Fabricant de larmes [01] & [02] de Erin Doom                         372 pages | Hachette | 19 €

Nica, 17 ans, a grandi au Grave, un orphelinat, où se racontait la légende du fabricant de larmes, un mystérieux artisan coupable d'avoir forgé toutes les peurs et les angoisses humaines. Mais elle vit à présent dans un nouveau foyer après avoir été adoptée par un couple. Dans cette maison, vit également Rigel, un orphelin, adopté comme elle, et doté d'une beauté ensorcelante.      

 

Ce que j'en ai pensé                                    

Ce livre est long, répétitif et d'une lenteur... Les métaphores sont belles, certes, mais tellement nombreuses que ça en devient complètement indigeste. Et comme si ça ne suffisait pas, à cela s'ajoute une romance totalement creuse aux protagonistes insipides. Nica est écervelée. Rigel est insupportable. J'ai eu l'impression que le monde tournait autour d'eux tant il était fait abstraction du reste. Ce premier tome est fade et sans saveur, même si la fin rattrape un peu les choses. Le scénario est quand même cruellement prévisible. 

Même critique que pour le premier tome : c'est long, lent et prévisible. Le style est toujours aussi poétique, mais aussi de plus en plus pesant. Nica est toujours aussi cruche (non, son passé n'excuse pas tout) et Rigel EST un vrai désastre (on l'aura compris, à la longue). J'ai dû me forcer pour en venir à bout tant le contenu est pauvre. Je suis sincèrement déçue du voyage. Ce qui est dommage, parce que l'histoire avait un sacré potentiel. Mais au final, Fabricant de larmes, c'est beaucoup d'engouement pour pas grand chose.

Je ne vais pas m'appesantir sur le sujet : le livre m'ayant déçue, j'ai voulu laisser une chance à l'adaptation... Je n'aurais pas dû. Si la version romancée m'était déjà insupportable, ce n'était finalement rien comparé à cette adaptation médiocre, de piètre qualité. Le scénario est pauvre, l'alchimie entre les protagonistes inexistantes et leurs interactions sont tellement gênantes que j'en étais mal à l'aise derrière mon écran. Je ne pensais pas que l'adaptation pouvait être pire... Et pourtant : une vraie purge ! N'en déplaise au réalisateur et aux amateurs, je n'ai pas été conquise. 

 

Bande-annonce du film                         Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé