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Par Elyssandre le 8 Septembre 2012 à 22:57
/ ! \ Ne lisez pas le résumé si vous ne voulez pas être spoilé / ! \
Nombre de pages : 267 | Edition : Castelmore
Rares sont les sagas qui parviennent à toucher mon cœur et à garder une place dans ma bibliothèque. Généralement, le premier tome me suffit amplement (à moins que la suite ne soit empruntable). Quelques fois cependant, les suites arrivent à se frayer un chemin dans ma vie avant de s’effriter complètement une fois la lassitude entamée. « Ephémère » est une des exceptions qui confirme la règle. Bien que je n’ai pas catalogué le premier tome de coup de cœur, et même si il n’en fut pas si loin, j’ai décidé de lui laisser une chance en lui apportant une petite sœur : Fugitive (ou plutôt, la curiosité et l’attraction m’y ont poussée) et c’est d’une main fébrile que j’ai entamé ce second tome.
Dois-je préciser que j’étais quelque peu sceptique quant à cette suite ? « Ephémère » ayant déjà porté la barre très haute, je me demandais ce que l’auteur pouvait encore nous réserver. Les aventures de Rhine me semblaient déjà suffisamment bancales, éprouvantes, dures à lire quelques fois, mais pourtant si empruntes de réel que c’en était presque douloureux de s’imaginer un futur si chaotique. Jamais je n’aurais voulu être à la place de cette adolescente meurtrie, cueillie dans la fleur de l’âge et destinée à une mort plus que certaine... Cette suite ne laisse en rien tomber cette ligne de conduite. L’histoire est toujours aussi délicate, si ce n’est d’avantage. Plus rude encore que son prédécesseur. Plus épouvantable encore qu’elle ne l’était auparavant, et c’est dur à encaisser. Certes, j’avoue avoir eu un peu de mal avec les premières pages. Je buttais sur les mots et je devais relire certains passages pour me situer dans l’histoire. Mais une fois prise dans l’engrenage de l’intrigue, impossible d’y échapper. Passé le second chapitre, tout semble se mettre en place naturellement. L’auteur nous emporte une seconde fois dans son monde brutal et immoral avec une telle facilité que c’en est déconcertant. Je me voyais, non sans mal, dans la peau de l’héroïne, je haletais au rythme de ses péripéties, je suffoquais au rythme de ses propres souffrances. Je voyais le monde avec ses yeux, son regard trouble et bicolore. Je n’avais qu’une envie : découvrir le fin mot. Lire la dernière ligne, connaître la dernière action, savoir si Rhine parviendrait au bout de son aventure. Du moins, celle qui la conduirait dans ses derniers retranchements et le troisième tome de sa vie. Impossible de vous décrire mon avis avec des mots, sans vous dévoiler une partie de l’histoire.
Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié la personnalité des personnages. Certains d’entre eux, déjà présents dans le premier volume, m’ont semblés plus travaillés et développés. Je tairais leur nom pour ne pas spoiler les intéressés, mais sachez que les défauts que je dénonçais dans mon premier avis se sont vu corrigés. Miracle ! Fini les personnages secondaires creux et sans personnalité. Lauren DeStefano à su combler le manque que beaucoup semblait lui reprocher. Il y a - certes - de nouveaux arrivants parfois attachants, parfois détestables mais, non seulement cela – et comme je l’ai dis précédemment, les anciens ne sont pas non plus laissez pour compte et ne semble pas avoir dévoilé tous leurs petits secrets... De quoi faire saliver n’importe quel lecteur, si vous voulez mon avis. Si je ne devais regretter qu’une seule chose, ce serait la petitesse du roman. Il s’y passe beaucoup de choses, en un laps de temps très limité et bien trop court – détail qui n’est pas regrettable en soit. Ce que je veux dire, c’est que mes nerfs furent mis à rude épreuve tout le long de ce second tome et je suis déçue d’être comme ça, bête devant une fin si appétissante. Un final qui donnerait presque envie de crier de rage d'être ainsi laissé pour compte. Trahi par l'auteur, en quelque sorte, qui nous promettait tellement de jolies choses, qui nous faisait miroiter tant de secrets bientôt dévoilés... Ce dernier mot m’a réellement fait l’effet d’une bombe et me laissera très certainement anéantie jusqu’à la publication du dernier volet de cette saga renversante. Et c'est d'une telle cruauté...
3 commentaires -
Par Elyssandre le 17 Août 2011 à 16:57
Nombre de pages : 418 |Collection : Pocket JeunesseJe tiens, tout d'abords, à vous avertir : cette critique comporte par mal de détails concernant les deux premiers tomes (que je n'ai pas encore eu le temps de vous expliquer). Si vous ne voulez pas voir votre envie de débuter cette saga, coupée par des détails, alors passez votre chemin et contentez-vous de la note !
Hunger Games... Ce bouquin n'a cessé de me torturer les méninges depuis la première page entamée. Dès le premier tome. Cette trilogie m'a fait l'effet d'une drogue à laquelle je n'ai pas su décrocher avant la dernière page tournée. Ce dernier tome, la révolte. Ca y est. C'est fini. Terminé. Les aventures de Katniss viennent de s'estomper avec cette dernière page achevée. Je dois avouer que de savoir que la saga s'achève déjà maintenant me donne un léger pincement au coeur. J'ai peur de ne pas retrouver un livre à la hauteur car pour moi, il n'y a pas meilleure écrivain que Suzanne Collins. Son imagination est vraiment débordante. Ses inventions soulèvent parfois le coeur, mais qui d'autre pourrait imaginer pareilles tortures ? Qui d'autre aurait-pu créer Katniss et conter son histoire ? Qui mieux qu'elle aurait-su nous décrire le capitole et ses inventions horribles que sont les Hunger Games ? Les jeux de la faim. Un moyen de pression sur les différents districts. Une manière de garder le pouvoir en maintenant la peur. En la grandissant, perpétuellement. Un jeu qui ne prend pas fin facilement.
On se retrouve, une fois encore, plongé dans un univers de Chaos où faire marche arrière n'est plus possible pour notre héroïne. Katniss doit faire face à ses actes et n'a d'autres solutions que de se soustraire à ce qu'on lui demande de faire : devenir le geai moqueur. Devenir l'image même de la rébellion. Rehausser son visage et mener à bien la mission qu'on lui a confiée. Les questions n'ont plus lieu d'être. Les districts sont en guerre contre le capitole et il suffit de peu pour faire basculer la balance. Autant en sa faveur, qu'en sa défaveur. Les choix seront cruciaux. Les décisions devront être rapides car, en temps de guerre, rien n'est facile. Pour personne. Il y a des pertes, bien qu'on y gagne quelque fois, mais une chose est certaine, la guerre, ça change une vie.
Autant vous dire que ce livre ne vous laissera pas de marbre. Il vous bouleversera au plus profond de votre être. Il est difficile de s'imaginer un monde d'une telle envergure et pourtant, n'est-ce pas ce qui nous attends tous, quelque part ? La vie est tellement compliquée qu'il serait inhumaine de ne pas songer à son avenir, une fois ce bouquin terminé. Ce n'est pas "juste" l'histoire d'une fille. Ce livre détient une part de vérité qui nous montre l'avenir dans sa perspective la plus extrême. C'est terrifiant, il n'y a pas d'autres mots... Cette lecture à été une vraie découverte, un coup de coeur incommensurable et je le conseil vivement à quiconque souhaiterait le lire. Commencez tout de même par le premier tome, c'est mieux pour comprendre l'histoire.
Hunger Games | L'embrasement | La révolte
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Par Elyssandre le 5 Septembre 2011 à 20:08
Nombre de pages : 470 | Edition : Harlequin | Collection : Darkiss
Inside Out, un livre qui fait peu à peu parler de lui. Certes, il n'a pas encore autant de renommée que Hunger Games, mais cela ne saurait tarder.
Le cube, c'est un endroit compliqué, dénué de fantaisie. Chaque chose est à sa place, chaque personne à son rôle à jouer et le premier qui dévie du droit chemin est tout droit envoyé à la Broyeuse. Pas besoin de vous expliquer ce que c'est, je pense que le nom en dit suffisamment long pour comprendre... Dans ce monde dure et austère, vit Trella. Une adolescente élevée par une mère nourricière, envoyée à la crèche et endoctrinée dès sont plus jeune âge par ses dirigeants, mais elle est aussi une Gratteuse. Une habitante des niveaux inférieurs, élevée pour nettoyer les nombreux conduits qui serpentent dans le cube. De véritables labyrinthes qui, de par sa petite taille, n'ont aucuns secrets pour elle et qui lui valent le merveilleux surnom de "La Reine des Tuyaux". Bien qu'elle ne soit pas la plus appréciée du service, les choses vont peu à peu s'ébranler et bouleverser sa vie. Tout cela à cause du Prophète. L'homme brisé. Celui qui va nous lancer dans l'histoire et forcer notre héroïne à en vouloir plus. A savoir si cette fameuse porte existe.
Trella, par sa force de caractère, est un personnage très intéressant. elle n'est pas très sociale et sa manie de fuir dans les conduits pourraient la rendre désagréable mais je trouve, au contraire, que cela lui apporte un petit quelque chose en plus. Son indifférence, voir son empathie, pour le monde extérieur la rendent, à mes yeux, très courageuse. C'est une vraie force, une carapace qui m'a encouragée à comprendre ce comportement et à aller en son sens. Certes, ce n'est pas la plus agréable, la plus tendre ou la plus gentille, mais c'est la plus réaliste face aux évènements et j'ai facilement pu m'identifier à elle. Cog, quant à lui, est un personne un peu plus irritant. Sa gentillesse surdimensionnée m'a assommée. Ses brefs passages m'ont agacée, bien qu'il soit littéralement indispensable pour le bon déroulement de l'histoire. J'ai su faire avec...
C'est une histoire bouleversante, incroyable et, bien que je n'ai pas tout compris au départ, je me suis facilement laissé emporter par l'écriture fluide de l'auteur. Sa plume est légère, son style facile à lire, malgré les quelques termes délicats mais pas impossible à décoder. J'ai aimé cette lecture par bien des aspects, ce pourquoi je l'ai lu si rapidement. Cependant, il me reste une chose à faire à présent : attendre la sortie du second tome pour découvrir la suite des aventures de nos héros...
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