• La renaissance de Gemma Malley              224 pages| Hélium | 15,50 €

    « La révélation [03] » de Gemma Malley


    T03 - Ne lisez pas si vous ne voulez pas être spoilé !

    Royaume-Uni 2142.

    Peter et Anna coulent des jours tranquilles en Ecosse avec leur fille Molly, vivant à une adresse secrète pour leur protection.

    Pendant ce temps à Londres, un événement affole la puissante société Pincent Pharma qui commercialise les pilules de Longévité: une étrange épidémie provoque la mort subite de centaines, puis de milliers de gens semant consternation et affolement dans cette société qui avait occulté toute idée de mort...

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Ne t'attache pas » de Morgane Bicail

    Ayant découvert le premier tome, il y a de cela quelques années déjà, et l'ayant fortement apprécié à l'époque, je m'étais lancée au défi de continuer cette saga dès sa prochaine sortie. J'ai donc vu le second tome défilé sous mes yeux plus rapidement que je ne l'aurais cru, jusqu'à tomber sur ce troisième et dernier tome, que je n'espérais plus. Ce fut une longue attente qui ne m'a pas particulièrement permis de me souvenir de chaque détails, ni même de l'histoire d'ailleurs...

    J'ai lu ce dernier livre, non sans une pointe d'exaspération envers les personnages. Anna, que j'avais trouvé si forte à l'époque, n'était plus que l'ombre d'elle même. Une mère de famille, qui vit sa vie sans se poser de question sur le monde extérieur. Elle vit sa vie, protège ses petits et cela lui convient parfaitement. Peter, quant à lui, n'était plus le même qu'autrefois non plus. Il n'est devenu qu'un père rêveur, qui cherche à retrouver cette petite pointe d'adrénaline qui le tenaillais autrefois, mais qui ne parvient qu'à déclencher des étincelles.

    L'histoire en elle même n'est qu'une succession de déceptions. Des passages sans intérêts, entrecoupés de scènes à la fois décevantes, mais aussi quelques fois intéressantes, bien que prévisibles. Car oui, j'ai trouvé l'histoire très prévisible. Tout comme j'ai trouvé inintéressant le personnage de Sheila. Elle qui, pourtant, avait un rôle si prenant dans les livres précédant. La seule chose que j'ai trouvé un brin intéressant dans ce dernier tome, ce n'est autre que les scènes où Jude intervenait. Cela, mais aussi les scènes décrivant la maladie. Les maux dont souffre la population et la manière dont Richard Pincent retourne la situation en sa faveur. Mais je n'en dirais pas plus, je vous laisse découvrir ce qui clôturera cette fameuse trilogie.

     

    Les différents tomes de la saga

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    1 commentaire
  • « Delirium : tome 1 » de Lauren Oliver.


     Nombre de pages : 452   |   Editeur : Hachette   |   Collection : Black Moon

    Que dire sur ce livre, mis à part qu'il est absolument extraordinaire ?! Je n'ai jamais rien lu de tel, auparavant. L'écriture est tellement belle, si fluide... Tellement agréable ! Quant à l'histoire, elle est tout simplement bouleversante. J'ai même versé quelques larmes au cours de ma lecture, chose qui ne m'était jamais arrivé avant !

    Ce récit nous propulse dans la vie de Lena, une fille ordinaire qui n'est pas spécialement belle, mais qui n'est pas moche pour autant. C'est une adolescente qui ne vit que pour une chose : Le protocole. Une opération qui vous délivre du mal. Une intervention qui vous délivre de l'Amor Deliria Nervosa ou, plus simplement, de l'amour. Car oui, l'amour est un mal. Pire, c'est un fléau. Il vous rend fou et conduit forcément à la mort. Le livre des trois S le dit. L'amour, c'est la mort. Roméo et Juliette en sont la preuve. Sa mère en est la preuve. Seul le protocole peut changer les choses. Seul le protocole, peut sauver l'espèce humaine... C'est ce qu'elle pense. Ce qu'elle croit... Jusqu'au jour des évaluations. Les labos, le froid, la peur... Et ça. D'un coup, son monde s'ébranle. D'un coup, sa vie s'effondre.

    Lena est un personnage exceptionnel. Elle vit sa vie, se pose des questions, hésite et fait des choix parfois cruciaux. On vit à travers elle. On voit le futur, tel qu'il pourrait être et on ne peut qu'être effrayé par ce monde où l'amour n'existe pas. Cette perspective d'une existence sans sentiments. Pire, un monde où une mère ne peut consoler son enfant si il se blesse. Un monde où on n'entendra jamais personne dire je t'aime à personne et où la poésie est strictement proscrite...

    Je ne peux que vous conseiller cette lecture car, bien qu'elle soit un peu lente durant les premières pages, la tension ne cesse de nous agripper la poitrine jusqu'aux dernières pages entamées. Et sérieusement, la fin ne pourrait que vous surprendre...

      


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  • Les pousse-pierres d'Arnaud Duval             480 pages | Editions du Riez

    « Les pousse-pierres » d'Arnaud Duval

    En 2170, l'humanité est coupée en deux.
    Les communautés spatiales imposent leur volonté aux terriens et aux conglomérats qui ont remplacés les états. Les terriens sont cantonnés à la surface d'une planète dont les ressources s'amenuisent. Maureen O'Garret est une jeune « pousse-pierres », ces protecteurs de l'espace qui opèrent dans la Ceinture d'Astéroïdes. Son vaisseau est détruit dans un accident dramatique et incompréhensible. Dans le même temps, les parents de Richard Trévise fuient la Terre en catastrophe sous le coup d'une accusation d'espionnage. Derrière ces évènements, il y a un plan : celui des Corporations Terriennes qui ne supportent plus leur mise à l'écart. Une guerre se prépare. Maureen et Richard, deux adolescents issus de monde que tout sépare, vont croiser leurs destins et jouer un rôle décisif dans un conflit à l'échelle du système solaire.

     

      

    Ce que j'en ai pensé                    « Ne t'attache pas » de Morgane Bicail

    Je souhaite tout d'abord remercier le site Accros & Mordus,
    ainsi que les éditions du Riez pour ce partenariat.

    Tout d'abord, je m'attaquerai sur le langage des personnages que j'ai trouvé parfois lourd et grossier. Le mot « dech » ne cesse d'être répéter à longueur de phrase et j'ai trouvé cela très dérangeant. Certes, le mot en lui même ne m'a pas spécialement choquée (certains livres m'ont habituée à bien pire), mais son utilisation abusive, elle, m'a particulièrement gênée, notamment au cours des toutes premières pages. Cela peut refroidir certains lecteurs, ce fut mon cas. Cependant, j'ai continué ma lecture pour rencontrer un nouveau problème : les décors.

    J'ai beau les avoir trouvé très détaillés, bien construit et généralement bien imaginés, certains passages ne me laissaient pas réellement m'évader. J'entends par là que j'avais du mal à visualiser ces pièce futuristes, accessibles chez les Lagrangiens. Eloane est une monstruosité de technologie futuriste, de plateforme et de constructions surréalistes, parfois très dures à s'imaginer.

    Cependant, les descriptions des planètes et de l'espace me donnaient tout simplement envie de m'y promener en toute liberté. Quant aux EVA, elles donnaient tout particulièrement envie de se rendre dans l'espace pour s'entourer d'étoiles.

    Parmi ces points négatifs, j'ai toutefois apprécié une chose, non négligeable : le personnage de Maureen. Cette jeune fille que la vie n'a pas gâtée, accompagnée de son jeune robot, Beppie que j'ai également trouvé très attachant. L'adolescente est très courageuse et mature. Malgré ses problèmes, elle reste forte face à l'adversité. A aucuns moments elle ne baisse les bras. Elle garde la tête haute, quoi qu'il arrive. Ce sont ces caractéristiques que j'ai tout particulièrement appréciées chez ce personnage.

    Quant à Richard, ce ne fut que lors de la présence de Maureen que je l'ai trouvé réellement intéressant. Il ne cesse de râler, de se plaindre, de crier à l'injustice dès le début du livre. J'ai trouvé cela très agaçant. Néanmoins, il ne cesse d'évoluer au fil des pages, pour devenir plus attrayant, plus attachant. Il devient plus brave en présence de Maureen et la guerre lui forge le caractère. Ce n'est pas négligeable. Cela apporte peu à peu de l'intérêt à ce personnage qui ne semblait pas en avoir au début.

    Et puis, il y a Dinah, ce robot que rien n'arrête. Je l'ai trouvé très attachant par bien des aspects, telles que son intelligence, son indépendance et sa présence inévitable. Ses interventions apportaient un je-ne-sais-quoi d'indispensable au bouquin.

    Mis à part ces quelques points, je souhaiterais féliciter monsieur Duval pour son imagination débordante et ses idées sur la robotique spatial, terrienne et futuriste. Le système de communication lagrangien était vraiment intéressant, ainsi que sont concept inattendu sur les hybrides (je vous laisse découvrir ce que c'est). Peut-être aurait-il pu cependant pousser le vice jusqu'au au niveau de ce même sujet (comprendra qui pourra).

    Enfin, je terminerai avec un léger reproche concernant la fin du livre que j'ai trouvé un peu trop rapide. Les retrouvailles auraient peut-être pu prendre plus de pages, être plus détaillées, plus expliquées. Quant aux séparations, je les ai également trouvées trop brèves, presque avortées. On ne parle pratiquement pas des parents de Richard, ni de sa soeur. On ne nous en dit pas d'avantage sur le sort de Dinah ou de Théodoros qui disparaît littéralement en cours de lecture (où est-il donc passé ?) !

    En résumé : Il y a quelques petites choses qui auraient pu être améliorées, d'où mon 03 sur 05, cependant cette lecture reste... Eh bien, une très bonne lecture que je conseillerais plutôt aux adolescents de plus de quinze ans pour le langage parfois complexe sur la robotique, etc. 


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