• Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Je ne saurais toujours pas dire, à l’heure actuelle, ce qui m’avait déplu dans cette lecture lors de mon premier essai. J’imagine que les défauts trouvé lors de cette seconde approche doivent en partie en être la cause, je vais donc rentrer dans le vif du sujet avant de perdre le fil en commençant par le meilleur ou plutôt le pire : les défauts du livre (de plus que j’imagine que j’ai dû vous manquer après tant de temps sans nouvelles. Je vous rassure, et vous le constaterez : « oui, je suis toujours en vie »).

    En premier lieu, je vous parlerais du personnage principal – Poppy – que j’ai trouvé superficiel à souhait (dans le sens non travaillé du terme). L’auteur n’a pas vraiment pris la peine de développé sa personnalité puisque, personnellement, je l’ai trouvé particulièrement creuse, voire plate. Les évènements s’enchaînent sans que ses réactions ne changent. Elle subit les choses sans exprimer la moindre parcelle d’émotion logique. Là où quelqu’un de censé ressentirait de la colère, elle n’éprouve qu’une simple indifférence. Là où cette même indifférence devrait être exprimée, elle s’approche d’une hystérie sans nom et j’avoue avoir détesté cela. Après tout, n’est-ce pas là le but même d’un roman que d’éprouver de la sympathie/de la révolte pour le personnage clef ?

    Ma seconde déception ne fût autre l’histoire. Je trouve qu’une fois l’univers de L. J. Smith découvert, il n’y a plus vraiment de magie. On se doute parfaitement de la tournure des évènements. On sait d’avance comment se déroulera le grand final puisque sa ligne directrice est toujours à peu près similaire. Il n’y a pas de surprise, pas d’approches surprenantes. Je pourrais résumer le livre en ces quelques mots : amour secret, terrible nouvelle, romance, rebondissement, peur, romance, etc. On approche de très près le happy end, on le frôle, on l’effleure et on fini évidemment par connaître la suite des évènements avant qu’elle ne se produise. Je mentirais en disant que je n’aime pas ce genre d’histoire, je trouve juste dommage que l’auteur se soit barricadée dans cette facilité alors qu’elle possède un grand potentiel.

    Troisième retombée : le thème. Après avoir lu le synopsis, j’éprouvais l’énorme envie de voir les acteurs en proie au Night World, je souhaitais dès le départ observer leur position de faiblesse face aux « méchants au pouvoir » et découvrir leur excuse pour avoir enfreint ces fameuses règles dont on parle sur le quatrième de couverture. Or, il n’en fût rien. On ne parle que très peu, si ce n’est pas du tout, de cet autre côté du miroir et ça me désole un peu puisque j’avais hâte d’y être confrontée.

    Au final, en lisant mon avis, je constate qu’il y a plus de mauvais côtés que de bons (d’ailleurs, où sont les bons, me direz-vous). Et pourtant, bien que je sois un peu déçue que L. J. Smith se soit cantonnée à la romance dans ce premier tome qui me semblait pourtant si prometteur… Je dois reconnaître que l’idée en elle-même n’était pas mauvaise. Elle manquait peut-être juste d’un peu de profondeur que pour vraiment m’atteindre... Vous constaterez que ma note est assez positive, pour la simple et bonne raison que malgré ses défauts, cette histoire a su me laisser sur ma faim de telle façon que je n’ai pu m’y résoudre… J’ai entamé le second tome directement après avoir refermé celui-ci. Et rien que pour cela, je lui accorde le « bénéfice du doute » en vous encourageant à le lire malgré tout.

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith

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    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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  • Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Une fois de plus, il n’y a pas vraiment de surprises quant au contenu de l’histoire. L.J. Smith tâtonne sur des valeurs sûres (vampires, amour interdit, romance) et s’enfonce un peu plus dans cet univers fantastique qu’elle ne sait que trop bien maîtriser – et malheureusement réutiliser encore, et encore.

    Ayant apprécié le premier tome, que j’avais cependant trouvé fortement similaire à ses nombreuses autres histoires, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus surnaturel, d’un peu plus différent. Également un peu lassée par la vague des « vampires », je ne cache pas que j’aurais aussi souhaité ressentir un petit vent de fraîcheur avec un thème plus axé sur les sorcières, ou d’autres créatures fantastiques qui, je le sais, n’auraient pas manquées d’être attractives si tout droit sorties de l’imagination de l’auteur.

    De plus, le manque de réponses, que j’avais déjà relevé dans le premier livre, est malheureusement toujours d’actualité. On n’obtient toujours que peu - ou pas - de réponses quant à cette société secrète qu’est le Night World. Je vais me répéter, mais étant le titre du livre et l’ayant dans le résumé, je m’attendais à ce qu’il soit le thème de l’histoire. Or, on ne parle pratiquement jamais de ses membres. On connaît, certes, quelques conséquences, quelques sentences qui ne manqueraient pas de tomber si les règles ne sont pas suivies à la lettre par la communauté surnaturelle mais… Qui sont les ancêtres ? Pourquoi ces lois ? Que se passera-t-il si elles sont enfreintes ? Quelles seront les réelles conséquences ? Je suis restée sur ma faim.

    Cela étant dit, j’ai tout de même apprécié l’histoire qui, bien que reprenant un ou deux personnages du premier tome, repart tout de même sur de nouvelles bases et de nouveaux personnages. On remet les compteurs à zéro et on recommence avec la même idée en tête : la romance… Vous l’aurez donc compris, ce second tome est propice à de nouvelles questions qui demeurent sans réponses, les êtres surnaturels sont bien présents, les humains sont également toujours là, mais ne sont pas vraiment « enviables », ni compréhensibles (je me suis même parfois demandé ce qu’il se passait par moments -> ma tête avoisinnant ce smiley : ô_Ô), mais le tout reste assez cohérent par rapport au style de l’auteur et l'intrigue est plutôt bonne puisqu'elle est sous forme d'enquête « policière ». A découvrir donc !

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith « Night World T01 » de L. J. Smith

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  • Challenge A&M

    Nombre de pages : 354   |   Edition : Albin Michel   |   Collection : Wiz

    « Chobits : tome 1 » de Clamp

    Je ne vais pas vous mentir : bien que l'intrigue ait titillé ma curiosité, c'est d'avantage la couverture qui m'a motivée à amorcer cette lecture. J'ai tout de suite su apprécier le style de la mise en page très mystérieuse, énigmatique avec la petit robe bleue, la perspective coupée du personnage, le téléphone, etc. L'atmosphère du livre est tout de suite très palpable. On sait que l'univers tournera autour de communications qui conduiront - ou non - à un véritable saut dans le vide... Mais il vaut peut-être mieux que j'arrête là mes divagations et que je rentre dans le vif du sujet : le contenu du roman !

    Et là, je vais vous avouer que je vais être un peu moins enthousiaste puisque j'ai légèrement été déçue par celui-ci. Je m'attendais à quelque chose de frais, de nouveau. Une histoire fantastique et jeunesse, certes, mais qui donnerait une leçon de vie ou qui nous laisserait imaginer quelle serait notre réaction à la place de l'héroïne, Devorah. Je n'ai pas ressentis cette sensation. Je me suis contentée de lire sans trop savoir pourquoi je continuais, ni sans savoir pourquoi je n'arrêtais pas. C'est une histoire agréable, certes. Prenante, probablement. Agaçante aussi parfois, je dirais. Le personnage du présent n'est pas vraiment le genre de personnage qui me donne envie de poursuivre une lecture. Peste, méchante, autoritaire. Ses réactions sont peut-être un brin poussées, un brin dictaturales. Celle du passé, cependant, à su trouver ma satisfaction. J'ai d'avantage préféré les aventures de la petite Devorah que celles de la grande. Les choix de cette dernière ne sont pas toujours fondés, on se demande un peu pourquoi elle veut chercher si loin. On se demande également pourquoi la plus jeune se laisse ainsi démonter sans rien dire... Beaucoup d'incompréhentions alors qu'il s'agit là de la même et unique personne.

    Pour en revenir sur le contenu, je ne me suis pas vraiment identifiée à qui que ce soit. Je n'ai pas toujours compris comment les changements dans le passé pouvaient intervenir sur le présent, comment tout pouvait aller si vite, pourquoi les choix furent si décisifs, pourquoi Devorah a-t-elle eu envie de se mentir à elle-même, comment se fait-il que tout ait  parfois changé si vite ou - en opposition - comment se fait-il que certaines choses n'aient pas trouvées d'autres voies, etc. Je me suis parfois interrogée sur ce que je changerais dans ma vie avant de me dire que de tels changements (comme Devorah les envisage) ne me tenteraient pas plus que cela. Certains lecteurs ont vus dans ce roman une forme de  « leçon de vie », mais j'ignore laquelle. Personnellement, je n'ai pas eu besoin de lire ce roman pour me dire que changer le passé pourrait être une chose mauvaise, tout en ayant de bon cotés. Je terminerais cet avis en ajoutant ceci : je regrette que l'histoire n'ait pas été plus loin, qu'il y ait eu tant de longueurs et pas assez d'explications. J'aurai préféré connaître un peu plus l'histoire de Bryan (Brian ?) et Devorah puisqu'au final, c'est quand même leurs nombreuses rencontres qui m'ont poussée à continuer jusqu'au bout. Dommage pour cette fois où ça finira en une petite déception, malgré une certaine liberté d'esprit dans cette lecture reposante.

    Challenge A&M


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  • POD de Stephen Wallenfels          334 pages | Hachette (Black Moon) | 20,20 €

    « POD » de Stephen Wallenfels.

    JOUR 1 : le jour où tout a basculé. Des sphères noires apparaissent dans le ciel et zappent les gens qui sortent de chez eux. Les survivants sont assignés à résidence.

    JOUR 5 : il faut s'organiser. Bientôt, l'eau et la nourriture viendront à manquer. Megs, coincée dans le parking d'un hôtel, doit ruser, se cacher pour échapper aux brutes qui en ont pris le contrôle. John est enfermé chez lui avec son père. Son quotidien s'est transformé en enfer. L'attente est insoutenable. 

    JOUR 10 : plus d'électricité.

    JOUR 11 : l'eau est coupée. Mais il faut continuer. Vivre. Espérer. Rester humain. Sous ce ciel de mort, jusqu'où iront-ils pour survivre ?

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Alive [01] » de Scott Sigler

    Etant une inconditionnelle des bouquins parus aux éditions Black Moon et n'ayant pratiquement jamais été déçue par ceux-ci, je ne pouvais tout simplement pas passer outre cette nouvelle sortie. La couverture m'a tout de suite attirée avec ses couleurs sombres, sa sphère énigmatique de couleur bleue en guise de lettrage, etc. Le résumé est court (il n'en dit pas long) mais juste assez pour aiguiser l'attention.

    Je croyais que cette lecture serait, de fait, prometteuse. Et, à vrai dire, je n'ai pas spécialement été déçue par cette lecture. J'ai adoré découvrir la vie de Josh, tout comme celle de Megs. Cependant, j'ai trouvé que l'auteur n'en disait pas suffisamment sur les envahisseurs pour savoir ce qu'il se passait vraiment et donc, de rentrer suffisamment dans l'histoire pour l'apprécier vraiment.

    L'auteur nous a planté dans un décor apocalyptique où quiconque se trouve à l'extérieur vole littéralement en fumée, zappé par les sphères.

    Les hypothèses des personnages sont nombreuses, parfois vagues, mais jamais au grand jamais on ne nous dit qui ils sont, d'où ils viennent ou bien même pourquoi ils sont là. Ont-ils envahi tout la planète ? Que deviennent les gens qui disparaissent ? Meurent-ils ? Pourquoi sont-ils happés par les sphères ? Que sont les sphères ? C'est beaucoup trop vague. On se plonge dans la vie des personnages, on découvre un ado en proie à la folie de son père, un grand maniaque niveau rangement, et une « enfant » de 12 ans aux allures de Tom Raider. J'ai trouvé que son comportement n'était pas en adéquation avec son âge. Ses réactions étaient disproportionnées malgré le fait qu'au tout début, on nous la présentait comme une jeune demoiselle assez naïve (vous comprendrez en lisant).

    Les personnages secondaires étaient presque inexistants.

    Et puis... Ca s'arrête là. Sans la moindre réponse aux nombreuses questions que l'on pourrait se poser. Il m'a laissé un goût d'inachevé, comme si j'étais passé à coté de quelque chose alors qu'en fait, non. Tout est là. Tout est dit. C'est la fin. De quoi laisser pantois n'importe quel lecture chevronné en quête d'une histoire hors du commun. Ma seule espérance, maintenant que ce bouquin est terminé, c'est de voir une suite apparaître pour, peut-être m'éclairer un temps soit peu sur les envahisseurs et nous expliquer leur présence sur notre belle planète bleue.


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  • « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

    Sascha Duncan est une psi cardinale, autrement dit : un être dénué de toutes émotions depuis que le projet Silence à été mis en place, il y a de cela trois générations. Incapable d'exprimer autre chose que la froideur caractéristique de son espèce, la jeune femme croit pourtant devenir folle lorsqu'elle fait la connaissance d'un changeling : Lucas Hunter. Ce chef de meute, à la fois homme et léopard, est entré dans sa vie le jour où il a décidé de faire affaire avec la famille Duncan pour un vaste projet immobilier, subterfuge mis en place pour obtenir des réponses concernant une série de meurtres perpétrés par un Psi sur des femmes de son espèce. Mais lorsque la panthère découvre une légère défaillance chez la jeune femme qu'il est censé « piégée », l'incertitude s'installe, au même titre que la curiosité...

    Charabistouilles, si tu lis mon avis, sache que je t'enverrai au pilori pour m'avoir fait céder à la tentation une fois de plus ! Et pour cause : ton avis favorable m'a poussée à franchir le pas et c'est après l'avoir délaissé durant plusieurs semaines que  je me suis enfin décidée à l'ouvrir... pour ne plus le lâcher.

    Comme de nombreuses personnes, j'ai un peu regretter la lenteur du roman. Les choses mettent du temps à se mettre en place et on ne comprend pas tout de suite l'univers qui nous entour. Bien qu'expliqué à maintes reprises, j'ai parfois eu du mal à me glisser dans le décor que j'ai trouvé complexe, ce que je considère comme une faiblesse, autant qu'une force. C'est un parti prit que je respecte. L'auteur a d'ailleurs eu l'audace de créer un univers, en pensant aux moindres détails, même le plus insignifiant. Certes, j'ai pu constater quelques erreurs concernant l'enquête (mise de coté au détriment du reste), mais la complexité des esprits psi et l'intrigue en elle-même réhaussent la donne, permettant ainsi à l'histoire d'obtenir un presque-sans-faute justifié, et mérité.

    Cela étant dit, je dois dire que j'ai eu un très bon ressenti concernant le reste de la lecture. Sascha et Lucas ont des personnalités très distinctes, mais travaillées de telle façon qu'on se laisse facilement prendre au jeu. Et fait à ne pas négliger : elles collent relativement bien aux personnages. Le coté très possessif - peu être même un peu trop par moment - du léopard, la froideur du psi et leurs échanges, reposants en grande partie sur la taquinerie pour l'un, et au semblant d'indifférence pour l'autre, m'ont beaucoup amusée. Comme le disait ma partenaire dans son propre avis, nous sommes loin du roman jeunesse où les deux héros se tombent dans les bras dès les premières lignes entamées. La relation, au contraire, met du temps à s'installer et on passe par de nombreuses situations avant de voir apparaître un semblant de confiance entre les deux clans ennemis. Quant aux quelques scènes érotiques qui ponctuent l'histoire, elles  ne furent pas pour me déplaire, bien que j'ai éprouvé une certaine surprise lors de la première apparition (croyez moi : découvrir une scène érotique agrémentée de réparties qui ne manquent pas d'amuser m'a valu quelques regards appuyés dans le bus).

    Vous l'aurez donc compris : les êtres fantastiques qui peuplent ces pages apportent un petit vent de fraîcheur qui ne fut pas pour me déplaire. C'est un livre à découvrir de toute urgence selon moi. :-)

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

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