Ce que j'en ai pensé
Je souhaite tout d'abord remercier le site Accros & Mordus, ainsi que les éditions du Riez pour ce partenariat.
Tout d'abord, je m'attaquerai sur le langage des personnages que j'ai trouvé parfois lourd et grossier. Le mot « dech » ne cesse d'être répéter à longueur de phrase et j'ai trouvé cela très dérangeant. Certes, le mot en lui même ne m'a pas spécialement choquée (certains livres m'ont habituée à bien pire), mais son utilisation abusive, elle, m'a particulièrement gênée, notamment au cours des toutes premières pages. Cela peut refroidir certains lecteurs, ce fut mon cas. Cependant, j'ai continué ma lecture pour rencontrer un nouveau problème : les décors.
J'ai beau les avoir trouvé très détaillés, bien construit et généralement bien imaginés, certains passages ne me laissaient pas réellement m'évader. J'entends par là que j'avais du mal à visualiser ces pièce futuristes, accessibles chez les Lagrangiens. Eloane est une monstruosité de technologie futuriste, de plateforme et de constructions surréalistes, parfois très dures à s'imaginer.
Cependant, les descriptions des planètes et de l'espace me donnaient tout simplement envie de m'y promener en toute liberté. Quant aux EVA, elles donnaient tout particulièrement envie de se rendre dans l'espace pour s'entourer d'étoiles.
Parmi ces points négatifs, j'ai toutefois apprécié une chose, non négligeable : le personnage de Maureen. Cette jeune fille que la vie n'a pas gâtée, accompagnée de son jeune robot, Beppie que j'ai également trouvé très attachant. L'adolescente est très courageuse et mature. Malgré ses problèmes, elle reste forte face à l'adversité. A aucuns moments elle ne baisse les bras. Elle garde la tête haute, quoi qu'il arrive. Ce sont ces caractéristiques que j'ai tout particulièrement appréciées chez ce personnage.
Quant à Richard, ce ne fut que lors de la présence de Maureen que je l'ai trouvé réellement intéressant. Il ne cesse de râler, de se plaindre, de crier à l'injustice dès le début du livre. J'ai trouvé cela très agaçant. Néanmoins, il ne cesse d'évoluer au fil des pages, pour devenir plus attrayant, plus attachant. Il devient plus brave en présence de Maureen et la guerre lui forge le caractère. Ce n'est pas négligeable. Cela apporte peu à peu de l'intérêt à ce personnage qui ne semblait pas en avoir au début.
Et puis, il y a Dinah, ce robot que rien n'arrête. Je l'ai trouvé très attachant par bien des aspects, telles que son intelligence, son indépendance et sa présence inévitable. Ses interventions apportaient un je-ne-sais-quoi d'indispensable au bouquin.
Mis à part ces quelques points, je souhaiterais féliciter monsieur Duval pour son imagination débordante et ses idées sur la robotique spatial, terrienne et futuriste. Le système de communication lagrangien était vraiment intéressant, ainsi que sont concept inattendu sur les hybrides (je vous laisse découvrir ce que c'est). Peut-être aurait-il pu cependant pousser le vice jusqu'au au niveau de ce même sujet (comprendra qui pourra).
Enfin, je terminerai avec un léger reproche concernant la fin du livre que j'ai trouvé un peu trop rapide. Les retrouvailles auraient peut-être pu prendre plus de pages, être plus détaillées, plus expliquées. Quant aux séparations, je les ai également trouvées trop brèves, presque avortées. On ne parle pratiquement pas des parents de Richard, ni de sa soeur. On ne nous en dit pas d'avantage sur le sort de Dinah ou de Théodoros qui disparaît littéralement en cours de lecture (où est-il donc passé ?) !
En résumé : Il y a quelques petites choses qui auraient pu être améliorées, d'où mon 03 sur 05, cependant cette lecture reste... Eh bien, une très bonne lecture que je conseillerais plutôt aux adolescents de plus de quinze ans pour le langage parfois complexe sur la robotique, etc.