• 0.4 de Mike Lancaster                                        255 pages | Nathan

    « 0.4 » de Mike Lancaster

     

     

     

    Quand ils se sont réveillés, leurs amis, leurs parents, leurs voisins, tout le monde avait changé. 

    Tout le monde, sauf eux quatre.

     

     

     

     

    Ce que j'en ai pensé                     « La 5e vague T1 » de Rick Yancey

    J'ai été agréablement surprise par cette lecture.

    En lisant les premières pages, je m'attendais à quelque chose de simple et d'évident, l'histoire y paraissait même plus que flagrante. Or, ça n'a pas été le cas. Ce livre est une succession de bouleversements et de retournements de cerveau. Ce qui nous semblait évident devient peu à peu complexe et prend de l'ampleur, au fur et a mesure que les pages se tournent.

    L'histoire nous est contée du le point de vue d'un narrateur ayant trouvé des cassettes audio. Des cassettes qui, autrefois, contenaient des musiques pour les longs voyages en voiture mais qui, maintenant, représentent la seule preuve qu'il nous reste, le seul lien qui nous ramène à Kyle, l'auteur de ces vestiges. Peu à peu, on découvre son univers et son quotidien dans une petite ville perdue au beau milieu de nulle part où, chaque année, à lieu un concours d'amateur. Et puis il y a ces quelques personnes : Lyly, la copine de son meilleur ami Simon; Le facteur, Mr Peterson, un piètre ventriloque et madame O'Donnell. Ces quatre personnes qui vont se porter volontaires pour un tour amateur, celui de Danny Birnie, hypnotiseur, et qui ne se doutent pas une seule seconde qu'ils vont voir leur quotidien changer du tout au tout. Radicalement.

    Il est difficile de faire une critique sur un livre si surprenant sans en dévoiler l'intrigue. 

    Malgré tout, j'aurais une petite critique à faire sur deux points du livre :

    Une sur les descriptions que j'ai trouvées parfois très floues et/ou vagues, ce qui bride l'imagination sans que cela ne soit particulièrement dérangeant... Sauf quand on ne sait pas trop à quoi ressemblent les personnages et là, c'est nettement plus compliqué.

    L'autre, sur la couverture du bouquin qui est particulièrement laide dans sa version française. L'originale, que je vous mettrais en fin de chronique, colle beaucoup plus au sujet, en plus d'être plus esthétique. Jolie, intrigante, la VO illustre le côté fictif du roman, ce qui apporte ce petit quelque chose un petit plus.

    Enfin, je ne me suis pas démontée pour autant et j'ai littéralement dévorée cette lecture.

     

    La version originale 

    « 0.4 » de Mike Lancaster « 0.4 » de Mike Lancaster

    Le tome deux n'est pas traduit en français.

     


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  • Addict de Jeanne Ryan                      344 pages | Robert Laffont | 16,90 €

    « Addict » de Jeanne Ryan

    Un jeu sans règle ni pitié. Qu'êtes-vous prêt à perdre pour gagner ? Vee, dix-sept ans, est sous l'étroite surveillance de ses parents depuis qu'ils l'ont retrouvée quelques mois auparavant endormie au volant de la voiture familiale, dans le garage, moteur allumé. Elle a beau plaider l'accident et non la tentative de suicide, elle n'a pas le droit de sortir sauf pour jouer son rôle de maquilleuse-costumière dans la production théâtrale du lycée. Un soir, elle décide de relever l'un des défis proposés par ADDICT, jeu trash de télé réalité diffusé sur le Net qui promet des cadeaux somptueux contre des paris toujours plus pervers. Mais voilà qu'elle est sélectionnée, à sa grande surprise. Pour se sentir enfin vivante, Vee va alors accepter des défis de plus en plus malsains... Jusqu'à quelle dose d'adrénaline pourra-t-elle survivre ?

     
     

    Ce que j'en ai pensé                    « Le jeu du maître [01] » de James Dashner

    « Addict » est un livre qui fait miroiter beaucoup de choses mais qui ne tient malheureusement pas ses promesses. Le début me semblait pourtant plutôt prometteur avec son thème hors du commun et son personnage clef : Vee, adolescente timide qui vit dans l'ombre de sa meilleure amie et qui rêve du bad boy inaccessible dont j'ai oublié le nom.

    Les premiers chapitres entament l'histoire toute en douceur, en nous présentant Vee et les contours de sa vie en une forme de base assez solide pour démarrer le projet « Addict ». Certes, les premiers défis ne sont pas impossibles, ni même irréalisables. N'importe qui pourrait se prendre au jeu et tenter l'aventure, et c'est là que l'on se dit qu'un tel projet pourrait réellement prendre forme et exister dans la vraie vie.

    Qui trouverait honteux ou impossible le fait de relever quelques défis pour obtenir ce qu'il souhaite, de l'objet le plus futile aux cadeaux hors de prix, en passant par des promesses d'avenir ? Moi même, au début, je n'ai eu aucun mal à me mettre dans la peau de l'héroïne en me disant : « Pourquoi pas ? ». Après tout : le jeu en vaut largement la chandelle lorsque l'on voit les nombreux gains qu'Addict promet à ses participants. De plus, la plupart des défis sont loin d'être insurmontables ! Mais peu à peu... L'engrenage se met en place et l'on comprend où l'auteur voulait en venir en imaginant cette histoire.

    Tout semble simple et facile mais le jeu, bien qu'en apparences inoffensif, permet de relever des défis de plus en plus malsains grâce à l'addiction et aux cadeaux promis, de plus en plus grandioses.

    En parcourant la toile et en lisant quelques avis, je me suis rendue compte que beaucoup des lecteurs avaient été choqués par le cours de l'histoire. Pourtant, je n'ai pas eu de tels sentiments. J'ai juste été blasée, un peu déçue par la tournure des événements parce que bien que le début ait été prometteur, le livre a peu à peu perdu de sa saveur et en intensité.

    Les premiers défis m'ont semblé plus malsains et dangereux que ceux imaginés pour le grand final. Le livre perd même de sa cohérence puisqu'il devient difficile de se dire qu'un tel scénario pourrait être plausible dans la réalité. Les personnages deviennent peu à peu, eux-mêmes, incohérents puisque s'opère chez eux des revirements à 180°, sans réelles explications.On passe d'une personnalité, à son total opposé.

    L'histoire elle-même prend une tournure indescriptible puisque tout se bouscule pour ne plus former qu'un fouillis incompréhensible. Les actes deviennent insensés, les réactions improbables. Je ne sais comment l'expliquer, mais la fin m'a pratiquement laissée de marbre alors que l'addiction (c'est le cas de le dire) devenait plus que pressante à mi-parcours de la lecture. Les pages ont, certes, défilées à vive allure, mais la fin fut loin d'être à la hauteur. Quelques explications auraient pu être apportées, notamment sur la motivation des personnages secondaires (Ian) ou l'implication de certains autres dans l'aventure « Addict ».

    Au vu du prologue et de l'épilogue, je me demande si cette histoire aura une suite. La fin ne fut pas très concluante pour un livre qui paraissait si prometteur (je sais, je me répète), mais comme on le dit si bien : tout ce qui reluit n'est pas or ! En espérant sincèrement que Jeanne Ryan ne nous laissera pas si près du gouffre et qu'elle parviendra à rallumer la flamme en écrivant une suite qui, je l'espère, apportera plus de réponses en ce qui concerne le phénomène « Addict » puisqu'au final, on ne sait que très peu de chose sur ses dirigeants. 

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé


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  • Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de Victor Dixen

    Avant toute chose, sachez que cette histoire n’est qu’une ébauche du roman, un avant-les-faits qui sert avant tout de mise en bouche et à mettre en place l’intrigue dans un contexte original. Cela étant dit, je dois bien vous avouer qu’il y a une époque de notre temps que j’apprécie beaucoup, mais que je n’ai jamais aimé découvrir par le biais de la lecture : celle étant le centre-mère de la révolution française. Qu’est-ce que ça avoir avec mon avis, me direz vous ? Et bien, c’est parce que cette petite mie de pain que nous jette les éditions Gallimard Jeunesse, en espérant nous faire saliver, n’est rien d’autre qu’une histoire écrite en ces temps, où Napoléon régnait en maître.

    Craintive, je me suis pourtant lancée dans ce prélude et j’avoue avoir beaucoup apprécié ce que j’ai lu. L’auteur a une très jolie plume et aborde les faits comme si nous y étions en temps réel. Il nous parle d’un temps de guerre, de bravoure mais aussi de crainte et d’angoisse ; d’un homme effrayé – Pierre - qui s’en va au front Russe pour motiver les troupes par le biais de son tambour et de sa voix ; d’un bataillon anonyme aussi énigmatique qu’inquiétant ; etc. J’ai donc été agréablement surprise et je me suis très facilement laissé porter par le flot de mots de Victor Dixen.

    Les quelques pages qui composent cette amorce m’ont éblouies et ne m’ont que plus donné l’envie de découvrir la malédiction de boucle d’or. Surtout, l’on en vient à se demander quel sera le lien entre cette première approche dans les campagnes Russe et la phase finale ayant pour thème la jeune et mythique demoiselle à la chevelure d’or. J’espère cependant que l’auteur arrivera à rester dans cette ligne qu’il a su se fixer, et qu’il continuera de me ravir avec un roman qu’il a su rendre si attractif… en n’en apprenant que si peu, puisqu’au final, ce prélude aborde les faits pratiquement 100 ans avant « Animale » !

    Cliquez ici pour le lire gratuitement et légalement

    Couverture Animale, tome 0 : Tambours dans la nuit  Couverture Animale, tome 2 : La prophétie de la reine des neiges


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  • « Belle de glace » d'Anna Sheehan.

    Nombre de pages : 378   |   Editeur : Hachette   |   Collection : Black moon

    Un tout grand merci aux éditions Black Moon et au site Livr@ddict pour m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de lire ce roman qui fut une très, très, très agréable découverte.

    « Belle de glace » d'Anna Sheehan.   Module

    Ah ! Les éditions Hachette et leur collection Black Moon… Entre elles et moi, ça à toujours été un véritable coup de cœur permanent. Autant vous le dire tout de suite (pour la trente-sixième fois), j’ai rarement été déçue par leurs livres. La qualité des romans, l’originalité des auteurs, leurs couvertures énigmatiques, etc. Tout dans leurs ouvrages m’a toujours captivée et tenue en haleine. Ce pourquoi, lorsque j’ai appris qu’un nouveau livre allait bientôt faire son apparition, j’ai sauté sur l’occasion. Belle de glace. Un titre accrocheur. Une couverture sublime, sombre, élégante et mystérieuse avec cette demoiselle aux allures de princesse endormie. Ce résumé éloquent qui ne donne qu’une seule envie : connaître l’histoire de cette belle au bois dormant revisitée par les plus grands soins d’Anna Sheehan. Encore une fois, lorsque je l’ai aperçu, là, disponible sur le site Livr@ddict, je n’ai pas hésité une seule seconde. Il me le fallait. Je devais le lire, coûte que coûte, alors j’ai tenté ma chance. J’ai envoyé ma participation avec un petit pincement au cœur, la crainte de ne pas avoir la chance de découvrir ce roman qui, pourtant, m’envoyait de grands signaux pour être lu par moi. Et si... C’est arrivé. J’ai été sélectionnée.

    Quelle plaisir j’ai eu en le découvrant dans ma boite aux lettres, soigneusement emballé dans du papier brun quelques semaines plus tard. J’étais si intriguée que je l’ai directement entamé… pour en ressortir avec un sentiment plutôt mitigé. A vrai dire, je crois qu’à force de lire, j’ai pris l’habitude de m’approprier les histoires et de les démêler avant même d’en arriver au bout. Ce pourquoi je n’ai pas été véritablement surprise quant à l’intrigue. Certes, l’auteur m’a captivée par son originalité et ses rebondissements omniprésents. Pour cause : on n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. L’histoire nous prend aux tripes, nous cueille dès le départ et nous transporte dans un univers où le rythme est plus que constant. On ne peut pas passer outre ce phénomène. C’est un monde fascinant, très proche de ce qu’on appel aujourd’hui la dystopie et je dois dire que j’adore ce genre de livre. Dans Belle de glace, tout s’enchaîne très rapidement. Les évènements se succèdent à une telle vitesse, que ça en devient fascinant. On en découvre un peu plus à chaque page, on s’étonne, on s’esclaffe et en même temps, ça nous emplit d’horreur de savoir qu’une telle chose puisse exister. Quant aux personnages, ils sont si bien travaillés qu’on leur découvre des personnalités authentiques qui pourraient bel et bien exister. Le décor en lui-même pourrait devenir le notre dans un futur proche.

    Et puis, il y a Rose, le personnage principal. Cette jeune demoiselle endormie depuis plus de soixante ans. C’est son histoire que nous suivons, qui nous captive et qui nous hante. C’est beau et en même temps, c’est tellement laid qu’on ne sait pas comment réagir. On s’étonne de ses attitudes, on s’insurge devant son manque de réactions et puis, on comprend, un peu trop tard. Je me suis un peu lassée de cette adolescente plus vraiment si adolescente que ça au final. Elle met beaucoup trop de temps à se remettre à question ou bien même à s’en poser et ça m’a légèrement agacée par moment. Puis, avec le temps, je me suis réconciliée avec elle. Parce qu’on apprend son parcours en même temps qu’elle, mais aussi parce que je ne me doutais pas que l’auteur avait imaginé pareil scénario, malgré quelques soupçons qui se sont avérés corrects. Car oui, certaines choses m’ont semblées relativement évidentes. L’auteur nous tend d’énormes perches sous formes d’indices pas si bien camouflés que ça. Certaines choses n’auraient pas dû être écrites pour plus du mystère, selon moi. Je me tairais quant à ces soupçons, mais j’espère qu’ils ne vous paraîtront pas aussi évidents qu’ils l’ont été pour moi. Quant aux personnages, je dois dire que celui que j’ai préféré de tous fut Otto, ce garçon si mystérieux. Son coté tendre et étrange. Sa situation. Son histoire. L’horreur dans toute sa splendeur. Son courage face à tout ça. Sa capacité à réfléchir. Il aurait mérité un peu plus d’attention, être creusé d’avantage, mais ce n’est que mon avis.

    J’imagine que ce livre sera un tome unique et c’est, encore une fois, quelque chose qui me déçoit car j’aurais beaucoup aimé continuer à suivre Rose et savoir quelle sera la suite de ses aventures car cette fin m’a laissée quelque peu perplexe. J’aimerais plus de réponses. J’aimerais redécouvrir cet univers qui, malgré quelques bémols, fut un véritable coup de cœur pour moi. Ce travail m’a conquise, ce pourquoi j’oublie ces quelques points faibles dans le scénario. J’en veux plus. J’en veux d’avantage. Je veux me noyer à nouveau dans l’imagination de l’auteur qui m’a tant fascinée. Le temps nous en dira plus, je suppose. En attendant, vous voilà avertis… Vous devez lire ce livre, quoi qu’il arrive et ce, même si les avis divergent. Cela reste une très bonne découverte, notamment pour son coté moralisateur que vous ne pourrez ignorer…

    Les + : Un rythme soutenu et des rebondissements constants. On n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. Tout s’enchaîne très rapidement et se précipite. Les pauses sont de très courtes durées. Le livre nous tient en haleine. Les personnages sont hautement intéressants et bien travaillés, ils révèlent de véritables personnalités.

    Les – : Une part d’intrigue reste relativement évidente. Dès le début, j’avais certains soupçons qui se sont avérés corrects. Certains personnages auraient mérités plus d’intérêt, comme Otto. Une fin un peu trop brève à mon goût.


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  • Bird Box de Josh Malerman    372 pages | Calmann-Lévy | 20,90 € | Broché à 7,30 €

    Malorie élève ses enfants de la seule façon possible : barricadés chez eux. Dehors, il y a un danger terrible, sans nom. S’ils s’aventurent à l’extérieur, ce sera les yeux bandés pour rester en vie. S’ils ôtent leurs bandeaux, ils se donneront la mort avec une violence inouïe. Malorie a deux solutions : rester cachée avec ses enfants, isolée, ou bien entamer un terrifiant périple jusqu’au fleuve dans une tentative désespérée, presque vaine, pour rejoindre une hypothétique colonie de survivants. La maison est calme. Les portes sont verrouillées, les rideaux sont tirés, les matelas cloués aux fenêtres. Les enfants dorment dans la chambre de l’autre côté du couloir. Mais bientôt, elle devra les réveiller et leur bander les yeux. Aujourd’hui, ils doivent quitter la maison et jouer le tout pour le tout.

     
     

    Ce que j'en ai pensé                    « Le jeu du maître [01] » de James Dashner

    Le synopsis était très prometteur puisque, avant même que je ne tourne la première page, je ressentais déjà un sentiment d'oppression, un léger frisson d'appréhension, en étant dans l’expectative de l'intrigue. Je dois dire aussi que j'avais lu énormément d'avis positifs sur ce livre. C'est d'ailleurs ce qui m'a partiellement guidée vers lui puisque, par conséquences, il me semblait particulièrement attractif.

    Au final, je dois dire que j'en ressors assez mitigée. Je ne sais pas si je l'ai apprécié, ou non. Je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais trop, au vu de ce fameux résumé et des retours élogieux que j'avais pu voir sur la toile, mais le fait est que je n'ai pas été transportée, ni n'ai été effrayée par l'histoire. Je n'ai pas réussi à visualiser le monde de l'auteur (il faut dire que l'héroïne ne le voit pas non plus), ni n'ai spécialement aimé tous ces flashbacks et retours en arrière.

    Et pourtant, je n'ai pas su décrocher de cette lecture.

    J'étais mue par un sentiment contradictoire : l'envie d'arrêter, parce que ça n'avançait pas, parce que je ne comprenais pas ce qu'il se passait, parce que je n'obtenais pas de réponses à mes interrogations. Et en même temps, je voulais obtenir des réponses, connaître la suite, savoir quelle serait l'issue de cette aventure.

    Pour être franche avec vous, j'ai été assez déçue de ne pas obtenir plus de réponses. J'ai eu l'impression que, plus je tournais les pages, plus je me posais des questions et plus je m'enfonçais dans le manque d'explications. Je suis quelqu'un de très "visuel", donc ne pas savoir quelle était la menace, ne serait-ce qu'avoir une vague description, m'a vraiment beaucoup dérangée. Et puis, après réflexions, je me dis que c'est assez logique dans le fond puisque Malorie elle-même ignore le danger qui la guette... Enfin, ça m'a quand même dérangée. 

    Je pense que c'est l'une des critiques les plus difficiles que j'ai pu réaliser jusqu'à présent. Le livre a du potentiel, je ne le cache pas. Il a un coté psychologique plaisant, mais le manque de données n'est pas quelque chose qui me plaît personnellement. En revanche, je serais ravie de me plonger dans un second tome si l'auteur à le courage de produire une suite puisque, de mon coté, je suis restée quelque peu sur ma faim. 

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé

     


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