• Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Ma lecture du premier tome remonte à quelque temps déjà, mais je me souviens d'avoir trouvé l'histoire plutôt agréable et rafraîchissante. Après la vague des créatures surnaturelles, je trouvais intéressant de me plonger dans la lecture d'un roman partant sur de nouvelles bases, abordant un thème que je n'avais pas encore découvert auparavant et dévoilant un univers assez proche du notre, mais pas entièrement. C'est après avoir eu vent de quelques bonnes critiques concernant sa suite que je me suis laissée prendre au jeu en succombant à ce dernier, ainsi qu'à son visuel.

    Vous l'aurez donc compris, le point fort de ce second tome n'est autre que son esthétisme. J'aime beaucoup le choix de cette couverture que je trouve simple, mais efficace. La maison d'édition à su garder sa ligne directrice en faisant correspondre les deux tomes entre eux (le visuel étant assez similaire), mais aussi en s'associant au thème même de l'histoire. Personnellement, je suis conquise ! En revanche, pour l'histoire, je ne suis pas entièrement convaincue. Les quelques échos favorables qui étaient arrivés jusqu'à moi n'ont pas su se refléter dans ma propre perception de l'histoire et je le regrette un peu. Certes, cette suite m'a semblé un peu plus juste, un peu plus travaillée comparée au premier tome que j'avais trouvé un peu brouillon, malheureusement j'ai le regret de dire que ça s'arrête à peu près là.

    L'histoire est originale, je dirais même bonne, mais elle manque de ce petit quelque chose qui pourrait faire la différence. Certains personnages m'ont parfois tapés sur le système, ce qui est réellement problématique quand on doit les suivre tout au long du roman. Leurs comportements, parfois enfantins, n'ont pas su m'attendrir non plus, bien qu'il s'agisse ici d'adolescents et que leurs actions soient sensées être irresponsables/irréfléchis par instants. Je pense que l'auteur n'a pas su maîtriser la personnalité de ses petits protéger. Personnalités que je trouvais plus appropriées dans son premier tome. 

    J'ai l'impression d'être un peu dure avec Rachel Ward puisqu'au final, ce n'est pas une lecture-déception. J'ai apprécié l'histoire et son fil conducteur (autrement, soyons logique, je n'en serais pas venue à bout), mais je n'ai pas vraiment aimé l'approche qu'elle en avait fait. C'est un mieux pour son thème, comparativement au premier tome, mais c'est également un moins concernant ses personnages que je trouvais plus agréables dans la précédente approche. C'est tout de même une amélioration dans le style d'écriture...

    Enfin, « Intuitions » est une trilogie, il ne reste plus qu'à espérer que le troisième tome remonte le niveau et permettre à Rachel Ward d'apporter cette étincelle qui pourrait rendre mon jugement plus clément.

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    « Intuitions T02 » de Rachel Ward « Intuitions T02 » de Rachel Ward « Intuitions T02 » de Rachel Ward

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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  • Kaleb de Myra Eljundir                      442 pages | Robert Laffont (R) | 18 €

    « Traqué [02] » de Andrew Fukuda

     

    À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.

    Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Kaleb [01] » de Myra Eljundir

    Bon… J’avoue, celui-ci, ça fait un petit moment que je l’ai lu maintenant. Mais je me souviens tout à fait de lui, et de l’effet qu’il m’a fait puisqu’il s’agissait d’un énorme coup de cœur !

    Le personnage principal, Kaleb, a un côté bad boy plutôt plaisant. Il ne prétend pas être bon ou gentil, bien au contraire. Il sait qu’il est mauvais, il sait l’effet que ça lui procure de se laisser aller. Ça n’en est que plus jouissif de suivre les aventures de ce garçon atypique et ses vaines tentatives pour lutter contre ce mal qui le ronge de l’intérieur. J’ai d’autant plus aimé son authenticité, sa manière d’être, sa façon de penser, sa sincérité mal placée. C’est un adolescent mal dans sa peau, qui se questionne sur son passé et sur son avenir. Qui joue de ses charmes naturels pour se faire un tant soit peu apprécié par le monde qui l’entoure. Il joue avec les femmes, il se bagarre avec les hommes, il s’accapare les émotions de tout et chacun pour ne pas se montrer sous son vrai jour, tel qu’il est réellement.

    J’ai adoré Kaleb à tel point que c’était un réel bonheur pour moi de tourner les pages, d’en savoir un peu plus sur lui, sur sa personnalité. Il y a d’ailleurs un petit côté psychologique dans ce bouquin qui m’a vraiment captivée, mais je crois que mon amour et mon admiration pour ce premier tome transparaissent suffisamment dans mon avis pour ne pas m’étayer ou m’appesantir sur le sujet (entre nous, je pourrais vous vanter ses mérites pendant des heures).

    Concernant le personnage féminin de ce roman, je dois dire qu'elle ne m’a pas fait grande impression. Je ne me souviens plus de son prénom (Abigail, je crois), mais bien de ses capacités que j’avais trouvées plutôt impressionnantes.

    Quant à l’intrigue en elle-même, j’ai trouvé qu’elle était plutôt bien amenée. Elle prend tout doucement de l’ampleur, ce que j’ai trouvé assez agréable. L’homme noir m’a beaucoup intriguée et je me suis demandé – tout comme Kaleb – quelles étaient ses intentions durant ces 400 pages de suspense insoutenable. Au final, je ne me souviens même plus si mes questionnements avaient trouvés réponses, ou non, au terme de ce tome...

    J’ajouterais une petite critique envers les personnages secondaires. Je dois dire que certains d’entre eux m’ont passablement énervée par leur comportement prévisible, voir insupportable. Je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher l’histoire à ceux qui ne l’auraient pas encore découverte, mais le fait est que certaines situations m’ont par moment parues tellement grosses que je pouvais les prédire à des kilomètres (spoiler alert : il n’y a que moi qui ai trouvé son « meilleur ami » louche, dès le départ ?).

    Heureusement, ces éléments négatifs ont rapidement été mis aux oubliettes. La preuve étant que je ne retiens, pour finir, que du positif de ce roman qui fut pour moi un immense coup de cœur.

     

    Les différents tomes de la saga

      Couverture Kaleb, tome 3 : Fusion


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  • Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Ceux et celles qui me suivent depuis longtemps s'en souviendront peut-être, mais ce livre figurait dans ma Wishlist depuis de nombreux mois, notamment depuis sa sortie en VO où, déjà, il me faisait de l'oeil. Malheureusement, et vous comprendrez certainement pourquoi, il m'est difficile de vous donner mon avis puisqu'il s'est révélé être une énorme déception. Peut-être l'avais-je trop attendu, ou peut-être en attendais-je un peu trop ? J'ignore la raison de cette déception... A vrai dire, je mens en partie puisque je sais parfaitement ce qui m'a déplu dans cette histoire.

    En première position, et pas la moindre, les personnages. Ils sont fades à souhait, je dirais même creux, et tellement plats que ça déclenche une réelle frustration de lecture. On tourne en rond, les évènements s'enchaînent aussi platement que les personnages. Une disparition, un drame, un baiser, de l'énervement, de la musique, une semi-scène de c*l, etc. On apprend que très peu de choses sur la présence de Makie parmis les hommes, on ne comprends pas où l'auteur veut en venir. Beaucoup de questions demeurent également sans réponses : pourquoi cette seconde « partie »  de la ville existe-t-elle ? Qui sont ces « créatures », peuple d'origine du garçon ? Quel est le « pourquoi » de leur présence ? Quel est leur but ? Pourquoi ces « monstres » ont-ils  cette crainte du métal ? Les humains sont-ils au courant de ces enlèvement, si oui... Pourquoi ne font-ils rien pour réagir ? Trop d'incompréhension ! Trop de questions !

    Je suis réellement déçue de cette lecture parce que le concept était bon. Bon sang, qu'il était bon ! L'histoire changeait de tout ce que l'on peut trouver aujourd'hui dans les bibliothèques/librairies. Pas d'histoire d'invasion de zombie, d'amour cul-cul entre vampires/humain(e)s, de soumission sexuelle, etc.  Mais bien un principe d'échange intéressant et une multitude de détails qui auraient formés une formidable histoire : un monde souterrain, une hiérarchie dans/entre ces mondes, etc. Les cartes étaient là, l'auteur les avait en main et il ne lui restait plus qu'à les jouer intelligemment pour construire un jeu imparable  qui aurait renversé n'importe quel adversaire. Mais, manque de pot... Brenna Yvanoff à plutôt misé sur le bluff en nous envoyant de la poudre aux yeux... Et tout le monde le sait : une fois les paillettes en l'air, elles finissent toujours par retomber. Tel un château de cartes pris dans les courants d'air, le monde imaginé par l'auteur s'est effondré pour ne laisser qu'un grand sentiment de frustration.

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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  • La prophétie de Glendower de M. Stiefvater  452 pages | Black Moon

    « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater

     

    Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or, récemment, l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous dire une chose : ne lisez pas le résumé. Et si, malheureusement, ces lignes ne vous sont apparues que trop tard, alors ne vous fiez pas à la présentation en quatrième de couverte, car elle n’est pas représentative de son contenu.

    Il m’arrive régulièrement de me laisser tenter par l’illustration d’un livre, au détriment de son résumé que je ne lis que très rarement. Naturellement, ce livre n’a pas échappé à mon petit rituel de lectrice, puisque c’est la phrase en première page qui n’a pas manqué d’attirer ma curiosité. Mais cette phrase n’est en réalité qu’un élément superficiel de l’histoire et on ne sait finalement que très peu de chose sur le personnage « principal » de l’intrigue, à savoir Blue, et de cette malédiction qui semble peser sur ses frêles épaules. Fille de médium ayant la capacité d’accentuer les pouvoirs de sa famille, cette jeune fille me semblait être au cœur même de l’histoire, mais n’a finalement été qu’un pion sur l’échiquier de l’imagination de l’auteur.

    Maggie Stiefvater, que je connaissais déjà via « Sous le signe du scorpion » et « Les loups de Mercy Falls T01 », est réputée pour alterner les points de vue et « La prophétie de Glendower » n’a pas échappé à la règle puisque on a tantôt le récit de Blue, tantôt celui de Gansey, en passant par une flopée d’autres personnages, tous plus complexes les uns que les autres.

    J’avoue d'ailleurs avoir eu beaucoup de mal à comprendre et à entrer dans l’univers dépeint par l’auteur au tout début de ma lecture, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu : les prénoms choisis pour ses personnages sont nombreux, complexes et difficiles à retenir, d’autant plus lorsque l’on passe d’un personnage à l’autre. Ainsi, il m’a été difficile de me remémorer « qui était qui », et dans quel contexte il avait été évoqué pour la première fois.

    La seconde difficulté a été pour moi l’univers en lui-même parce qu'il est remplit de détails, de données à se rappeler, de magie et de lieux aux noms compliqués. Le fait est que l’auteur a su aller au bout de ses idées et n’a pas manqué d’étoffer son contenu pour en faire quelque chose de sensé, mais dans lequel on peut rapidement se perdre. Il m’aura donc fallu un certain temps pour me familiariser avec toutes ces petites choses qui en font finalement un contenu riche, digne d’être apprécié. 

    Au final, je ne peux dire qu’une seule chose : j’aime beaucoup le style de l’auteur et ces quelques petites choses ne sont finalement que des détails insignifiants qui n’entravent en rien la lecture. La lenteur est synonyme de la mise en place de l'univers et est donc nécessaire à la compréhension future de l'histoire. Je le redis, il faut simplement un certain temps d’adaptation, et une fois habitué à la plume de l’auteur, il devient aisé de se laisser prendre par l’histoire. Il me tarde d'ailleurs de me laisser couler dans le second tome de cette quadrilogie.  

     

    Les différents tomes de la saga 

    « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater

    Je me dois de vous informer : ce premier tome, bien qu'encore présent dans certaines libraires, ne sera pas réimprimé, tout comme le troisième tome ne devrait probablement jamais voir le jour en version française. Ainsi, si vous souhaitez démarrer cette saga, il vous faudra la continuer en version originale. Vous voilà prévenu(e)s... :-)


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  • « Le baiser de l'ange : tome 1 » d'Elizabeth Chandler.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 232   |   Editeur : Hachette Roman   |   Collection : Black Moon

    Challenge A&M

    Mon avis :

    Une histoire d'anges, de croyance et d'amour, soit un cocktail parfait pour un roman un peu fleur bleu. J'avais craint, au départ, que l'histoire ne soit trop mièvre, mais elle est dosée de telle façon qu'elle n'est pas trop pesante. On situe tout simplement l'histoire avec un amour naissant entre Ivy et Tristan, parfois un peu trop présente, sans toutefois alourdir le roman.

    Bien que le livre soit censé nous porter sur l'héroïne, j'ai d'avantage été attirée par les anecdotes concernant son petit frère, Philip. J'ai été touchée par son rôle d'entremetteur, en quelque sorte. Et j'ai surtout ris lorsque Tristan et lui se sont rencontrés pour la toute première fois. Ce n'est pas tout les jours que l'on peut savourer un chapitre aussi drôle et touchant en même temps ! Mais, je vous laisse le découvrir... J'ai tout de même été assez surprise par le déroulement, sa mise en situation un peu lente (mais ça passe encore) ou le fait que l'on gâche le plaisir dès les premières pages. On comprend dès le départ ce qu'il va advenir ou qui jouera le rôle le plus important dans toute cette histoire. On sait d'emblée quelle tournure va prendre ce roman. C'est dommage, certes, mais ce n'est qu'un premier tome et je dois avouer qu'une fois terminé, on ne peut qu'en vouloir d'avantage. On se languit de savoir quelle sera la suite des évènements et ce que Tristan va devoir entreprendre, par le biais de Philip, pour ouvrir les yeux de celle qu'il aime...

    Challenge A&M

           

    Challenge A&M

     


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