un troisième tome (pour le moment seulement disponible en anglais). Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture !

    « Je le comprends à présent: vivre, c'est prendre des risques. C'est se tourner vers l'avenir, même si on garde le passé à l'esprit. Accepter l'idée qu'on peut faire des erreurs, tout en estimant qu'on mérite tous d'être pardonnés. »

     

    Les différents tomes de la saga 

     « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan


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  • La forêt des damnés de Carrie Ryan  381 pages | Editions Gallimard (Jeunesse)

    « La forêt des damnés [01] » de Carrie Ryan

     


    Dans le monde de Mary, il y a des vérités simples. Les Soeurs savent toujours le mieux. Les Gardiens protègent et servent. Les Damnés revenus de la mort, ne renonceront jamais. Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village. La clôture qui les protège de la Forêt des Damnés. Mais peu à peu, les vérités de Mary s'effondrent et son monde est plongé dans le chaos. Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies.

     

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    « La 5e vague T1 » de Rick Yancey

    La première chose qui m'a attirée, dans ce bouquin, c'est sa couverture. Noir, très sombre, on ressent presque la peur du personnage avant même d'ouvrir le livre. On ressent déjà l'intrigue et la foule de questions qui ne fera que nous submerger dès le début de livre. La forêt des damnés, un titre bien difficile à assimiler. Qu'est-ce que c'est ? Comment sommes-nous arriver là ? Que penser de toute cette histoire ?

    Je dois cependant avouer que, dès les premières pages entamées, je n'ai eu de cesse à me visualiser les scènes d'un film que j'ai vu il a de cela quelques temps déjà, qui n'est autre que « Le village ». Je ne sais pas si vous connaissez ce film, en quel cas, vous comprendrez surement pourquoi je me suis imaginer ces scènes. Le village de Mary est semblable à celui du film. Il est reculé, dirigé à l'ancienne, maintenu érigé par des personnes qui interdisent strictement de se rendre à l'extérieur, parce qu'il y a les damnés. La forêt. Un univers apocalyptique où l'homme devient un animal qui ne vit que pour la chaire. Un univers où les humains décédés reviennent à la vie pour se détruire et infecter les gens qui ne sont pas contaminés par le virus. En d'autres termes, ce sont des zombies ! La seule chose qui les séparent du village, de Mary et de sa famille, ce n'est autre qu'une barrière. Un simple treillis de plusieurs kms, mis sur pieds des années auparavant, voir des générations précédentes pour maintenir la survie des rescapés, mais un village d'une telle envergure, ne peut cacher qu'une foule de secrets.

    Et voici mon premier regret : le manque de réponses ! On n'a de cesse de se poser des questions, tout au long du livre. Des questions, toujours des questions et pratiquement jamais de réponses ! Comment le village à t-il été érigé ? Qu'est-il arrivé à la Rapide ? Quels sont les secrets du village ? Que se cache-t-il dans l'enceinte de la Cathédrale ? Y a-t-il autre chose, de l'autre coté du grillage ? Comment les damnés sont-ils devenus des damnés ? Des questions, je vous dis, qui ne trouve pratiquement aucunes réponses au cours de la lecture ! Cependant, je n'y ai pas réellement tenu compte, étant donné qu'un second tome est disponible et que, peut-être, les réponses s'y trouveront. Du moins, je l'espère.

    Mis à part cela, j'ai littéralement été happée par cette histoire qui, certes, est un peu lente au démarrage (je commence à être habituée !) mais réussis tout de même à nous garder en haleine dès la cinquantaine de page entamée. Et je ne peux que plaindre notre personnage principal, Mary, que la vie ne cesse d'accabler. Les péripéties s'enchaînent, se multiplient et ne semblent pas trouver de fin pour cette jeune fille qui ne rêve que d'une chose : l'océan. D'ailleurs, peut-elle oser espérer s'y rendre un jour ? Existe-t-il seulement ? Ses rêves trouveront ils un but ? Va-t-elle se résigner à sont sort ? Evidemment, je ne répondrais pas à cette foule de questions car je tiens à vous faire découvrir ce livre qui n'est autre qu'un véritable coup de coeur pour moi ! Je vais d'ailleurs, de ce pas, continuer la lecture du second tome, en espérant recevoir quelques réponses sur les questions que je me posais sur le premier tome !

    « Qui sommes-nous, sinon les histoires qu'on transmet ? Que se passe-t-il quand il ne reste plus personne pour raconter ces histoires ? Et pour les écouter ? Qui saura que j'ai existé ? Et si on est les seuls survivants... Qui connaîtra nos histoires ? Et qu'adviendra-t-il des histoires de tous les autres ? »

     

    Les différents tomes de la saga 

     « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan « La forêt des damnés [02] » de Carrie Ryan


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  • « Le secret de Crickley Hall » de James Herbert

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Si il n'y avait pas eu de promotions livresques au Carrefour près de mon lieu de travail, je pense que je n'aurais jamais découvert James Herbert. Mais, fort heureusement, promotion il y eut et je me suis donc vue repartir avec, non pas un, non pas deux mais bien trois livres des éditions Milady pour le prix de deux ! Et, vous l'aurez compris, ce fameux tome gratuit ne fut autre que celui-ci, plutôt choisi par dépit que par réelle envie de le découvrir...

    Et bien pourtant... Etonnamment... J'ai plutôt apprécie cette lecture. Certes, je me la suis un peu traînée sur le dos quelques semaines parce que je n'avais pas de réel engouement pour l'histoire que nous exposait l'auteur. Après tout, il y a quelques - à vrai dire, de nombreuses - longueurs et on ne sait pas trop où l'on va même si on en a une vague idée... Je pense que le résumé m'a un peu freinée également puisque je me suis mise en tête que j'avais déjà découvert l'intrigue sans avoir encore ouvert le livre. Mais que neni ! Crickley Hall, malgré ses lenteurs, n'est que perpétuelle surprise. Oui, je l'avoue, certaines situations sont évidentes. Oui, les personnages sont un peu cons-cons sur les bords, mais que voulez-vous ? La surprise et les rebondissements sont tels qu'on ne cesse de vouloir savoir la suite. Et les longueurs qui peuvent parfois nous brider dans la lecture ne font que mettre en place les découvertes incongrues.

    J'apprécie toujours quand un auteur sait mettre en situation son livre, quand il/elle arrive à me surprendre et à m'envoyer dans le brouillard alors que tout semble couler de source. J'aime me remettre en question, changer de point de vue, passer d'un avis que je pensais négatif à son total opposé (étrangement, j'apprécie moins l'inverse). Je pense que cette capacité à retourner le lecteur permet de gagner énormément de points et de palier les défauts que pourrait avoir le roman. Les coquilles passent très vite à la trappe et - je le redis - les longueurs n'en sont que moins dérangeantes. La fin est peut-être un peu cul-cul, les personnages pas forcément intelligents et il peut bien y avoir quelques répétitions (même si parfois, je dois bien l'avouer, c'est assez lourd)... J'ai quand même aimé cette lecture, certes pas suffisamment pour le qualifier de coup de coeur, mais assez pour lui attribuer un quatre qui me semble justifié après une intrigue si bien menée.

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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  • Challenge A&M

    Nombre de pages 139   |   Edition : Delcourt

    Rick Grimes, shérif adjoint d'une petite ville des États-Unis, se réveille à l'hôpital après un long coma. Il découvre avec effarement que le monde, ravagé par une épidémie, est envahi par les morts-vivants. Parti sur les traces de sa femme et de son fils, Rick arrive à Atlanta où, avec un groupe de rescapés, il va devoir apprendre à survivre.

    Challenge A&M

    Et voilà. Ca y est. Un nouveau stade vient d'être franchit grâce à cette nouvelle lecture. Je suis entrain de commenter ma première bd et je dois vous avouer que je ne sais pas trop par quoi commencer. Alors je vais commencer... Par le commencement ! Comment en suis-je venue à lire Walking dead ? Et bien, tout simplement, grâce à une connaissance qui me conseillait la série du même nom. Avant de l'entamer, je me suis demandé quelle était l'histoire et si elle serait fidèle au support papier qui l'a vu naître. Je me suis donc risquée à lire ce premier opus... Pour la savourer complétement. En temps normal, je n'aime pas trop les univers sanglants où zombies et humains se livrent bataille. Mais là... Le sujet est abordé tout en finesse, l'auteur nous plonge doucement dans son univers effroyable grâce à ses dessins non seulement bien faits, mais aussi cruels de détails. Les morts ne donnent pas envie d'être approchés, les humains ont une personnalité qui leur est propre. Les pages se tournent facilement, rapidement. Peut-être trop rapidement d'ailleurs car une poignée de minutes suffisent à en venir à bout. J'ai beaucoup aimé ce premier tome et j'ai hâte de connaître la suite, d'en savoir un peu plus sur ce virus et son apparition. Car ce premier tome, comme tout début de saga, suffit simplement à nous mettre l'eau à la bouche et à nous obliger à en vouloir d'avantage.

    Challenge A&M

    Quant à la série... Je dois dire que je suis assez déçue. Je m'attendais à quelque chose de mieux en ayant lu la bd. Peut-être aurais-je du inverser leur position et terminer par cette dernière. La deception aurait été moins grande. L'univers de la série, du moins à travers le premier épisode, ne m'a pas beaucoup touché. Autant le livre m'avait emballé que cette adaptation me semble être du gore, sur du gore. Du sang, sur du sang. Ce n'est pas vraiment engageant comme série, lorsque l'on constate que les réalisateurs ont poussés l'histoire pour la rendre plus dégoutante qu'elle ne l'est déjà par son aspect zombiesque. Je ne sais pas si vous me suivez ? Pour ceux qui m'ont perdus en cours de route, je vais m'exprimer différemment. Je n'ai pas aimé leur version de l'intrigue car je l'ai trouvée trop poussée, trop revisitée par rapport au papier. Des détails. Justes des détails, ajoutés par-ci, par-là, qui ne m'ont pas plu, que j'ai trouvé superficiels. L'histoire était suffisamment bonne à la base, sans partir d'avantage dans l'extravagance. J'entends par là, pour les connaisseurs, à la scène répugnante de la femme qui se traîne, découpée en deux et la colonne vertébrale allant aux quatre vents derrière elle. Le passage de la prison n'est pas non plus très fidéle, lorsque l'on sait que dans la version d'origine, on l'empêche de gaspiller ses balles. Et qu'est-ce que c'est que ce passage avec l'avion, que diable ?!

    Enfin, je vais cesser là avant de vous dévoiler toute l'histoire de ce premier tome que je vous conseil fortement, à défaut de la série que je ne vous conseil pas vraiment. A moins, évidemment, que vous ne soyez adeptes des adaptations ratés et pittoresques. A bon entendeur... ;)

    Challenge A&M


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