L'équation de Arielle Héra 608 pages | Ebook (Amazon) | 7,03 €
Kelly a 18 ans et ne comprend rien aux maths. Quand elle rencontre Tyler Evans, le professeur remplaçant, c'est encore pire : elle se focalise uniquement sur son attirance pour lui, une attirance qui vire à l'obsession... Ce qui n'aurait dû rester qu'un fantasme d'adolescente dérive lorsqu'une variable imprévisible s'invite dans l'équation : Tyler lui-même. Le jeune homme de 24 ans, tatoué, cynique et subversif, n'a rien d'un professeur rigoureux à la morale inébranlable. Il aime jouer avec les règles plutôt que de les respecter... Et Kelly, elle, veut carrément les faire exploser. Entre paris audacieux, jeux indécents et promesses redoutables, l'élève et son professeur avancent sur un terrain glissant qui défie toutes les convenances. Mais les problèmes les plus difficiles à résoudre ne sont-ils pas aussi les plus excitants ?
Ce que j'en ai pensé
Ce livre s'adresse a un public averti : il contient des scènes à caractère érotique et aborde des thèmes difficiles.
Il m'aura fallu un certain temps pour comprendre et suivre le rythme de ce bouquin qui oscille entre passé, présent et veille du présent, tout en alternant les points de vue de Kelly et Tyler. Au début, il est compliqué de savoir où l'auteur veut en venir et d'assimiler ce choix de narration... Puis tout se met en place. Le thème est orignal, l'histoire relativement bien écrite et la plume de l'autrice, agréable.
Certes, ce n'est pas la lecture que j'imaginais, mais j'ai quand même passé un bon moment à travers ces lignes. Arielle Héra a su aborder des thèmes difficiles avec justesse et cohérence, sans tomber dans l'abus (sauf peut-être avec Tyler et ses jobs ) ou le malsain, bien qu'il s'agisse d'une romance élève/professeur. L'autrice a su manier le sujet pour ne pas choquer, ne serait-ce qu'en considérant et ajustant la différence d'âge entre les protagonistes, ou justifiant le statut de Tyler.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Kelly et ses excès démesurés, notamment en terme de jalousie/possessivité. On frôle la psychopathie, ce qui ne m'a étrangement pas dérangée. Ca colle assez bien au personnage : à la fois excentrique et sans limites.
Petit bémol toutefois sur la fin que j'ai trouvé un peu « Too much », sans vouloir rentrer dans les détails. Je regrette aussi de ne pas savoir le dénouement de la meilleure amie de Kelly. Quelques lignes pour clôturer son histoire ne m'auraient pas dérangée.
En conclusion : « L'équation » est un livre addictif, qui ne m'a toutefois pas transcendé, mais que je recommande à ceux qui souhaiteraient découvrir une romance professeur/élève abordée de manière développée et réfléchie.