• « Hantise » de Michelle Jaffe.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 157   |   Editeur : Hachette Roman   |   Collection : Black Moon

    Challenge A&M

    Mon avis :

    La première chose qui m'a attirée, dans ce bouquin, c'est sa couverture. Noire, sombre, promesse de bon nombre de choses. Du suspens, entre autre et du mystère. Il flotte autour de l'image, celle d'une jeune fille ou plutôt, d'une poupée de porcelaine. Son visage n'est pas apparent, mais tout comme sa couverture, cela semble être le présage d'une aventure enivrante. Le résumé, quant à lui, est assez évocateur. Il intrigue, transperce, enivre. Qu'est-il arrivé à cette jeune fille ? L'histoire éveille en nous, un instinct d'enquêteur.

    Le point positif de ce livre, c'est ce coté très mystérieux qui tourne autour du personnage principal, Jane. Elle se réveille dans une chambre d'hôpital avec, pour seul souvenir, le fait de s'être rendue dans une soirée. Puis plus rien, le trou noir. Des hématomes, des fractures, des écorchures. Une poupée de porcelaine, aux longs cheveux noirs, retrouvée dans un buisson. Petit à petit, Jane va tenter de raviver ses souvenirs. De se remémorer son trajet de la soirée à ce fameux accident. Que s'est-il passé ? Est-ce le coup du sort ? Un accident ? Un acte prémédité ? Ou, comme certains le laisse à penser, une tentative de suicide ? Le parcours va être long et éreintant pour cette jeune fille qui, jusqu'alors, ne s'occupait que de son apparence, des ses deux meilleures amies et de son petit copain, David. Comment se faire entendre, quand tout le monde vous croit fou ? Comment survivre, quand vous même, vous ne savez plus quoi penser ?

    Bon, j'arrêterais là pour ne pas vous en dire trop. Je peux toute fois vous affirmer une petite chose, c'est que le suspens est constant. L'histoire de l'héroïne nous prend à la gorge, nous submerge et nous emporte littéralement dans son univers. On ne peut détourner le regard des pages qui défilent, qui défilent... Et qui défilent encore jusqu'à ce que vous vous rendiez compte que c'est la fin. Le livre est terminé. La dernière page est tournée. Les doutes concernant les suspects sont constamment mis en doute. Le fait que nous soyons au même point que Jane n'aide pas. Tout au long du livre, on est obligé de penser comme elle, de réfléchir au même rythme que ses méninges affaiblies par le choc. Ses souvenirs reviennent peu à peu, mais à quel prix ? Dans le monde où la superficialité est maître, il faut savoir se méfier de tous et chacun. Et, dans des cas parfois extrême, parfois même de soit.

    « L'image est austère et pourtant étrangement belle. Au premier plan, à droite, un buisson. Au milieu, une fille. Elle a un joli visage, à demi caché par des cheveux noirs. Son corps est couvert d'entailles, une rivière de sang dégouline de sa tête. Ses lèvres sont entrouvertes, mais elle est incapable de parler. Ses yeux sont grand ouverts, mais ils ne voient rien. L'image ressemble à n'importe laquelle des photos que j'ai prises, à un détail près. Je suis sur la photo. La fille, c'est moi. »

    Challenge A&M


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique