Le petit monde littéraire d'une accro de lecture
Par Elyssandre
Petite philosophie... de Maxime Coulombe 152 pages | PUF | 13 € Les zombies sont partout, au cinéma, à la télévision, dans nos rues, chez notre libraire. Grotesques et terrifiants, ils pourraient n’être qu’une tendance kitsch, un divertissement à la mode. Derrière sa démarche traînante et ridicule se cache pourtant une figure symptomatique de notre époque. Peur de l’épidémie ou fantasme de la catastrophe, aliénation moderne ou fascination pour la violence : le zombie et le monde apocalyptique qu’il crée nous parlent d’abord, intimement, de nous-mêmes.Par l’obscène exhibition de la mort, l’ultime tabou de la société occidentale, il brise les limites de la condition humaine : celles de la conscience, de la vie, de la civilisation. Mais surtout, il trahit un fantasme émergeant dans notre culture, celui d’en finir. Merci au site Babelio, ainsi qu'à la maison d'édition pour ce bouquin. Ce que j'en ai pensé Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi ce livre parmi ceux qui nous étaient proposés. J'ignore ce qui m'a poussée à le sélectionner lui, plutôt qu'un autre. C'est peut-être mon instinct, ma curiosité, le fait de vouloir comprendre l'origine de ce phénomène répandu et pourtant si secret... Un assemblage de raisons qui sont venues à bout de la mienne. A peine l'avais-je en ma possession que je me suis mise à le dévorer. C'est un livre assez petit, avec une écriture plutôt large, qui donnerait presque l'impression de pouvoir l'entamer en quelques heures... Mais c'est une grave erreur. Ce livre est un assemblage de pensées, de théories, de concepts parfois difficiles à assimiler. Pour s'immerger complètement dans cette lecture, je vous conseillerais un endroit plutôt calme et un esprit complètement ouvert, à l'abri des distractions. Ce livre est, comme son titre l'indique, un condensé de philosophie, ce pourquoi une totale disponibilité est nécessaire. Voulant me montrer plus forte que l'environnement, j'ai parfois tenté de l'avancer dans les transports en commun, sans y parvenir. Je devais alors relire plusieurs fois la même phrase pour parvenir à en comprendre le sens et je trouve ça plutôt dommage. Il y a énormément d'explications, de notes en bas de page renvoyant à d'autres textes, ce qui forme parfois un joyeux méli-mélo difficile à décrypter. Si je devais faire un reproche, ce serait probablement sur le contenu. Je trouve dommage qu'il ne soit pas plus explicite, que le texte ne soit pas plus adapté aux lecteurs "novices" en philosophie. Connaître les origines de ce phénomène m'a beaucoup plu, mais je l'aurai davantage apprécié s'il m'avait été donné de le comprendre plus aisément. Un nombre plus important de lecteurs pourrait également être touché avec un texte plus abordable et un choix lexical plus aisé, mais ce n'est ici qu'un avis personnel. Pour revenir sur une note un peu plus positive : je dois dire que je ne peux que vous conseiller cet ouvrage. Malgré un texte un peu compliqué par moments, le contenu reste attractif et, avec une concentration suffisante, accessible. Je terminerais en adressant un grand bravo à Maxime Coulombe pour avoir prit la peine de faire des recherches sur ce sujet et les avoir réunies en un seul exemplaire pour nous faciliter la découverte des origines d'un tel phénomène de mode. Ce sont des explications très agréables à découvrir sur un sujet pourtant si curieux... « Violence, abrutissement, cannibalisme : le zombie se comporterait ainsi car son cerveau serait réduit à son plus simple appareil. [...] Au plus profond du cerveau de l'homme logeraient de terribles pulsions agressives, une violence première que la civilisation maintiendrait en cage et dissimulerait. »
Les zombies sont partout, au cinéma, à la télévision, dans nos rues, chez notre libraire. Grotesques et terrifiants, ils pourraient n’être qu’une tendance kitsch, un divertissement à la mode. Derrière sa démarche traînante et ridicule se cache pourtant une figure symptomatique de notre époque. Peur de l’épidémie ou fantasme de la catastrophe, aliénation moderne ou fascination pour la violence : le zombie et le monde apocalyptique qu’il crée nous parlent d’abord, intimement, de nous-mêmes.Par l’obscène exhibition de la mort, l’ultime tabou de la société occidentale, il brise les limites de la condition humaine : celles de la conscience, de la vie, de la civilisation. Mais surtout, il trahit un fantasme émergeant dans notre culture, celui d’en finir.
Merci au site Babelio, ainsi qu'à la maison d'édition pour ce bouquin.
Ne me demandez pas pourquoi j'ai choisi ce livre parmi ceux qui nous étaient proposés. J'ignore ce qui m'a poussée à le sélectionner lui, plutôt qu'un autre. C'est peut-être mon instinct, ma curiosité, le fait de vouloir comprendre l'origine de ce phénomène répandu et pourtant si secret... Un assemblage de raisons qui sont venues à bout de la mienne.
A peine l'avais-je en ma possession que je me suis mise à le dévorer. C'est un livre assez petit, avec une écriture plutôt large, qui donnerait presque l'impression de pouvoir l'entamer en quelques heures... Mais c'est une grave erreur. Ce livre est un assemblage de pensées, de théories, de concepts parfois difficiles à assimiler. Pour s'immerger complètement dans cette lecture, je vous conseillerais un endroit plutôt calme et un esprit complètement ouvert, à l'abri des distractions.
Ce livre est, comme son titre l'indique, un condensé de philosophie, ce pourquoi une totale disponibilité est nécessaire. Voulant me montrer plus forte que l'environnement, j'ai parfois tenté de l'avancer dans les transports en commun, sans y parvenir. Je devais alors relire plusieurs fois la même phrase pour parvenir à en comprendre le sens et je trouve ça plutôt dommage. Il y a énormément d'explications, de notes en bas de page renvoyant à d'autres textes, ce qui forme parfois un joyeux méli-mélo difficile à décrypter.
Si je devais faire un reproche, ce serait probablement sur le contenu. Je trouve dommage qu'il ne soit pas plus explicite, que le texte ne soit pas plus adapté aux lecteurs "novices" en philosophie. Connaître les origines de ce phénomène m'a beaucoup plu, mais je l'aurai davantage apprécié s'il m'avait été donné de le comprendre plus aisément. Un nombre plus important de lecteurs pourrait également être touché avec un texte plus abordable et un choix lexical plus aisé, mais ce n'est ici qu'un avis personnel.
Pour revenir sur une note un peu plus positive : je dois dire que je ne peux que vous conseiller cet ouvrage. Malgré un texte un peu compliqué par moments, le contenu reste attractif et, avec une concentration suffisante, accessible. Je terminerais en adressant un grand bravo à Maxime Coulombe pour avoir prit la peine de faire des recherches sur ce sujet et les avoir réunies en un seul exemplaire pour nous faciliter la découverte des origines d'un tel phénomène de mode. Ce sont des explications très agréables à découvrir sur un sujet pourtant si curieux...
« Violence, abrutissement, cannibalisme : le zombie se comporterait ainsi car son cerveau serait réduit à son plus simple appareil. [...] Au plus profond du cerveau de l'homme logeraient de terribles pulsions agressives, une violence première que la civilisation maintiendrait en cage et dissimulerait. »
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