• « Un jeu interdit [01] » de

    C'est après avoir entendu parler de l'auteur à de nombreuses reprises que je me suis demandée ce qu'elle pouvait bien avoir de si formidable pour que tant de monde en parle. Je me suis donc décidée pour ce tome, que je savais unique, pour pouvoir me forger ma propre opinion. Et après lecture, je dois dire que je ne comprends pas vraiment l'engouement des gens pour ses romans.

    Bon, certes... Je mentirais en disant qu'il était mauvais ou mal écrit, mais je mentirais également en disant qu'il a su me combler. Je reconnaîtrais toutefois deux choses : la première, c'est que la couverture à elle- seule suffirait à acheter le bouquin. La seconde, c'est que l'idée/l'originalité y était. Le fil conducteur de l'histoire avait quelque chose de prenant, qui donnait envie de découvrir la fin, bien que j'ai eu le sentiment que ça s'arrêtait là. Les personnages ne m'ont pas particulièrement touchée ou émue. J'ai suivi leurs aventures en me demandant quelques fois pourquoi ils n'étaient pas plus creusés ou pourquoi ils n'avaient pas plus de substance. Je me suis également demandée pourquoi certaines informations se voyaient retranscrites puisque je n'en voyais pas l'utilité, que ça n'apportait pas d'éléments indispensables à la compréhension du livre (notamment : pourquoi parler du père de l'un, au lieu d'approfondir l'autre personnage ?).

    Un avantage, c'est que je ne me suis pas ennuyée, j'ai même plutôt apprécié l'univers dépeint par Carina Rozenfeld. Malheureusement, je n'ai pas été captivée par sa plume. J'ai même parfois trouvé le texte trop poussé, voire trop long, en sachant qu'il était censé s'adresser à de plus jeunes lecteurs. Ce roman aurait d'ailleurs mérité une meilleure note si les personnages avaient su trouver la voie de mon coeur, mais aussi si l'histoire en elle-même avait été développée d'une manière moins « professionnelle ». D'autant plus que la fin m'a semblé fortement expéditive comparée au reste du roman, chose qui a tendance à me déconcerter.

    En résumé : j'ai trouvé que le livre était plutôt positif, mais les quelques défauts trouvés m'ont fait l'effet d'une douche froide. J'ai l'impression que ce n'est pas un style qui colle à l'auteur, mais n'ayant pas de point de comparaison, je ne pourrais pas en dire davantage sur la question. Attention, ne partez pas pour autant avec un a priori puisque je laisse le bénéfice du doute à l'auteur que je redécouvrirais probablement dans l'un de ses autres ouvrages. En espérant seulement partir sur de meilleures bases. :-)

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh


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  • « Liaisons d'enfer au paradis » de Cassandra Clare, etc.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 256   Editeur : Le livre de poche   Collection : Jeunes adultes

    Challenge A&M

    Mon avis :

    S’il y a bien un fait que je ne peux nier, c’est mon adoration envers les livres des éditions Black Moon. Les couvertures sont toujours splendides, à la fois énigmatiques et magiques ; Leurs couleurs majoritairement sombres, contrastées occasionnellement de couleurs vives, les mettent toujours en valeur ; sans parler des histoires toujours choisies avec soin. Un vrai travaille d’orfèvre qui ne peut que combler mes sens de lectrice aux aguets. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers ce bouquin lorsque j’ai croisé sa route au détour d’une étagère à la Fnac. L’un de mes rares achats en la matière, mais aussi l’une de mes rares déceptions pour un livre de cette maison d’édition. Sur cinq histoires, seulement deux ont su toucher leur cible. Une seule m’a réellement surprise. Les deux dernières m’ont, quant à elles, totalement déçue. Mais trêve de bavardage, laissez-moi vous conter les défauts et les avantages de chacune des nouvelles disponibles dans cet ouvrage.

    « Croisière à haut risque » de Sarah Mlynowski

    Au début, j’avoue avoir été très réfractaire face à cette histoire. Je l’ai tout d’abord trouvée banale, inintéressante, semblable à un bon nombre d’histoire que j’avais déjà lue jusqu’alors. Une croisière en haute mer, des vacances de rêves pour deux adolescentes un peu écervelées et, à première vue, assez superficielles pour lesquelles je n’ai éprouvé aucune sympathie dès d’entrée de jeu. Et autant vous le dire : ce ne fut pas évident de continuer l’histoire en ayant ce ressentiment envers les personnages. Au programme de ces deux demoiselles : Piscine, bronzage et – pour l’une d’entre elle – première fois. C’est à partir de là que j’ai commencé à vraiment décrocher. Autrement dit : dès la seconde page. Ne voulant pourtant pas finir sur une telle approche désagréable, j’ai décidé de prendre sur moi et de laisser une « seconde chance » à cette auteure que je ne connaissais pas encore. Après tout, peut-être pouvait-elle encore me surprendre malgré cette histoire de première fois… Et ça n’a pas manqué ! J’ai été étonnamment surprise par le déroulement de l’intrigue. Ayant l’âme d’une investigatrice, je commençais à soupçonner tout le monde. Chaque passager était coupable d’un crime. Chaque personnage croisé en cours de route devenait suspect. J’imaginais avoir décelé l’intrigue, la trame de l’histoire, le bouquet final, mais non ! Je fus même particulièrement surprise. De ce fait, je ne suis pas mécontente d’avoir laissé sa chance à madame Mlynowski qui, bien qu’elle soit partie avec des points en moins pour son histoire et son écriture un peu brouillon, en à tout de même gagner pas mal pour le retournement de situation. Et là je dis, un grand bravo parce qu’il en faut quand même beaucoup, en temps normal, pour me surprendre d’une manière si agréable. J’en ai encore les poils de bras qui s’irisent quand j’y repense, c’est pour vous dire à quel point je me suis délectée au final ! ;)

    « Drôle de charme » de Claudia Gray

    Ayant déjà eu connaissance des écrits de Claudia Gray dont, notamment, le premier tome de sa saga Evernight et n’ayant pas été particulièrement emballée par celui-ci, je n’en attendais pas beaucoup plus quant à ce récit. Autant vous dire tout de suite que j’ai eu raison d’être pessimiste. Je n’ai ni été surprise, ni emportée, ni même inspirée par cette histoire. A mes yeux, elle fut beaucoup trop évidente. Dès les premières pages, l’intrigue m’a sautée au visage. C’était tellement simple, tellement facile que je n’ai pas trouvé cela très engageant. J’ai lu cette nouvelle pratiquement de but en blanc, sans émotions particulières. J’étais blasée. Outrée que ma première impression soit la bonne. Oserais-je même dire que j’étais blessée de ne pas voir un semblant de différence dans mon ressentis vis-à-vis du style d’écriture. Pas un gramme d’amélioration ! Mais là n’est pas la question. A vrai dire, l’histoire en elle-même partait plutôt d’un bon pied. L’intrigue aurait même pu être intéressante si elle n’avait pas été aussi monstrueusement simple à déchiffrée. Elle manquait de travail, d’ingéniosité. Nous est offert, sur un plateau d’argent, une rancœur entre deux adolescentes aux pouvoirs magiques. Autrement dit, deux sorcières devant cohabiter toute une semaine ensemble pour le bien de leurs parents. Sérieusement… Une rivalité. C’est tellement – vous l’auriez compris après toute cette critique – simple ! C’est à pleurer tellement c’est simple. Et je le dirais une troisième fois juste pour le plaisir : c’est tellement simple !

    La deuxième ombre au tableau, c’est la longueur. Pas moins de 45 pages d’ennui et d’évidence condensée en un seul récit. Quatre petits chapitres pour se dire que : Oui, l’histoire, en fin de compte, c’est juste ça… Je n’ai jamais été aussi déçue par une lecture. Devrais-je tout de même garder espoir et lire d’autres ouvrages de Claudia Gray ? Je me pose sérieusement la question. Est-ce que ça en vaut encore la peine après deux déceptions ? Je vous le demande !

    « La loi des suspects » de Maureen Johnson

    Je dois dire qu’après une histoire comme la précédente, celle-ci fut plutôt bien accueillie. Et, pour tout vous dire, j’ai immédiatement accroché au style de l’auteur. Venant de terminer mes examens en faculté de psychologie, j’ai trouvé amusant de pouvoir découvrir une histoire dans laquelle deux des personnages suivaient le même cursus scolaire. J’ai également trouvé sympa de pouvoir lire des anecdotes sur leurs études, de voir que l’histoire toute entière était basée sur des découvertes en psychologie. Et quelles découvertes ! C’était à la fois surprenant et totalement tiré par les cheveux. J’imagine que j’aurais pu adhérer au sujet rien que pour ce détail. Pour cette intrigue recherchée et construite avec soin. Quant aux personnages, ils étaient à la fois différents tout en étant assez similaires, un vrai contraste agréable à découvrir. D’un coté, nous avons Charlotte – alias Charlie – menteuse invétérée depuis son plus jeune âge. De l’autre, Marylou, étudiante en psychologue qui adore analyser sa sœur et lui attribuer toute sorte de maladie en fonction de ses attitudes. Pour finir, il y a Gérard, un garçon qui allie folie et génie. Un mélange subtil qui laisse planer un certain doute sur l’intrigue et son avancement. Tout au long de la nouvelle, je me suis mise à douter, à hésiter, à me poser pas mal de questions quant à cette fameuse découverte. Est-elle vraie ? La théorie de Gérard est-elle correcte ? Il est dur de le savoir, même en ayant lu le fin mot de l’histoire. Que faut-il en penser ? Le doute reste constant et j’avoue que c’est plutôt agréable de continuer à réfléchir sur une lecture quand celle-ci plaît au lecteur. Je recommande chaudement cet auteur, je n’ai rien d’autre à ajouter !

    « La maison aux miroirs » de Cassandra Clare

    J’en attendais beaucoup de cette lecture, et pour cause : Cassandra Clare m’a toujours donné une bonne impression lorsque je lisais ses histoires. Vous n’êtes pas sans savoir, après tout, qu’elle est l’auteur de la célèbre saga qu’est « la cité des ténèbres » (un vrai petit bijou, si vous voulez mon avis). Je me suis donc lancée dans cette lecture en me disant que, ayant apprécié sa saga, je ne pouvais être déçue par une nouvelle écrite par elle. Grossière erreur. Ceux qui ont lu les aventures de Clary comprendront sans mal pourquoi. Les deux demoiselles ont une vie assez similaire, des points non négligeables pratiquement semblables que je ne peux pas vous citer, au risque de vous dévoiler l’intrigue de sa trilogie, mais les faits sont là. Noir sur blanc. Je m’attendais vraiment à autre chose. Certes, l’originalité de l’histoire a contribué à sa remontée dans mon estime, mais pas suffisamment que pour en faire ne serait-ce qu’un léger coup de cœur. Rien. Nada. Pas même de quoi combler les attendes que j’avais envers Cassandra Clare non plus. Mais concentrons-nous plutôt sur l’histoire. Violette est une adolescente plutôt naïve, pas vraiment impliquée dans son rôle de « sœur », pas vraiment intelligente non plus à première vue, ni même ne serait-ce qu’un brin fut-fut… Durant les premières pages, alors même que l’on a déjà assimilé ce qu’il adviendra par la suite, le personnage se pose toujours des questions du genre : mais qui est cette voisine ? Pourquoi son beau-père se comporte-t-il de cette manière ? Pourquoi la cuisinière la met donc en garde ? Mais ouvre les yeux ma grande ! C’est aussi gros que le nez au milieu de la figure ! Bon, fort heureusement, elle finit par comprendre, mais bien vingt pages après le lecteur ce que je trouve assez déconcertant en soit. Il manquait un petit quelque chose et je pense que si l’auteure avait davantage exploité son sujet et peaufiné son histoire, elle aurait gagné en intensité et en rationalité. Dommage.

    « Danger imminent » de Labba Bray

    Je n’ai pas peur de le dire : cette nouvelle est de loin, comme de près, la meilleure du bouquin de bien des façons. En premier temps, Labba Bray à su se démarquer et sortir du lot en faisant de son héro, un personnage de sexe masculin alors même que les quatre précédentes se portaient davantage sur les femmes, ce qui est un changement en soit plutôt agréable. La deuxième petite chose, c’est l’implication du lecteur dès les premières lignes. L’auteure ne lésine pas une seconde sur son entrée en matière et nous balance dès d’entrée de jeu dans une ambiance particulière sur une espèce de témoignage vidéo qui m’a vaguement fait pensée au projet Blair Witch. Les premières pages servent d’avantage à nous situer le garçon qu’à nous plonger dans l’intrigue, ce que j’ai trouvé plutôt encourageant pour la suite. J’aime quand il y a une préface, un avant/après qui nous situe les personnages ou une espèce de situation précaire qui nous amène doucement à visualiser le monde de l’auteur. Le lecteur est alors plus apte à appréhender le caractère des personnages et à vivre les situations en s’identifiant à eux.

    L’auteur y va tout d’abord en douceur en nous plantant le décor. Une ambiance festive, du vin, des chants, une église. Une légende. Un univers qui se dépeint peu à peu, qui perd de ses couleurs luxuriantes, qui les troque contre un sentiment de peur intense. Je ne sais pas comment vous l’expliquer, mais l’histoire fut pour moi renversante. Très surprenante. Oserais-je même dire tellement inhabituelle que j’aurais volontiers continué à découvrir les aventures de Poe. J’aurais souhaité en apprendre d’avantage sur lui et ses compagnons de route. J’aurais voulu en savoir plus sur cette « madame Irma » du train. J’avoue avoir été légèrement déçue qu’il n’y en ait pas d’avantage, qu’on n’en sache pas plus, mais ce récit étant une nouvelle, j’accorde une certaine clémence à l’auteure. J’espère simplement pouvoir retomber sur une histoire de ce genre où un écrit similaire. De quoi pouvoir me délecter encore un peu de cette plume qui m’a conquise cas oui, je peux le dire, c’est un coup de cœur !

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  • Love, Simon de Becky Albertalli          314 pages | Le Livre de Poche | 7,20 €

    Moi, c'est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d'Atlanta. J'ai deux soeurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d'Harry Potter, j'ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.

    Blue est un garçon que j'ai rencontré sur le Tumblr du lycée.

    Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c'est. On se dit tout, sauf notre nom.

    A part Blue, personne ne sait que je suis gay.

     

     

    Ce que j'en ai pensé               « Love, Simon » de Becky Albertalli

    Je ne sais pas comment j'en suis arrivée à lire ce bouquin. Sûrement le fruit du hasard. Celui d'un heureux hasard, puisque je ressors de cette lecture avec un léger sourire et une espèce de satisfaction indescriptible. 

    Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est le côté réaliste de l'histoire. Tout n'est pas tout beau, tout blanc. Simon, par exemple, m'a beaucoup touchée, notamment dans sa correspondance avec le mystérieux Blue. J'ai adoré découvrir la complexité de ses pensées, ses questionnements, ses doutes concernant l'identité de ce garçon qui en sait tant sur lui par le biais de cet échange de mails... J'ai également beaucoup apprécié Abby [entre autre(s)], et la simplicité de son personnage qui contrebalançait un peu celui de Simon. Comme les deux faces d'une même pièce : opposés mais complémentaires. Et les réactions/comportements des autres (Nick, Leah, ...) semblaient tout aussi plausibles, en plus d'être nuancées. Et entre nous, qu'est-ce que j'ai pu détester Martin par moment... 

    Autre point positif : le style de l'auteur. C'est simple. Frais. Sans prise de tête. Il est donc aisé de se plonger dans la tête de Simon dans ces conditions. La lecture n'en est d'ailleurs que plus agréable et les pages défilent finalement si rapidement qu'on est déjà à la dernière page sans même l'avoir remarqué. 

    Vous l'aurez donc compris : « Love, Simon » est pour moi une jolie surprise que je vous recommanderais si vous cherchez une histoire rafraîchissante, qui traite d'un sujet pas toujours évident (homosexualité/Coming Out, bien que les mentalités commencent tout doucement à évoluer) avec justesse et simplicité. 

     

    Les différents tomes et autres livres du même auteur

    « Love, Simon » de Becky Albertalli « Love, Simon » de Becky Albertalli « Love, Simon » de Becky Albertalli « Love, Simon » de Becky Albertalli « Love, Simon » de Becky Albertalli

     

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé


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  • « Ma vie selon moi : le jour où tout a commencé » de Sylvaine Jaoui.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 344   |   Editeur : Rageot

    Je tiens à remercier tout particulièrement le site Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre grâce à l'opération Masse Critique.

    Challenge A&M

    Mon avis :

    Au début, quand j'ai postulé pour ce livre, c'était plus par dépit que par réelle envie. Celui que j'avais repéré n'était plus disponible et, ayant la vague envie de découvrir un bouquin écrit sous la forme d'un "journal intime", je me suis proposée pour celui-ci. Quelle ne fut donc pas ma surprise de voir quelques jours plus tard que j'avais été sélectionnée ! Une semaine s'est à peine écoulée qu'il était déjà là. Quand je l'ai vu, je me suis dis : Pourquoi pas ?! La pochette est vraiment très jolie, colorée, illustrée de manière à situer quelques personnages avant même d'en lire la description et c'est un fait à ne pas négliger. Ca plonge dans l'ambiance avant même d'ouvrir le livre et c'est plutôt agréable.

    Concernant le contenu, et bien, je n'ai rien à dire de particulièrement négatif. Le style de l'auteur est plutôt simple, agréable et il y a certaines remarques qui laissent à réfléchir. Les personnages ont, pour la plupart, une personnalité définie et construite. Leurs interventions sont réfléchies. Justine est une adolescente attachante par bien des aspects. Son coté protecteur envers son petit frère, qui l'agace quelque fois. Son rôle en temps qu'amie de la sorcière. Sa jalousie envers Jim. Son coté enfantin quand il s'agit du nouveau voisin. J'ai quelque fois pensé qu'elle avait également un coté immature avant de m'imaginer dans la même situation et de me dire que, moi même, je réagirais de cette façon. C'est ce qui fait que ce bouquin m'a tout de suite captivée.

    J'ai pu m'identifier très facilement à elle, me voir dans ses nombreuses aventures, m'imaginer à sa place et me dire que, tout compte fait, ses décisions auraient pu être les miennes. J'aurais moi même détesté la peste, cherché à amadouer le nouveau, voulu sauver Patou et pleurer après l'épisode du petit frère intello. L'auteur à su manier les évènements de telle façon que quiconque lit ce bouquin arrive à s'identifier à au moins un des personnages et ce n'est pas le choix qui manque ! La peste, la sorcière, le petit frère, la grand mère, le sportif, le cousin, les parents, etc. Il y a de tout pour plaire à tous. Que quiconque ne trouve pas son bonheur en lisant ce bouquin me laisse le premier commentaire ! :)

    Challenge A&M

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  • « Monster High : tome 1 » de Lisi Harrison.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 317   |   Editeur : Castelmore

    Challenge A&MMon avis :

    Ma première impression concernant Monster High n'est pas ce que l'on pourrait qualifier d'idéale et pourtant, je lui ai quand même accordé une note relativement haute. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé que l'histoire avait un certain potentiel. Ce n'est pas tout les jours que l'on croise un bouquin où il est question de petits monstres, descendants des plus grandes légendes terrifiantes qui constituent nos petites vies de normies - personne humaine - et qui réussit à nous faire rire sur bon nombre de pages. Monster High, c’est avant tout l’histoire de deux adolescentes. D’un coté, nous avons Mélodie ; une humaine simple, qui ne se prend pas la tête et que j’ai trouvé particulièrement attachante. Ses parents sont ce que l’on pourrait qualifier de gens beaux, à qui tout réussit. Son père est un brillant chirurgien – il l’aura d’ailleurs prouvé en opérant sa propre fille – et sa mère, un célèbre mannequin qui s’est reconvertit en décoratrice. De ses deux parents, c’est Candace – sa sœur – qui a hérité des plus beaux atouts, ne lui laissant qu’une voix mélodieuse qu’elle à égarée avec son asthme. Mélodie ne se considère pas comme une fille belle, elle semble même mépriser quelque peu ces personnes qui se croient supérieures parce qu’elles ont un plus beau physique et regrette parfois même son ancien nez que son père à opérer. De l’autre coté, nous avons Frankie. Une enfant gâtée et capricieuse à la peau couleur menthe à l’eau. Dans l’ensemble, c’est elle la plus capricieuse. Elle vit sa vie, achète de manière compulsive bon nombre de choses superflues sur internet, dont pas mal de vêtements de créateurs juste parce que « c’est la tendance ». Elle passe ses journées à lire des magasines de modes pour être à la page ; etc. Jusqu’au jour où ses parents lui annonce qu’elle va devoir fréquenter une école de normie. A premier égard, cette nouvelle serait trop voltage, mais en réalité, ce n’est que le début des aventures de miss catastrophe.

    Bon, je dois dire que ce n'est pas le roman de l'année et qu’il ne rentrera très certainement pas dans les classiques du genre, je dois cependant avouer que j'ai passé un agréablement moment une fois la vague "mode" amorcée. Car oui, si il y a un gros point noir dans cette lecture, c'est bien celui-ci : l'auteur ne cesse de parler mode. La vie de nos deux héroïnes : Mélodie et Frankie; ne tourne qu'autour des accessoires tendances, des sacs de marques et des vêtements griffés par les plus grands créatures tels que ces très célèbres YSL et Gucci. Personnellement, j'ai trouvé ces petites précisions assez dérangeantes. Une fois, je ne dis pas, mais le livre était littéralement parsemé de références de créateurs et de marques. J'ai eu vite fait de penser que je lisais, non pas un bouquin, mais bien un catalogue de mode.

    Cette note un peu sombre mise de coté, je dois avouer une seconde petite chose : le livre est on ne peut plus prévisible. Pas besoin d'être extralucide pour comprendre le déroulement de l'histoire dès les premières pages entamées. Les situations sont relativement simples et explicites pour savoir qui est quoi, pourquoi et comment cela va se terminer. Je suis peut être un peu dure, mais c'est le ressentis que j'en ai eu. Je n'ai pratiquement eu aucunes surprises lors de cette lecture et pourtant, comme je l'ai précisé plus haut, je lui accorde une note pratiquement excellente. Entre autre : pour les moments de détente que ce livre m'a inspiré. Ca fait du bien de lire en se disant qu'il n'y a pas de but très « sérieux » à la lecture. Je ne sais pas comment l'expliquer. C’est une petite découverte simpliste, captivante malgré les quelques inconvénients rencontrés et le style est passablement acceptable; peut-être un peu trop tourné jeunesse malgré tout, mais je pense que c'est cela qui permet de se détendre si intensément. En conclusion : ce fut une découverte intéressante que je conseillerais plutôt aux jeunes adolescentes pour l'écriture très centrée jeunesse. Après coup, je pense que c'est surtout une histoire de goût et de couleurs... ;)

    « Salut, beau gosse! cria Candace par la fenêtre, avant de se cacher derrière le rebord. (Le garçon se retourna et regarda dans leur direction en s'abritant les yeux du soleil. Candace releva la tête pour jeter un coup d'œil par-dessus le rebord.) Non. J'en veux pas, marmonna-t-elle. Trop jeune. Bigleux. Blanc comme un cachet d'aspirine. Tu peux l'avoir. »

    Challenge A&M

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