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Par Elyssandre le 30 Mai 2011 à 20:06
Nombre de pages : 232 | Editeur : Hachette Roman | Collection : Black Moon
Mon avis :
Ca y est, je viens de terminer le second tome, non sans une pointe de regret. Tout au long de ma lecture, je n'ai cessé de me poser mille et une questions sur les personnages. Pourquoi Gregory est-il ainsi ? Pourquoi Suzanne se comporte-t-elle de cette façon ? Que penser de cette situation ? Que cherche Tristan ? Pourquoi Ivy fait-elle ces cauchemars ? Je suis chamboulée, tout en étant mitigée sur l'avis que je peux avoir sur ce livre. Il n'est ni bon, ni mauvais, mais tout comme la première fois, j'ai trouvé ce livre trop emprunt d'amour, bien qu'il soit logique qu'il en retourne vu que la trame s’y base. J'ai été assez déçue par Ivy et par son attitude. De même pour plusieurs personnages que j'ai trouvés moins attachants, voir plus pesants. J'ai également constaté une forte répétition, notamment des paroles un peu fleur bleu (excusez moi, mais j'ai trouvé ça un poil agaçant au bout du compte). Oui, c'est un roman d'amour. Oui, c'est logique que l'on en parle. Mais quelle est l'utilité de répéter quinze fois la même chose ? On fini quand même par comprendre qui aime qui et pourquoi !
Enfin bref, passons au coté positif : Philip. Le petit frère de l'héroïne, bien plus présent dans ce second tome, m'a arraché bon nombre de sourires. Sans son intervention, je n’aurais peut-être pas aussi bien accroché au roman. C'est lui qui fait tout, qui apporte le charme de l'histoire, qui croit dur comme fer à Tristan. C'est lui qui protège Ivy. C'est lui qui m’apporte ce besoin de lire. Philip a beau être un personne secondaire, il n'en est pas moins mon favoris, aussi bien par sa présence que par ses croyances et ses dires. Il est drôle, tendre et attachant, je ne vois pas quoi ajouter. Si ce n’est, bonne lecture à tout ceux qui se décideront à lire ce second tome !
2 commentaires -
Par Elyssandre le 2 Juin 2011 à 17:56
Nombre de pages : 264 | Editeur : Hachette Roman | Collection : Black Moon
Mon avis :
Voici ce qui clôturera cette fameuse trilogie qu'est le « Le baiser de l'ange ». On y découvre une Ivy, plus têtue que jamais, un Tristan toujours aussi follement amoureux et un Philip encore plus attachant qu'à l'accoutumée. Comme les deux premiers tomes, j'ai tout particulièrement apprécié les interventions du petit frère d'Ivy. Ses apparitions m'ont permises de venir à bout de ce roman que j'ai trouvé long, lent et très répétitif. Les mots d'amours, trop présents, ont coulés à flot sur la majorité des pages. De la romance, des « Je t'aime », etc. à ne plus savoir quoi en faire. J'ai trouvé ça lourd, pesant. Plus d'une fois, j'ai pensé refermer ce roman mais l'envie d'en connaître la fin m'a forcée à continuer. Et quelle déception ! Une fois le coupable démasqué, je n'ai pas même levé un sourcil tant c'était évident. Dès le départ, on s'y attendait. Dès les premières pages du premier tome, j'ai trouvé cela flagrant. Il n'y a eu aucunes surprise et ce, bien que j'aie imaginé une fin bien différente que celle ci.
Au fil du roman, on découvre des personnages de moins en moins attachants que ce soit par leurs actes ou par leurs paroles. Tristan devient lassant dans son rôle d'amoureux transit, prêt à tout pour protéger celle qu'il aime. Suzanne devient hostile, austère, voir même pimbêche. Une vraie garce, pour dire clairement les choses. Gregory, lui, est à la fois doux et distant, tendre et étrange. Avec lui, on ne sait sur quel pied danser et cela devient très irritant au bout du compte. Quant aux autres... Je me passerais bien d'en parler. Certes, j’ai peut-être l’air un peu dure dans mes propos, mais une telle déception n’est pas discutable. Je n’ai pas aimé cette fin, cette conclusion qui, selon moi, fut trop simpliste et trop romantique. mais je n’en dirais pas plus, afin de ne pas vous dévoiler l’essentiel du bouquin. Sur ce, je ne peux que vous souhaiter une bonne lecture malgré tout. En espérant que ce troisième tome ne vous donnera pas cette impression de douche froide que j’ai ressentie une fois la dernière page entamée.
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Par Elyssandre le 9 Octobre 2012 à 20:59
Nombre de pages : 384 | Edition : Harlequin | Collection : Darkiss
J'ai l'impression que je ne suis pas en très bons termes avec les éditions Darkiss en ce moment. Et pour cause, le manoir des immortels est ma seconde déception dans cette maison d'édition. L'histoire me semblait pourtant prometteuse puisque j'affectionne tout particulièrement la mythologie... Sujet que j'ai finalement trouvé très peu présent dans cet ouvrage. Mais trêve de bavardages et tranchons plutôt dans le vif de l'avis !
Je dois dire que j'ai trouvé le début assez lent. On nous dépeint l'héroïne, Kath, une pauvre adolescente en proie au désarroi et sa mère gravement atteinte d'un cancer (oui, c'est triste, mais de là à larmoyer sur son sort durant les cinquante premières pages ?). Peu à peu, les chapitres se succèdent et laissent entrevoir ce qu'adviendra l'histoire, sans pour autant nous y plonger intégralement. On lit, porté par le courant, sans jamais briser la surface de l'ouvrage. Dommage... J'ai eu également beaucoup de mal à me faire aux personnages, je les ai trouvés creux, sans grande personnalité. Entre Ava (pimbêche du lycée qui change du tout au tout), James (le gars un peu étrange), Henry (prince plutôt... mou?) et la mère qui ne cesse de pousser sa fille vers le deuil alors qu'elle n'est pas encore morte... Je ne sais me l'expliquer, mais j'ai trouvé cela assez dérangeant et je n'ai pas su apprécier cet environnement.
De plus, sans me vanter, j'ai tout de suite compris où l'auteur voulait en venir et quel serait le rôle de chacun dans cette (més)aventure. L'intrigue ne va pas très loin, ne laisse pas non plus grandement place au mystère et cela m'a beaucoup déçue. J'avais eu nombreux échos positifs sur cette lecture, malheureusement, je ne fais pas partie de ceux qui ont été conquis par celle-ci. J'aurais préféré rencontrer plus de mythologie, en apprendre d'avantage sur les membres du conseils et les épreuves évoquées dans le résumé. Or, mis à part un sujet évoquant superficiellement la sphère mythologique, il n'y a pas grand chose d'autre à ajouter. Ce roman détail une histoire plutôt banale, au caractère plat, aux personnages creux et à l'intrigue évidente. Pour tout vous dire, je me suis traînée cette lecture tellement longtemps que me plonger dedans relevait pratiquement du calvaire et de la torture... Ce n'est pas ma faute... J'en attendais pourtant tellement plus !
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Par Elyssandre le 12 Juin 2014 à 18:49
Certains l'auront sans doute déjà remarqué, mais je préfère tout de même le préciser : je n'ai pas retranscrit la totalité du synopsis dans la présentation, parce que je considère qu'il donne un peu trop d'informations sur le contenu de l'histoire (c'est d'ailleurs l'une des choses que je reproche le plus souvent dans les maisons d'édition). Mais trêve de bavardages...
Lorsque j’ai commencé cette lecture, j’avais un bon pressentiment. Le titre « Multiversum » me semblait regorger de promesses et laissait présager bon nombre de choses surprenantes, à commencer par le lien invisible unissant nos deux héros. Cette connexion m’intriguait énormément et j’avais hâte de savoir quelle était son origine (n’ayant pas lu le synopsis, je demeurais dans le flou), mais aussi de savoir où l’auteur allait nous mener avec ce fil conducteur. Je m’attendais à beaucoup de choses, j’appréhendais les révélations et l’avancement des échanges entre Alex et Jenny. Et puis ce qui s’avérait être une réussite, s’est révélé être une petite déception…
Je mentirais en disant que l’histoire n’était pas bien ficelée. L’auteur à su nous mener là où il le voulait et ce, quand il le voulait en parsemant son livre de nombreuses péripéties et d’informations intéressantes. Mais cela n’a pas suffit. La relation entre les personnages principaux s’est peu à peu intensifiée pour devenir carrément mièvre à mon goût. Tout était lent au début, tout se découvrait sans pour autant nous submerger. Le rythme était bien et il y avait ce qu’il fallait de suspens pour nous donner envie de découvrir la suite. Et puis d’un coup, ce fut l’explosion. Tout s’est enchaîné avec une telle vitesse que je me suis un peu perdue dans le récit.
Le premier tiers, j’ai beaucoup apprécié l’histoire. La relation, bien qu’existante, n’était pas trop prenante. L’auteur entretenait la flamme en abordant d’autres « thèmes » tout aussi important. L’univers prenait forme sans que l’on ne soit enseveli sous une tonne d’informations. Le second tiers, j’ai commencé à décrocher. La connexion prenait tout son sens, mais peut-être pas de la façon dont je l’imaginais. Et puis il y a eu le dernier morceau où j’ai vraiment eu du mal. J’avais, certes, l’envie de connaître la suite, mais je n’étais pas convaincue par l’orientation du récit. Quant au final, il m’a vraiment déçue. Je ne sais pas comment l’expliquer… Je pense que j’en attendais tellement que j’ai fini par monter certaines barrières trop hautes. Barrières que, malheureusement, l'auteur n'a pas su palier.
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