• Fucked up de F.V. Estyer                           290 pages | Autoédité | 14 €

     

     

    Ash et Jev. Deux hommes élevés dans la violence.

    Deux êtres brisés. Deux âmes fusionnelles. Deux frères. Ils s'aiment. D'un amour interdit, d'un amour malsain. Ils s'aiment et se déchirent. Ils s'aiment à en crever. Mais, parfois, l'amour ne suffit pas. Parfois, l'amour peut nous bousiller. Parfois, l'unique manière d'échapper à cet amour... est la mort.

     

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Fucked up » de F.V. Estyer

    Ce livre s'adresse a un public averti :
    il contient un contenu sexuel explicite et aborde des thèmes difficiles/immoraux. 

    Je ne sais plus ce qui m'a poussé vers cette lecture. Peut-être une simple suggestion internet après m'être procuré « Forbidden » de Tabitha Suzuma, puisque le thème est assez similaire (inceste) ? Peut-être la couverture, à la fois simple et esthétique, qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil ? Ou bien encore peut-être encore est-ce dû au synopsis qui, bien qu'assez sombre, me semblait prometteur ? Mystère...

    Le fait est que j'ai entamé ce bouquin, non sans une certaine appréhension qui s'est malheureusement révélée justifiée.

    Pour cause : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à atteindre la dernière page. J'ai dû étaler ma lecture sur plusieurs semaines pour en venir à bout, non sans peine. Et quelle déception... C'est long, rébarbatif, décevant. Je ne sais pas ce que j'attendais de ce roman, mais certainement pas quelque chose d'aussi redondant et répétitif, ce qui est assez dommage puisque la plume de l'auteur est - à contrario - agréable. Sauf que voilà : les personnages se matraquent de « Je t'aime ! », « Moi aussi, mais c'est mal... » en permanence, tout du long, et ça devient vite lassant.

    Alors oui, la quatrième de couverture et le thème abordé annonçaient déjà un peu la couleur, mais tout de même ! J'ai vraiment eu l'impression de faire du surplace. Pire : de faire des aller-retour, d'espérer une prise de conscience ou une évolution... qui n'est jamais venue. Là où la relation de Maya et Lochan, dans « Forbidden » paraissait presque mignonne et découlait d'une certaine logique, celle de Ash et Jev m'a plutôt fait l'effet de quelque chose de glauque et de purement malsain. Juste glauque et malsain. C'est une relation toxique ponctuée de souffrance, de drogue, de scarifications et de sexe (en plus de scènes BDSM d'une saleté crasse). Et l'alternance des époques n'apporte strictement rien - de mon point de vue - à leur relation ou à l'histoire, comme si c'était là seulement pour étayer un peu le texte et ajouter quelques pages supplémentaires.

    Vous l'aurez compris : « Fucked up » n'était clairement pas fait pour moi, même si je pense quand même laisser une seconde chance à l'auteur en me tournant vers un autre de ses romans, lorsque je me serais remise de celui-ci.

    Je recommanderais plutôt ce livre aux personnes curieuses, qui n'ont pas peur de l'effet yoyo, d'être face à un récit statique et confronté à une fin malheureuse et prévisible. 

     

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  • Forbidden de Tabitha Suzuma                 534 pages | Milady (New Adult) | 19,90 €

    « Forbidden » de Tabitha Suzuma

    Maya et Lochan ne sont pas des adolescents comme les autres. Élevés par une mère alcoolique et instable, ils sont livrés à eux-mêmes et n’ont d’autre choix que d’élever seuls le reste de la fratrie. Forcés de devenir adultes plus tôt que prévu, ils se soutiennent dans l’adversité et finissent par tomber amoureux. Lochan se sent seul au monde, et Maya est la seule à pouvoir le comprendre. Conscient de la monstruosité de cet amour, Lochan est prêt à tout pour bâillonner le désir et les sentiments que sa sœur lui inspire.

    Mais comment résister alors que Maya a besoin de lui autant qu’il a besoin d’elle ? Est-ce un crime de s’aimer si fort ?

     

     

    Lecture coup de cœur                  

    Ce livre s'adresse a un public averti :
    Il aborde des thèmes difficiles/immoraux, dont l'inceste frère/sœur. 

    Ce livre a squatté ma wishlist un petit moment avant que je ne me décide - enfin - à l'en sortir... Et je regrette amèrement de ne pas l'en avoir extirpé plus tôt. Ce livre est une pépite. Un véritable coup de coeur. J'ai adoré chaque moment, chaque passage, chaque page. 

    Je ne pensais pas être aussi bouleversée par un bouquin ayant pour thème un sujet aussi tabou que l'inceste. J'imaginais encore moins éprouver autant de sympathie vis-à-vis des personnages et de leur relation qui, de part nos moeurs et coutumes, semble purement et simplement contre-nature. Et pourtant si... L'auteur a su retranscrire des points de vue, des situations et des états d'âmes qui laissent à la fois pantois et chamboulé. C'est peut-être malsain, anormal, mais j'ai adoré, du début à la fin.  

    Ce roman transpire de réalisme, de douceur, de tendresse, mais aussi de complexité, de questionnements et d'hésitations. Le style de l'auteure est incroyable. L'histoire est belle, tragique. On passe par diverses émotions et c'est dur de s'en remettre, de quitter ces pages et de "juste" passer à autre chose... C'est un roman unique qui fait réfléchir, même si son sujet reste répréhensible et hors la loi. A ne pas mettre entre toutes les mains, même si je vous encourage quand même vivement à sauter le pas sans a priori . 


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  • After de Anna Todd                            810 pages | Le Livre de Poche | 8,20 €

    Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé: de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux…

    Mais ça, c’était avant qu’il ne ne la bouscule dans le dortoir.

    Lui, c’est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé. Grossier, provocateur et cruel, c'est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé. Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle. Cet homme ingérable fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque… Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?

     

    Ce que j'en ai pensé                    

    En toute sincérité, ce roman fait - selon moi - partie de ces ouvrages qu'on essaie non pas parce qu'il nous a tapé dans l'oeil depuis un rayonnage de bibliothèque, mais bien parce que - tel un ovni - il débarque d'on-ne-sait-où pour se poser sur toutes les lèvres. Et oui, comme beaucoup, à force d'entendre les nombreux louanges à son égard... ma curiosité a été piquée au vif ! J'ai donc entamé la lecture de ce premier tome, sans avoir développé de quelconques attentes particulières, pour en ressortir plutôt surprise... Agréablement surprise. 

    Pour une fois, je n'ai pas été déçue de me plier à la majorité et de laisser sa chance à Anna Todd, bien qu'il m'aura quand même fallu du temps pour succomber au bouche à oreille... 

    Je ne vais pas y aller par quatre chemins : After est une pépite. Le personnage d'Hardin est juste... incroyable. Brut. Jaloux. Complexe. Le bad boy par excellence qui ferait fantasmer n'importe qui. Et l'histoire, même si elle est on ne peut plus simple, est juste incroyablement bien écrite. J'ai adoré. Du début, à la fin. Et même si le personnage de Tessa m'a parfois semblé insupportable, j'ai aimé suivre son évolution (et combien de fois ai-je pu l'envier et voulu être à sa place).

    Anna Todd a cette faculté de retranscrire des scènes olé-olé (oui, vous ne rêvez pas, j'ai bien écrit olé-olé) sans que ça ne soit vulgaire ou gênant. Certes, quelques passages font parfois monter la température, mais c'est toujours « juste ce qu'il faut » pour être érotique, sans tomber dans l'excès. C'est ça aussi qui m'a plus dans l'écriture de cette auteure. Et puis, elle ne s'arrête pas à ça. Son roman est plus complet, il y a des rebondissements, des réflexions, des questionnements... On se met facilement dans la tête de Tessa, on comprend ses doutes et ses envies. C'est une adolescente/jeune adulte et il est compréhensible de se poser des questions sur son quotidien et de succomber parfois à ses hormones... Aucune forme de jugement là-dedans. 

    En bref : After est parfait sur bien des points. Je ne vous ferais pas un avis détaillé pour les tomes suivants car ma lecture remonte à un moment et je peux déjà vous dire que la suite ne perd pas en intensité, que du contraire. J'ai adoré du premier au dernier tome de cette saga et c'est avec grand plaisir que je me replongerais dans un autre récit d'Anna Todd dans le futur, puisque sa plume m'a plus que conquise au travers de nos deux protagonistes.

    D'ailleurs, si vous avez des lectures à me conseiller dans le même genre, je suis preneuse ! 

    En ce qui concerne le film, mon avis est tout autre. Il est même diamétralement opposé. Je pense que c'est la pire adaptation que j'ai pu voir au cours de mes 28 années d'existence, et pourtant j'en ai vu des adaptations foireuses... C'est simple : dès la sortie du film, j'ai traîné monsieur au cinéma en lui promettant une histoire intéressante, des scènes un peu chaudes, des personnages bien développés... Après vingt minutes, j'étais prête à quitter la salle de projection avec un goût amer et un sentiment de culpabilité d'avoir contraint ma moitié à visionner cette purge. Les scènes osées sont pratiquement inexistantes, sinon fâdes. Hardin est sans saveur. Tessa est insupportable. L'histoire, sans queue ni tête. Rien ne va. Il n'y a pas d'alchimie entre les acteurs. Pas de tension entre les personnages.

    Sincèrement, le pire du pire dans cette adaptation, c'est Hardin. Tout ce qui faisait de lui un être complexe, indécis, attractif, ... Rien n'a été conservé. Je n'ai rien ressenti en visionnant cette adaptation, si ce n'est de la déception. Si vous souhaitez tenter l'aventure, allez-y en faisant totale abstraction du roman au risque de ne pas pouvoir l'apprécier... C'est un conseil d'amie.  

     

    Les différents tomes de la saga

        

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé


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  • Noah de Jesse Christen                         512 pages | Milady (Emma) | 9,99 €

    Romance MM

    Diagnostiqué asocial à treize ans, Noah s'efforce de se faire discret dans sa nouvelle école, après son renvoi mouvementé de la précédente. Sa dernière année de lycée, il la passe majoritairement à fuir les autres élèves, à se prendre la tête avec sa mère Dahlia, et à faire du skate. Les jours se suivent et se ressemblent tous, jusqu’à l’arrivée dans son paysage du nouveau prof de littérature, Ethan, qui paraît capable de voir au-delà de sa réputation difficile. Bientôt, Noah sent vaciller les barrières qu’il a érigées entre le monde et lui, mais est-ce une bonne idée pour l’élève comme pour le professeur de se laisser prendre à ce jeu risqué… ?



    Ce que j'en ai pensé                    

    « Noah », c’est l’histoire d’un adolescent « asocial », au passé un peu trouble et au présent pas toujours évident, qui donne l'étrange impression de subir sa vie, ce qui est tout à fait compréhensible lorsque l'on sait qu'il est incompris de tous, même de sa propre mère. Enfin... Jusqu'au jour où Ethan et son amour de la littérature débarquent dans sa vie.

    Ce synopsis relativement fleur-bleu laisse place à un contenu qui met un certain temps à démarrer et à se mettre en place. Il faut donc être assez patient pour comprendre où l'auteure veut nous amener. Et j’avoue que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l'intrigue au début, même si le choix de l'auteure m'a paru tout à fait justifié. Comme une manière de permettre au lecteur de se familiariser avec le décor, de savoir où il met les pieds et d'appréhender le fonctionnement de Noah, qui n'est pas toujours simple. 

    Une fois la plume de Jesse Christen apprivoisée, je dois reconnaître que j'ai passé un bon moment en compagnie de ses personnages, à la fois complexes et étrangement familiers. L'auteure à un style agréable, une bonne façon de dépeindre son univers et de décrire les pensées parfois brutes de Noah. En d'autres termes : j'ai adoré.

    Même si... Quelque petites choses m'ont titillée : le complexe du sauveur d'Ethan, l'âge de Noah, la relation plutôt malaisante par moments entre ces deux derniers, etc. Il faut dire que Jesse Christien est assez floue en ce qui concerne le professeur. Quel est son passé ? Ses sentiments ? Ses intentions ? Si je n’avais qu’un seul regret à formuler, ça serait d'ailleurs celui-ci : ne pas avoir eu plus d’éléments sur Ethan puisque, au final, on ne sait que très peu de choses sur cet homme. Un petit tome supplémentaire lui étant dédié aurait été accueilli avec enthousiasme pour ma part, juste histoire de le connaître davantage et de comprendre les rouages de son esprit, autrement qu'au travers des révélations de sa soeur.

    Concernant mes autres critiques, si vous parvenez à faire abstraction de ces menu-détails (l'âge et la relation prof/élève, par exemple), alors vous passerez probablement un agréablement moment. Le roman se laisse lire facilement, l'écriture est belle et l'histoire, un peu brute, dans le bon sens du terme. 

    En résumé : je dirais que « Noah » est une histoire sans prétention que j’ai bien aimée, même si la fin m’a un peu déçue (entre nous, je ne suis pas certaine de l'avoir comprise). Je n’aurais pas été contre quelques lignes supplémentaires ou la présence d’un petit épilogue pour conclure cette lecture en beauté et passer outre mon sentiment de frustration d'être restée sur ma faim. 

     

    D'autres livres écrits par l'auteur 

      


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  • 50 nuances plus sombres de EL James  710 pages | Le livre de poche | 7,90 €

    « Cinquante nuances de Grey [01] » de E. L. James


    T2 - Ne lisez pas le résumé si vous ne voulez pas être spoilé !

    Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister.

    Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Cinquante nuances de Grey [02] » de E. L. James

    Ne me demandez pas pourquoi j’y suis retournée après la douche froide du tome un. Ça doit être dû à des proches – malveillants – qui m’ont conseillée de ne pas rester sur ma première impression, m’assurant que la suite le surpassait (ou alors j’ai moi-même un penchant masochiste, allez savoir…).

    Et sincèrement, j’ai été plutôt surprise, même s’il y a des choses qui n’ont pas changées en cours de route : Ana m’a une fois de plus couru sur le haricot, quand elle ne m’a pas tapé sur le système. Elle est niaise, insipide, insupportable, peu crédible... Choisissez l’adjectif négatif que vous voulez, elles les endossent pour la plupart à elle seule.

    Quant à notre cher monsieur Grey, je dois dire qu’il m’a un peu plus intriguée dans ce second bouquin. Certes, je n’en ferais pas mon quatre heure, ni mon personnage favori, mais il a pris une dimension un peu plus "mystérieuse" qui m’a presque ravie (j’insiste sur le presque). En savoir un peu plus sur son histoire, c’était déjà bien plus intéressant que les pseudos-péripéties du premier livre, selon moi. Il faut dire qu’il ne se passait pas grand-chose dans ce dernier...

    Concernant la critique pure et dure, je reviendrais sur mon précédent commentaire : les clichés et les caricatures qui parsèment ce bouquin sont épouvantables. Il y a tellement de situations incongrues, de comportements inappropriés, de réflexions futiles. Tellement peu d’émotions pour un bouquin « érotique » (pornographique ?) qui se veut « romantique » ! 

    Et puis, entre nous, ça fait quand même approximativement 1400 pages que je me demande si Christian aurait eu autant de « charisme » s’il n'avait pas été milliardaire, mais garagiste au fin fond de la cambrousse et s’il n'avait pas habité dans un appartement luxueux, mais bien dans une caravane miteuse. La salle de jeu aurait été beaucoup moins classe, il faut se le dire (je dois probablement tenir cette idée farfelue d’une critique pêchée sur internet, mais reconnaissez-le : c’est tellement vrai).

    Me dire que cette saga tient probablement de la richesse et de l’esprit dérangé (ou torturé, comme vous voulez) d’un businessman et du soi—disant élan « romantique » d’une littéraire/journaliste écervelée est quelque chose qui m’impressionne, autant que cela me désole. Bravo l’auteure pour cet exploit contradictoire.

    Au final, ma critique est assez rude. J’ai pourtant trouvé que l’histoire était supérieure à la précédente, sans pour autant en faire un chef-d’œuvre. Je ne sais pas pourquoi je suis aussi tranchante. En soi, ce n’est pas un mauvais roman (même s'il est loin d'être bon pour autant), c’est juste un roman qui ne tient pas ses promesses parmi tant d’autres. Et à vrai dire, je ne comprends toujours pas son succès, ni l’engouement qu'il suscite. Personnellement, je n’ai pas été emballée, même si je n’ai pas non plus vraiment été déçue. Je m'attendais, une fois de plus, à autre chose. En tout cas, il se laisse lire, c'est l'une de ses seules qualités. 

     

    Les différents tomes de la saga

    « L'épreuve [02] » de James Dashner « L'épreuve [02] » de James Dashner « L'épreuve [02] » de James Dashner « Cinquante nuances de Grey [01] » de E. L. James

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé

     


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