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    Nombre de pages : 352 | Editeur : Gallimad | Collection : Scripto

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    « Déchaîné » nous plonge dans la vie de Charlie, un gamin qui se sent obligé de faire tout et n'importe quoi pour se faire respecter et être à la hauteur des attentes de son meilleur ami, Démon. Celui-ci même qui, dès le début de l'histoire, lui tranche une phalange pour s'amuser. Il ne le fait pas exprès. Du moins, c'est qu'on laisse à supposer. Au fil du bouquin, on découvre un garçon attachant, qui n'a pas toujours eu la vie facile. Une mère dépressive, un père en prison et une grand-mère un peu farfelue, voilà en tout et pour tout ce qui constitue sa seule et unique famille. De l'autre coté, il y a Démon et sa sœur, Lexi. Une bande de pote qui le traîne dans tout les mauvais coups possibles et inimaginables et une réputation de gros dur à entretenir. C'est d'ailleurs un peu malgré lui qu'il tombe sur ce site de correspondance où parler avec un tolard, ça peut devenir cool. Mais comment faire, quand on n'est pas majeur ? Comment enfreindre les lois, si ce n'est en se faisant passer pour quelqu'un d'autre ?

    Un brin trop vulgaire, des propos un peu trop violents et homophobes par moments et des scènes assez répulsives, notamment celles où l'auteur parle du doigt de son personnage principal. Mis à part ces quelques points semi-négatifs, ce livre n'en est pas moins attrayant par bon nombre de cotés. La première étant son style d'écriture assez simpliste qui se laisse facilement lire. Les pages se tournent, le suspens nous gagne et notre coeur se met à battre la chamade tandis que l'on découvre Charlie. Lui, et son monde, sa vie pas toujours rose, ses mauvais coups pour attirer l'attention et ses craintes vis à vis de certaines situations. Comment s'en sortira-t-il ? Que se passera-t-il ensuite ? Les questions nous gagnent et nous submergent, petit à petit et le dénouement est tout simplement extraordinaire ! Quelle idée surprenante qu'à eu l'auteur en ayant recours à ce petit procédé ingénieux pour titiller notre âme d'enquêteur. Mais, je n'en dirais pas plus. A vous de découvrir quel est ce procédé et de me dire si, oui ou non, vous avez apprécié celui ci !

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  • « Démons : tome 1 » de Royce Buckingham.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 222   |   Editeur : Castelmore

    Challenge A&M

    Mon avis :

    Je viens tout juste d’achever la lecture de ce bouquin et je dois dire que j’ai passé un assez bon moment. Démons, c’est un roman relaxant, pas prise de tête pour un sous, plutôt drôle mais qui à tout de même son lot d’aventure et de rebondissements. Ce n’est pas un livre plat et encore moins un livre sans histoire. Le style est fluide, efficace. L’auteur, Royce Buckingham, à su allier le style jeunesse avec une certaine maturité qui m’a beaucoup fascinée. Quand il nous parle des démons, il nous les présente comme de petits êtres taquins et chamailleurs qui ne jurent que par les bêtises. Il les rendrait presque sympathique. J’ai beaucoup aimé la présentation qu’il nous en faisait. Je les ai trouvé drôles, attachants et tellement imprévisibles qu’ils m’ont donné envie d’en avoir un comme animal de compagnie – comme dit dans le résumer. Nathaniel, quant à lui, c’est un garçon pas comme les autres qui, à l’âge de douze ans, à perdu ses parents et à été recueillit par un homme plutôt étrange après avoir parcouru bon nombre de maison d’accueil. Cet homme lui a apprit des choses, lui à montrer ce qu’il se contentait tout juste d’observer pour en faire de lui un Gardien ; un être venu au monde pour voir et surveiller les émanations du Chaos que sont les démons.

    L’histoire commence sur le quotidien de l’adolescent. Ses tâches habituelles, ses corvées qui l’incombent de faire en tant qu’être à part – comme nourrir les démons - et les nombreuses bêtises que peuvent faire ses petits favoris. Dans ceux-ci, au nombre de trois, il y a Nick : un être plutôt costaud pour sa petite taille que j’avoue avoir eu du mal à m’imaginer et je trouve ça dommage. Je n’ai pas réussi à voir l’image que tentait de nous soustraire l’auteur. Je suis même passée outre cette description et l’ai imaginé tel que moi je le voyais, c’est-à-dire sous les traits du petit monstre vert de l’émission « Juste pour rire ». D’une autre part, il y a Tourbillon, une créature pas très grande ayant la faculté de voler, comme un dragon. Il vole, plonge, décolle, atterrit. J’ai d’avantage éprouvé de la sympathie pour ce démon que pour le précédent, mais celui que j’ai préféré, c’est l’autre. Le dernier de la bande. Pernicieux, un mélange de prétentieux et de vicieux – comme le dit un personnage du livre. Son besoin est irrémédiable, irréversible. Il doit causer le trouble tout autour de lui quand il est possible de le faire. Renverser des punaises, ouvrir des portes, tirer des vêtements, etc. C’est un personnage que j’ai tout particulièrement apprécié pour son aspect déroutant et ses cris tout simplement adorables : « Yiiii ! hiii ! hiii ! ». Je le voyais déjà partir en courant en poussant ces petits cris de joies, à sautiller tout content. Adorable dans sa manière de provoquer le chaos.

    L’intrigue est portée sur l’ensemble des personnages ; parsemée des interventions des nombreux démons qui sont loin d’être tous aussi attendrissant que ceux-ci. Il y à les masques chamailleurs qu’il faut toujours laisser par deux, au risque de voir leurs foudres se retourner contre vous ; il y à le perron qui frétille quand vous revenez ; la table qui griffe et qui lacère ; la lampe qui n’éclaire que vos fesses et bon nombre de découvertes assez surprenantes. J’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire car, comme je l’ai dis plus haut, l’auteur a su écrire son livre d’une telle façon qu’elle n’est pas seulement centrée sur les jeunes. Ici, l’écriture est peut-être simple pour la bonne compréhension de tous, cela ne l’empêche pas d’être agréable pour les plus vieux ou de trouver une petite place sur l’étagère d’une adolescente de dix-huit ans en manque de lecture décontractante. Décontractante, mais pas seulement ! A mettre dans les mains des amateurs de démons plus drôles que démoniaques et qui n’ont pas peur de soupirer ou d’avoir le sourire aux lèvres...

    Challenge A&M

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  • Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    « Disparition programmée » est un livre jeunesse que je n’aurais jamais lu si je ne l’avais pas trouvé si bon marché dans une boutique d’occasion (je remercie d’ailleurs ma partenaire Charabistouilles de m’avoir parlé de cette fameuse boutique Liégeoise) et si la couverture ne m’avait pas tant intriguée.

    N’ayant pas lu le synopsis avant de me lancer dans l’aventure, j’étais un peu anxieuse quant au fait de lever le voile sur le thème du roman. Et bien, je dois dire que j’ai été plutôt agréablement surprise de découvrir qu’il s’agissait d’un programme de protection de « témoin/famille en danger ». Je ne vais pas trop en dire sur le déroulement de l’histoire puisque j’imagine que certain(e)s d’entre vous pourraient avoir envie de l’apprendre personnellement, mais je peux néanmoins déjà vous dire que la lecture fût plus qu’appréciable.

    N’étant pas très portée sur les romans « policiers » en temps normal, je me suis pourtant facilement laissée prendre au jeu. Il faut dire que le côté jeunesse donne une certaine douceur au livre, un côté agréable qu’on n’aurait peut-être pas pu rencontrer s’il s’était porté sur un adulte. On observe les péripéties d’un garçon un peu bizarre, oserais-je même dire parfois un peu à coté de ses pompes, au cœur d’une ribambelle d’évènements qui semblent vraisemblablement le dépasser par moment. Et il y a de quoi…

    J’ai eu beaucoup d’affection pour ce petit gars livré à lui-même dans ce monde de grandes personnes. Pour tout vous dire, j’ai même un peu regretté que l’histoire s’achève là, et que l’auteur ait sectionné son histoire en deux romans distincts alors que j’aurais très bien pu lire le tout d’un seul trait. Vous l’aurez compris, pour moi ce fut une réelle réussite et j’ai hâte de pouvoir me procurer le second tome pour venir à bout des aventures de cette famille sans dessus-dessous. 

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    « Disparition programmée » de Roland Smith « Disparition programmée » de Roland Smith

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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  • « Emya » de Louise Tristani

    Nombre de pages : 179    |   Collection : Elzévir   |    Support : Numérique   |    Prix :  15, 45 €

    « Emya » de Louise Tristani

    J'avoue que pour une fois, je reste sans mots... Cela aurait pû être formidable si cela n'avait pas été dans le sens négatif du terme. Que dire sur cette histoire, si ce n'est que j'ai trouvé qu'elle était mal écrite ? L'intrigue était pourtant bien partie, les bases prometteuses, le sujet intéressant, mais là... Quelle déception ! L'histoire s'enchaîne dans un méli-mélo d'événements plats, de conversations stériles et parsemées de personnages agaçants à souhait. Il n'y a pas de "préliminaires", on rentre directement dans le vif du sujet sans trop comprendre comment, ni pourquoi on en est arrivé là. Il n'y a aucune continuité, aucune cohérence. Les événements se succèdent sans prémices, ni explications, et j'ai trouvé ça excessivement dérangeant. Passer d'un sujet à un autre, d'une situation à une autre, d'une histoire à une autre... 

    Je suis déçue. Mon plus grand regret aura tout de même été d'avoir déboursé pratiquement 16 € alors que ce roman ne vaut clairement pas de tels frais !


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  • « Garçon ou fille » de Terence Blacker

    « Un jeu interdit [01] » de

    Sincèrement, ne me demandez pas pourquoi j'ai lu ce livre... Je n'en ai aucune idée. Acheté dans le courant de l'année passée, notamment pour son prix abordable, ce n'est qu'il y a peu que je me suis décidée à sauter le pas. Et je ne regrette en rien ce délai puisque je n'ai pas particulièrement été emballée par cette histoire.

    La couverture et le titre, par leur aspect, ont quelque chose de très jeunesse qui m'a beaucoup plu de prime abord (rien de surprenant là-dedans puisque cette lecture est censée viser ce public). Le choix de la police à quelque chose d'intriguant puisque cela donne l'impression que l'on a découpé des lettres dans un journal pour former le titre, un peu à la façon d'une lettre de rançon ou de je ne sais trop quoi dans le genre. Le bonhomme représenté a aussi quelque de très simpliste, mais il retransmet parfaitement l'esprit du livre : le travestissement (ça se dit ?) d'un des personnages. 

    Malheureusement, dès les premières pages, j'ai commencé à perdre cet enthousiasme qui m'avait cueillie lors de mon achat. Je l'ai déjà dis lors de mes précédents avis, mais je vais le redire encore une fois : s'il y a bien une chose que je n'apprécie pas, ce sont bien les récits à plusieurs voix. Cela a tendance à m'embrouiller l'esprit, d'autant plus que j'ai la fâcheuse habitude d'entamer les chapitres sans en lire les en-têtes. Résultat : il m'est arrivé plusieurs fois de revenir en arrière pour savoir quel personnage prenait la parole. Et le fait que l'auteur alterne régulièrement les récits de ceux-ci n'aide en rien à la compréhension...

    Pour en venir aux personnages, je ne peux pas dire que j'ai eu un quelconque coup de coeur pour l'un ou l'autre. Je n'ai pas, non plus, été particulièrement touchée par leur personnalité. Je ne me souviens d'ailleurs que très peu de choses sur la ribambelle de filles et de garçons dont j'ai eu vent au fil des pages. J'ai également trouvé certains passages superflus et je n'ai pas toujours compris le pourquoi de l'intervention de certains autres. Autrement dit : les personnages n'ont pas brillé dans mon esprit par leur présence. 

    En revanche, j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur et son idée décalée. Parce qu'il fallait oser imaginer une histoire dans ce style-là et des situations telles qu'il les a illustrées à travers ces lignes. La chute se tient, bien que j'ai été quelque peu déçue par la tournure des événements une fois arrivée à un certain point dans la lecture (notamment vers la fin). Peut-être est-ce ce coté trop jeunesse qui m'a bloquée et qui m'a ainsi empêchée de savourer cette lecture comme il se doit ? Je ne sais pas.

    Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été comblée. Mais je ne dirais pas que c'était un mauvais livre pour autant (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis). J'imagine que les lecteurs visés par cette catégorie sauront savourer ces pages et s'amuser des aventures farfelues vécues par nos héros. En ce qui me concerne, mon grand âge a dû me faire défaut, tout simplement... 

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh


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