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L'école du bien et du mal de Soman Chainani 480 pages | Pocket Jeunesse (PKJ) | 8,30 € Kidnappées par une sombre nuit d'orage, Sophie et Agatha intègrent l'école du bien et du mal... Un lieu très spécial, où on forme les personnages de contes de fées. Pantoufles de verre et chevelure blonde soyeuse, Sophie est sûre de devenir princesse. Tandis qu'Agatha, cynique et solitaire, toute de noir vêtue, se voit déjà en sorcière. Pourtant, rien ne se passe comme prévu... Et si l'erreur de casting révélait leur vraie nature ? Ce que j'en ai pensé Ayant découvert l'adaptation de ce premier tome sur Netflix - que j'évoquerai plus bas - je me suis empressée de me procurer le bouquin pour découvrir les aventures de Sophie et Agatha en version papier. Et mon avis en ressort plutôt mitigé... Globalement, j'ai plutôt bien aimé ce roman. La plume est légère, l'histoire agréablement tournée et les brisures de stéréotypes, particulièrement plaisantes. Ceci dit, les personnages se révèlent parfois fades, oserai-je même dire sans saveur, ce qui est plutôt fâcheux lorsque cela concerne notamment l'un des personnages principaux. Je ne m'attarderai pas sur les protagonistes, de peur de spoiler par inadvertance, je me contenterai de dire que Sophie est énervante à souhait : à la fois insupportable et foutrement égoïste, et ce dès les premières pages. Mais n'est-ce pas l'essence même du synopsis ? "L'erreur de casting" prend rapidement tout son sens et nous emporte dans des aventures rocambolesques, dans un univers riche et développé, tout en restant accessible au plus grand nombre. Le penchant jeunesse est présent, certes, mais ne nuira pas aux lecteurs plus aguerris qui seront - selon moi - facilement happés par les héroïnes. Quant aux quelques moments creux et les éventuels défauts rencontrés, ils laisseront rapidement place à l'envie d'en découvrir davantage, pour connaître le fin mot de l'histoire. Un roman jeunesse simple, innovant, qui vaut le détour. En ce qui concerne le film : c'est bien la première fois que je suis autant surprise par une adaptation. Et pour cause : je l'ai presque trouvée supérieure au roman lui-même. Les défauts ont été gommés pour ne mettre l'accent que sur l'essentiel. L'histoire est fidèle, sans fioritures, avec des personnages plus travaillés et attachants. Il est ainsi plus facile de se plonger dans l'histoire et de comprendre les motivations de chacun. Une très bonne adaptation ! Les différents tomes de la saga Bande-annonce du film Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé
Kidnappées par une sombre nuit d'orage, Sophie et Agatha intègrent l'école du bien et du mal... Un lieu très spécial, où on forme les personnages de contes de fées. Pantoufles de verre et chevelure blonde soyeuse, Sophie est sûre de devenir princesse. Tandis qu'Agatha, cynique et solitaire, toute de noir vêtue, se voit déjà en sorcière. Pourtant, rien ne se passe comme prévu...
Et si l'erreur de casting révélait leur vraie nature ?
Ayant découvert l'adaptation de ce premier tome sur Netflix - que j'évoquerai plus bas - je me suis empressée de me procurer le bouquin pour découvrir les aventures de Sophie et Agatha en version papier. Et mon avis en ressort plutôt mitigé...
Globalement, j'ai plutôt bien aimé ce roman. La plume est légère, l'histoire agréablement tournée et les brisures de stéréotypes, particulièrement plaisantes. Ceci dit, les personnages se révèlent parfois fades, oserai-je même dire sans saveur, ce qui est plutôt fâcheux lorsque cela concerne notamment l'un des personnages principaux. Je ne m'attarderai pas sur les protagonistes, de peur de spoiler par inadvertance, je me contenterai de dire que Sophie est énervante à souhait : à la fois insupportable et foutrement égoïste, et ce dès les premières pages. Mais n'est-ce pas l'essence même du synopsis ? "L'erreur de casting" prend rapidement tout son sens et nous emporte dans des aventures rocambolesques, dans un univers riche et développé, tout en restant accessible au plus grand nombre.
Le penchant jeunesse est présent, certes, mais ne nuira pas aux lecteurs plus aguerris qui seront - selon moi - facilement happés par les héroïnes. Quant aux quelques moments creux et les éventuels défauts rencontrés, ils laisseront rapidement place à l'envie d'en découvrir davantage, pour connaître le fin mot de l'histoire. Un roman jeunesse simple, innovant, qui vaut le détour.
En ce qui concerne le film : c'est bien la première fois que je suis autant surprise par une adaptation. Et pour cause : je l'ai presque trouvée supérieure au roman lui-même. Les défauts ont été gommés pour ne mettre l'accent que sur l'essentiel. L'histoire est fidèle, sans fioritures, avec des personnages plus travaillés et attachants. Il est ainsi plus facile de se plonger dans l'histoire et de comprendre les motivations de chacun. Une très bonne adaptation !
Ne t'attache pas de Morgane Bicail 261 pages | Michel Lafon | 15,95 € Alexie, seize ans, mène une vie rangée. Ce n'est pas le cas de son voisin, le séduisant et ténébreux Jérémy, qui ne vit que pour le risque et ne tarde pas à l'entraîner dans les défis les plus insensés. Mais quel avenir y a-t-il pour une relation placée sous le signe de l'adrénaline et vouée à la clandestinité ? Ce que j'en ai pensé Alexie n'est pas le genre de personnage que j'apprécie en temps normal. Bien trop sage, trop rangée, trop influençable à mon goût (oser prétendre ça alors que je n'ai pas détesté 50 nuances de Grey et apprécié After ?!). Qui plus est, la relation qu'elle entretient rapidement avec son voisin est tout ce qu'il y a de plus cliché. C'est du vu et du revu, du réchauffé. L'auteure a d'ailleurs la fâcheuse tendance à glisser vers la facilité, sur le prévisible... Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, j'ai passé un bon moment à travers ces pages. L'histoire est simple et même si je n'en attendais pas grand chose, j'ai été agréablement surprise par son dénouement et la fin qui a su dépasser mes attentes. Je pense qu'avec un peu de réflexion, l'auteure aurait pu s'extraire du cliché romantique pour faire de « Ne t'attache pas » un roman plus unique et authentique. Il ne manquait pas grand chose, juste un peu plus d'originalité. Originalité qui a d'ailleurs su s'exprimer durant les dernières pages (mieux vaut tard que jamais). La plume de Morgane Bicail a - selon moi - du potentiel et vous ne tarderez pas à m'entendre parler d'elle à nouveau (ou plutôt : à me lire, pour les plus courageux d'entre vous) puisque je compte bien extraire « Phoneplay » de ma PAL d'ici peu. Conclusion : c'est un roman qui se laisse lire, qui devrait probablement plaire aux adolescent.e.s et aux personnes souhaitant favoriser une lecture sans prise de tête, pour passer le temps. D'autres livres écrits par l'auteur
Alexie, seize ans, mène une vie rangée. Ce n'est pas le cas de son voisin, le séduisant et ténébreux Jérémy, qui ne vit que pour le risque et ne tarde pas à l'entraîner dans les défis les plus insensés.
Mais quel avenir y a-t-il pour une relation placée sous le signe de l'adrénaline et vouée à la clandestinité ?
Alexie n'est pas le genre de personnage que j'apprécie en temps normal. Bien trop sage, trop rangée, trop influençable à mon goût (oser prétendre ça alors que je n'ai pas détesté 50 nuances de Grey et apprécié After ?!). Qui plus est, la relation qu'elle entretient rapidement avec son voisin est tout ce qu'il y a de plus cliché. C'est du vu et du revu, du réchauffé. L'auteure a d'ailleurs la fâcheuse tendance à glisser vers la facilité, sur le prévisible... Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, j'ai passé un bon moment à travers ces pages. L'histoire est simple et même si je n'en attendais pas grand chose, j'ai été agréablement surprise par son dénouement et la fin qui a su dépasser mes attentes.
Je pense qu'avec un peu de réflexion, l'auteure aurait pu s'extraire du cliché romantique pour faire de « Ne t'attache pas » un roman plus unique et authentique. Il ne manquait pas grand chose, juste un peu plus d'originalité. Originalité qui a d'ailleurs su s'exprimer durant les dernières pages (mieux vaut tard que jamais).
La plume de Morgane Bicail a - selon moi - du potentiel et vous ne tarderez pas à m'entendre parler d'elle à nouveau (ou plutôt : à me lire, pour les plus courageux d'entre vous) puisque je compte bien extraire « Phoneplay » de ma PAL d'ici peu.
Conclusion : c'est un roman qui se laisse lire, qui devrait probablement plaire aux adolescent.e.s et aux personnes souhaitant favoriser une lecture sans prise de tête, pour passer le temps.
Fucked up de F.V. Estyer 290 pages | Autoédité | 14 € Ash et Jev. Deux hommes élevés dans la violence. Deux êtres brisés. Deux âmes fusionnelles. Deux frères. Ils s'aiment. D'un amour interdit, d'un amour malsain. Ils s'aiment et se déchirent. Ils s'aiment à en crever. Mais, parfois, l'amour ne suffit pas. Parfois, l'amour peut nous bousiller. Parfois, l'unique manière d'échapper à cet amour... est la mort. Ce que j'en ai pensé Je ne sais plus ce qui m'a poussé vers cette lecture. Peut-être une simple suggestion internet après m'être procuré « Forbidden » de Tabitha Suzuma, puisque le thème est assez similaire (inceste) ? Peut-être la couverture, à la fois simple et esthétique, qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil ? Ou bien encore peut-être encore est-ce dû au synopsis qui, bien qu'assez sombre, me semblait prometteur ? Mystère... Le fait est que j'ai entamé ce bouquin, non sans une certaine appréhension qui s'est malheureusement révélée justifiée. Pour cause : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à atteindre la dernière page. J'ai dû étaler ma lecture sur plusieurs semaines pour en venir à bout, non sans peine. Et quelle déception... C'est long, rébarbatif, décevant. Je ne sais pas ce que j'attendais de ce roman, mais certainement pas quelque chose d'aussi redondant et répétitif, ce qui est assez dommage puisque la plume de l'auteur est - à contrario - agréable. Sauf que voilà : les personnages se matraquent de « Je t'aime ! », « Moi aussi, mais c'est mal... » en permanence, tout du long, et ça devient vite lassant. Alors oui, la quatrième de couverture et le thème abordé annonçaient déjà un peu la couleur, mais tout de même ! J'ai vraiment eu l'impression de faire du surplace. Pire : de faire des aller-retour, d'espérer une prise de conscience ou une évolution... qui n'est jamais venue. Là où la relation de Maya et Lochan, dans « Forbidden » paraissait presque mignonne et découlait d'une certaine logique, celle de Ash et Jev m'a plutôt fait l'effet de quelque chose de glauque et de purement malsain. Juste glauque et malsain. C'est une relation toxique ponctuée de souffrance, de drogue, de scarifications et de sexe (en plus de scènes BDSM d'une saleté crasse). Et l'alternance des époques n'apporte strictement rien - de mon point de vue - à leur relation ou à l'histoire, comme si c'était là seulement pour étayer un peu le texte et ajouter quelques pages supplémentaires. Vous l'aurez compris : « Fucked up » n'était clairement pas fait pour moi, même si je pense quand même laisser une seconde chance à l'auteur en me tournant vers un autre de ses romans, lorsque je me serais remise de celui-ci. Je recommanderais plutôt ce livre aux personnes curieuses, qui n'ont pas peur de l'effet yoyo, d'être face à un récit statique et confronté à une fin malheureuse et prévisible. D'autres livres écrits par l'auteur
Ash et Jev. Deux hommes élevés dans la violence.
Deux êtres brisés. Deux âmes fusionnelles. Deux frères. Ils s'aiment. D'un amour interdit, d'un amour malsain. Ils s'aiment et se déchirent. Ils s'aiment à en crever. Mais, parfois, l'amour ne suffit pas. Parfois, l'amour peut nous bousiller. Parfois, l'unique manière d'échapper à cet amour... est la mort.
Je ne sais plus ce qui m'a poussé vers cette lecture. Peut-être une simple suggestion internet après m'être procuré « Forbidden » de Tabitha Suzuma, puisque le thème est assez similaire (inceste) ? Peut-être la couverture, à la fois simple et esthétique, qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil ? Ou bien encore peut-être encore est-ce dû au synopsis qui, bien qu'assez sombre, me semblait prometteur ? Mystère...
Le fait est que j'ai entamé ce bouquin, non sans une certaine appréhension qui s'est malheureusement révélée justifiée.
Pour cause : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à atteindre la dernière page. J'ai dû étaler ma lecture sur plusieurs semaines pour en venir à bout, non sans peine. Et quelle déception... C'est long, rébarbatif, décevant. Je ne sais pas ce que j'attendais de ce roman, mais certainement pas quelque chose d'aussi redondant et répétitif, ce qui est assez dommage puisque la plume de l'auteur est - à contrario - agréable. Sauf que voilà : les personnages se matraquent de « Je t'aime ! », « Moi aussi, mais c'est mal... » en permanence, tout du long, et ça devient vite lassant.
Alors oui, la quatrième de couverture et le thème abordé annonçaient déjà un peu la couleur, mais tout de même ! J'ai vraiment eu l'impression de faire du surplace. Pire : de faire des aller-retour, d'espérer une prise de conscience ou une évolution... qui n'est jamais venue. Là où la relation de Maya et Lochan, dans « Forbidden » paraissait presque mignonne et découlait d'une certaine logique, celle de Ash et Jev m'a plutôt fait l'effet de quelque chose de glauque et de purement malsain. Juste glauque et malsain. C'est une relation toxique ponctuée de souffrance, de drogue, de scarifications et de sexe (en plus de scènes BDSM d'une saleté crasse). Et l'alternance des époques n'apporte strictement rien - de mon point de vue - à leur relation ou à l'histoire, comme si c'était là seulement pour étayer un peu le texte et ajouter quelques pages supplémentaires.
Vous l'aurez compris : « Fucked up » n'était clairement pas fait pour moi, même si je pense quand même laisser une seconde chance à l'auteur en me tournant vers un autre de ses romans, lorsque je me serais remise de celui-ci.
Je recommanderais plutôt ce livre aux personnes curieuses, qui n'ont pas peur de l'effet yoyo, d'être face à un récit statique et confronté à une fin malheureuse et prévisible.
La 5e vague de Rick Yancey 592 pages | Robert Laffont (R) | 18,50 € 1re Vague: extinction des feux.2e Vague: déferlante.3e Vague: pandémie.4e Vague : silence. La 5e vague arrive...Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir.. Ce que j'en ai pensé Ce roman a ravivé ma flamme dystopique. Il faut dire que j'adore les romans de science fiction. Ceux qui nous parlent de la fin du monde et d'un combat perdu d'avance, qui nous démontrent l'instinct de survie (quand il existe), etc. Je ne pouvais donc pas mieux tomber. La 5e vague est un bouquin très bon. L'auteur, par le biais de Cassie (Cassiopé) nous expose non seulement cette combativité, la lutte que mènent les derniers hommes contre les Autres, mais aussi la fragilité - aussi bien physique que mental - de notre espèce. Et je dois dire que ce cocktail est loin de me déplaire ! Cassie est un personnage vraiment attachant, dévoré par une rage de (sur)vivre peu commune, mais pourtant si humaine. Rick Yancey prend son temps pour nous la décrire. Dès les premières pages, tout est flou. On retrouve l'adolescente au coeur de l'invasion sans comprendre comment elle s'est retrouvée dans une telle situation. Quand cela a-t-il commencé ? Pourquoi ? Quelles sont ces vagues ? Les questions affluent très rapidement et ce n'en est que plus jouissif de découvrir le fin mot de l'histoire. Passé un certain délais, cependant, le roman perd peu à peu de sa superbe puisque l'auteur a cru judicieux d'alterner les points de vues au rythme des chapitres. J'ai trouvé cela dommage. Je ne sais pas trop pourquoi puisque le tout reste en cohésion parfaite, en pure harmonie. Je pense que je me suis beaucoup attachée à Cassie, à ses réflexions, et changer de personnage m'a légèrement fait perdre le fil. J'ai également un peu regretté les passages que je qualifierais de cul-cul (je ne sais pas comment le dire autrement) et les : « oh mon dieu, que vais-je faire ? Je ne suis plus seule sur terre » (bien que cela ne soit pas dit exactement de cette manière). Je ne préfère pas en dire d'avantage concernant les points négatifs puisque j'ai peur de vous dévoiler un morceau de l'intrigue en le faisant (n'aimant pas être spolié... "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse"). Tout cela pour vous dire que malgré ces petites imperfections, ce livre reste une pépite que je recommanderais chaudement à ceux qui hésitent encore à se lancer... Croyez moi, l'intrigue en vaut la chandelle, ne serait-ce que pour la chute que je qualifierais d'inattendue. Les différents tomes de la saga Bande-annonce du film Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé
1re Vague: extinction des feux.2e Vague: déferlante.3e Vague: pandémie.4e Vague : silence.
La 5e vague arrive...Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir..
Ce roman a ravivé ma flamme dystopique. Il faut dire que j'adore les romans de science fiction. Ceux qui nous parlent de la fin du monde et d'un combat perdu d'avance, qui nous démontrent l'instinct de survie (quand il existe), etc. Je ne pouvais donc pas mieux tomber.
La 5e vague est un bouquin très bon. L'auteur, par le biais de Cassie (Cassiopé) nous expose non seulement cette combativité, la lutte que mènent les derniers hommes contre les Autres, mais aussi la fragilité - aussi bien physique que mental - de notre espèce. Et je dois dire que ce cocktail est loin de me déplaire ! Cassie est un personnage vraiment attachant, dévoré par une rage de (sur)vivre peu commune, mais pourtant si humaine. Rick Yancey prend son temps pour nous la décrire. Dès les premières pages, tout est flou. On retrouve l'adolescente au coeur de l'invasion sans comprendre comment elle s'est retrouvée dans une telle situation. Quand cela a-t-il commencé ? Pourquoi ? Quelles sont ces vagues ? Les questions affluent très rapidement et ce n'en est que plus jouissif de découvrir le fin mot de l'histoire.
Passé un certain délais, cependant, le roman perd peu à peu de sa superbe puisque l'auteur a cru judicieux d'alterner les points de vues au rythme des chapitres. J'ai trouvé cela dommage. Je ne sais pas trop pourquoi puisque le tout reste en cohésion parfaite, en pure harmonie. Je pense que je me suis beaucoup attachée à Cassie, à ses réflexions, et changer de personnage m'a légèrement fait perdre le fil. J'ai également un peu regretté les passages que je qualifierais de cul-cul (je ne sais pas comment le dire autrement) et les : « oh mon dieu, que vais-je faire ? Je ne suis plus seule sur terre » (bien que cela ne soit pas dit exactement de cette manière). Je ne préfère pas en dire d'avantage concernant les points négatifs puisque j'ai peur de vous dévoiler un morceau de l'intrigue en le faisant (n'aimant pas être spolié... "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse").
Tout cela pour vous dire que malgré ces petites imperfections, ce livre reste une pépite que je recommanderais chaudement à ceux qui hésitent encore à se lancer... Croyez moi, l'intrigue en vaut la chandelle, ne serait-ce que pour la chute que je qualifierais d'inattendue.
Forbidden de Tabitha Suzuma 534 pages | Milady (New Adult) | 19,90 € Maya et Lochan ne sont pas des adolescents comme les autres. Élevés par une mère alcoolique et instable, ils sont livrés à eux-mêmes et n’ont d’autre choix que d’élever seuls le reste de la fratrie. Forcés de devenir adultes plus tôt que prévu, ils se soutiennent dans l’adversité et finissent par tomber amoureux. Lochan se sent seul au monde, et Maya est la seule à pouvoir le comprendre. Conscient de la monstruosité de cet amour, Lochan est prêt à tout pour bâillonner le désir et les sentiments que sa sœur lui inspire. Mais comment résister alors que Maya a besoin de lui autant qu’il a besoin d’elle ? Est-ce un crime de s’aimer si fort ? Lecture coup de cœur Ce livre a squatté ma wishlist un petit moment avant que je ne me décide - enfin - à l'en sortir... Et je regrette amèrement de ne pas l'en avoir extirpé plus tôt. Ce livre est une pépite. Un véritable coup de coeur. J'ai adoré chaque moment, chaque passage, chaque page. Je ne pensais pas être aussi bouleversée par un bouquin ayant pour thème un sujet aussi tabou que l'inceste. J'imaginais encore moins éprouver autant de sympathie vis-à-vis des personnages et de leur relation qui, de part nos moeurs et coutumes, semble purement et simplement contre-nature. Et pourtant si... L'auteur a su retranscrire des points de vue, des situations et des états d'âmes qui laissent à la fois pantois et chamboulé. C'est peut-être malsain, anormal, mais j'ai adoré, du début à la fin. Ce roman transpire de réalisme, de douceur, de tendresse, mais aussi de complexité, de questionnements et d'hésitations. Le style de l'auteure est incroyable. L'histoire est belle, tragique. On passe par diverses émotions et c'est dur de s'en remettre, de quitter ces pages et de "juste" passer à autre chose... C'est un roman unique qui fait réfléchir, même si son sujet reste répréhensible et hors la loi. A ne pas mettre entre toutes les mains, même si je vous encourage quand même vivement à sauter le pas sans a priori .
Maya et Lochan ne sont pas des adolescents comme les autres. Élevés par une mère alcoolique et instable, ils sont livrés à eux-mêmes et n’ont d’autre choix que d’élever seuls le reste de la fratrie. Forcés de devenir adultes plus tôt que prévu, ils se soutiennent dans l’adversité et finissent par tomber amoureux. Lochan se sent seul au monde, et Maya est la seule à pouvoir le comprendre. Conscient de la monstruosité de cet amour, Lochan est prêt à tout pour bâillonner le désir et les sentiments que sa sœur lui inspire.
Mais comment résister alors que Maya a besoin de lui autant qu’il a besoin d’elle ? Est-ce un crime de s’aimer si fort ?
Ce livre a squatté ma wishlist un petit moment avant que je ne me décide - enfin - à l'en sortir... Et je regrette amèrement de ne pas l'en avoir extirpé plus tôt. Ce livre est une pépite. Un véritable coup de coeur. J'ai adoré chaque moment, chaque passage, chaque page.
Je ne pensais pas être aussi bouleversée par un bouquin ayant pour thème un sujet aussi tabou que l'inceste. J'imaginais encore moins éprouver autant de sympathie vis-à-vis des personnages et de leur relation qui, de part nos moeurs et coutumes, semble purement et simplement contre-nature. Et pourtant si... L'auteur a su retranscrire des points de vue, des situations et des états d'âmes qui laissent à la fois pantois et chamboulé. C'est peut-être malsain, anormal, mais j'ai adoré, du début à la fin.
Ce roman transpire de réalisme, de douceur, de tendresse, mais aussi de complexité, de questionnements et d'hésitations. Le style de l'auteure est incroyable. L'histoire est belle, tragique. On passe par diverses émotions et c'est dur de s'en remettre, de quitter ces pages et de "juste" passer à autre chose... C'est un roman unique qui fait réfléchir, même si son sujet reste répréhensible et hors la loi. A ne pas mettre entre toutes les mains, même si je vous encourage quand même vivement à sauter le pas sans a priori .
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