• Alive de Scott Sigler                                 463 pages | Lumen | 15 €

    « Alive [01] » de Scott Sigler

    Em se réveille dans les ténèbres, seule, entravée dans un espace confiné qui ressemble à un sarcophage. Elle sait que c’est le jour de son anniversaire mais… c’est tout. Elle ne se rappelle ni son nom, ni ce qu’elle a fait la veille, ni le visage de ses parents. Elle n’y comprend absolument rien. Lorsqu’elle parvient à se libérer de ce piège, elle découvre, autour d’elle, onze autres cercueils. Une initiale et un nom de famille sont gravés sur chaque sarcophage.
    La jeune fille prend la tête du petit groupe d’adolescents – qui pensent tous avoir 12 ans, mais qui en paraissent plutôt 17 – et découvre un labyrinthe de couloirs poussiéreux, constellés par endroits d’ossements. Où se trouvent-ils ? Y a-t-il d’autres survivants ? Qui sont-ils ? Et surtout : quels sont ces étranges symboles qui marquent leur front ?



    Ce que j'en ai pensé                    « Alive [01] » de Scott Sigler

    En toute franchise, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Je trouvais que l'auteur mettait trop de temps à rentrer dans le vif du sujet, voire qu'il s'amusait peut-être un peu trop à dépeindre des détails que je trouvais sans importance. Je n'ai pas, non plus, toujours su visualiser l'univers dans lequel nos héros évoluaient. J'ai trouvé que certaines choses étaient trop complexes que pour pouvoir prendre forme dans mon esprit et, entre nous, il n'y a rien de plus agaçant que de ne pas pouvoir imaginer l'environnement des « héros » lorsqu'une histoire nous captive... De plus, j'ai quelque peu regretté d'avoir compris où l'auteur voulait en venir avant même d'avoir atteint la moitié du livre. La « chute » me semblait évidente, que ce soit par les petits détails amenés ici et là, ou par les commentaires et les idées émises par les cercles-crocs (pardonnez-moi si je me trompe)

    Malgré ces quelques détails, la lecture a été pour moi plus que plaisante. J'ai beaucoup aimé Em, quoi qu'elle m'insupportait un peu par moments, en sachant pourtant pertinemment que j'aurai réagi de la même façon dans certaines situations. C'est d'ailleurs sa personnalité et ses choix qui m'ont permis de me mettre aussi facilement à sa place, ce qui est, selon moi, un point positif.

    J'ai également beaucoup apprécié Bishop et son coté sauvage, oserai-je même dire primitif par instants. C'est un garçon très captivant qu'il me tarde de retrouver dans le second tome, tout comme O'Malley, que j'ai cependant moins aimé. Trop sérieux, trop calme. Il y a ce je-ne-sais-quoi dans son attitude qui m'a quelque peu dérangée, mais qui m'a aussi intriguée. Ce que j'ai surtout apprécié dans ce bouquin, c'est la richesse des personnages. Ils sont nombreux, certes, mais chacun à une personnalité qui lui est propre, ce qui est quelque chose de très appréciable puisqu'il est ainsi aisé de s'identifier à l'un d'entre eux et, par la même occasion, de vouloir connaître les dénouements de cette aventure fantastique. 

    Quoi qu'il en soit, je ne suis pas déçue par cette lecture, malgré la complexité des détails et la « facilité » dans l'histoire. J'aurai souhaité en savoir un peu plus sur les symboles évoqués dans le résumé, ainsi que sur la raison de leur présence dans ces « sarcophages » puisque, bien que certains éléments soient amenés, le sujet reste relativement flou une fois la dernière page tournée. J'attends de voir ce que l'auteur nous réserve dans le prochain tome, en espérant qu'il répondra à quelques unes des questions que je me pose. 

     

    Les différents tomes de la saga

    « Alive [01] » de Scott Sigler « Alive [01] » de Scott Sigler « Alive [01] » de Scott Sigler


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  • La toute première fois de Lauren Strasnick    288 pages | Wiz | 5 €

    « La toute première fois » de Lauren Strasnick

     


    C'est la toute première fois que je pleure pour un rien, que je fais l'amour sans y avoir songé une seconde avant, que je me dispute à tort et à travers, que je mens sans ciller à mon meilleure ami...

    Mais si tout cela m'arrive à moi, Holly, c'est pour une raison très précise qui ne me fait pas sauter au plafond, loin de là. Tout ça me tombe dessus car c'est la toute première fois que je suis amoureuse... Enfin, je crois. 

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    « La toute première fois » de Lauren Strasnick

    La couverture me semblait être la promesse silencieuse d’une histoire intéressante, encouragée par un résumé tant parlant, qu’intriguant. Et je pense que ma note aurait pu être plus généreuse, si seulement la plume de l’auteur ne m’avait pas tant déconcertée. Parce que oui, le mot est bien choisi : j’ai été déconcertée par ce livre. Le sujet était pourtant bien trouvé, alliant le deuil, l'amour et la complexité de l’adolescence et de l’amitié... Des petites choses déjà exploitées par d’autres, mais jamais de cette façon-là. Et entre nous, je pense que si l’auteur avait travaillé « La toute première fois » autrement, j’aurais pu être véritablement conquise. 

    Mais ce ne fut pas le cas. Je n’ai pas apprécié le style de l’auteur, ni la manière dont elle approchait les choses. Le contenu, bien que prometteur, n’était pas assez riche à mon goût, ni même assez prenant, puisque je n’ai pas su entrer dans l’histoire. Le personnage de Holly m'a énervée, plus qu'elle ne s'est attiré ma sympathie. Quant aux personnages masculins… Et bien ils ne m’ont pas marquée davantage, oserais-je même dire qu'ils m'ont laissée de marbre.

    Lauren Strasnick nous jette dans son imaginaire dès les premiers lignes, sans préambule, ni autres formes de procès, et je dois dire que cela ne m'a pas particulièrement plu, puisqu'on ne sait finalement que très peu de choses lorsque l'on démarre la lecture. Le choix de la narration m'a également quelque peu dérangée : on passe d'un événement à un autre sans explications, sans parfois même de continuité, et c'est quelque chose de relativement dérangeant. Je ne sais pas comment l'expliquer... je sais juste que ce style m'a déplu et que j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire, d'autant plus que - comme dit plus haut - je n'ai pas particulièrement éprouvé de sympathie pour Holly. 

    Au-delà de ça, j'ai trouvé que l'auteur choisissait parfois la voie de la facilité, et l'exemple le plus flagrant n'est autre que la fin, puisque j'ai véritablement été déçue de la manière donc le livre s'achevait, comme si l'auteur avait décidé de bâcler son contenu en empruntant justement cette voie. Après m'être farcie 280 pages, je devais certainement m'attendre à quelque chose de plus, bien que cette chose ne se soit malheureusement jamais manifestée...

    Je n’aime pas critiquer un livre de cette manière parce que j’estime qu’un auteur met du temps à mettre de l'ordre dans ses idées, avant de les formuler dans le but de publier un contenu qu'il jugerait digne de ses lecteurs. Mais le fait est que je n’ai pas apprécié cette lecture et que je m'efforce de vous en expliquer les raisons. Je tiens évidemment à préciser que c'est mon avis personnel, et que vous pourriez donc être surpris par cette lecture si vous lui laissez l'opportunité de vous atteindre. Je ne peux que vous encourager à vous forger votre propre opinion, en espérant simplement que cette lecture vous plaira davantage qu'à moi. 


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  • La prophétie de Glendower de M. Stiefvater  452 pages | Black Moon

    « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater

     

    Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or, récemment, l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous dire une chose : ne lisez pas le résumé. Et si, malheureusement, ces lignes ne vous sont apparues que trop tard, alors ne vous fiez pas à la présentation en quatrième de couverte, car elle n’est pas représentative de son contenu.

    Il m’arrive régulièrement de me laisser tenter par l’illustration d’un livre, au détriment de son résumé que je ne lis que très rarement. Naturellement, ce livre n’a pas échappé à mon petit rituel de lectrice, puisque c’est la phrase en première page qui n’a pas manqué d’attirer ma curiosité. Mais cette phrase n’est en réalité qu’un élément superficiel de l’histoire et on ne sait finalement que très peu de chose sur le personnage « principal » de l’intrigue, à savoir Blue, et de cette malédiction qui semble peser sur ses frêles épaules. Fille de médium ayant la capacité d’accentuer les pouvoirs de sa famille, cette jeune fille me semblait être au cœur même de l’histoire, mais n’a finalement été qu’un pion sur l’échiquier de l’imagination de l’auteur.

    Maggie Stiefvater, que je connaissais déjà via « Sous le signe du scorpion » et « Les loups de Mercy Falls T01 », est réputée pour alterner les points de vue et « La prophétie de Glendower » n’a pas échappé à la règle puisque on a tantôt le récit de Blue, tantôt celui de Gansey, en passant par une flopée d’autres personnages, tous plus complexes les uns que les autres.

    J’avoue d'ailleurs avoir eu beaucoup de mal à comprendre et à entrer dans l’univers dépeint par l’auteur au tout début de ma lecture, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu : les prénoms choisis pour ses personnages sont nombreux, complexes et difficiles à retenir, d’autant plus lorsque l’on passe d’un personnage à l’autre. Ainsi, il m’a été difficile de me remémorer « qui était qui », et dans quel contexte il avait été évoqué pour la première fois.

    La seconde difficulté a été pour moi l’univers en lui-même parce qu'il est remplit de détails, de données à se rappeler, de magie et de lieux aux noms compliqués. Le fait est que l’auteur a su aller au bout de ses idées et n’a pas manqué d’étoffer son contenu pour en faire quelque chose de sensé, mais dans lequel on peut rapidement se perdre. Il m’aura donc fallu un certain temps pour me familiariser avec toutes ces petites choses qui en font finalement un contenu riche, digne d’être apprécié. 

    Au final, je ne peux dire qu’une seule chose : j’aime beaucoup le style de l’auteur et ces quelques petites choses ne sont finalement que des détails insignifiants qui n’entravent en rien la lecture. La lenteur est synonyme de la mise en place de l'univers et est donc nécessaire à la compréhension future de l'histoire. Je le redis, il faut simplement un certain temps d’adaptation, et une fois habitué à la plume de l’auteur, il devient aisé de se laisser prendre par l’histoire. Il me tarde d'ailleurs de me laisser couler dans le second tome de cette quadrilogie.  

     

    Les différents tomes de la saga 

    « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater « La prophétie de Glendower [01] » de Maggie Stiefvater

    Je me dois de vous informer : ce premier tome, bien qu'encore présent dans certaines libraires, ne sera pas réimprimé, tout comme le troisième tome ne devrait probablement jamais voir le jour en version française. Ainsi, si vous souhaitez démarrer cette saga, il vous faudra la continuer en version originale. Vous voilà prévenu(e)s... :-)


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  • / ! \ Ne regardez pas la bande-annonce si vous ne voulez pas être spoilé / ! \

    « Divergent [02] » de Veronica Roth

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

    Ce second livre est de loin, comme de près, le meilleur tome de cette saga. Et je vous parle en toute connaissance de cause, puisqu'au moment où je vous écris ces lignes, le troisième et dernier livre m'est déjà passé entre les mains. 

    Le fait est que « Insurgés » m'a semblé plus travaillé, plus approfondit, oserais-je même dire plus aboutit. L'histoire prend enfin une tournure intéressante, d'autant plus que l'action prend une part plus importante et permet ainsi de s'immerger plus facilement dans la lecture. Tris m'a également semblé plus mature, plus travaillée, tout comme les autres personnages dont les personnalités et les récits de vie m'ont parus plus intrigants. Entre nous, j'ai eu un très gros coup de coeur pour le personnage de Peter, allez savoir pourquoi... 

    Outre les personnages, j'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir la faction des fraternels, que je n'imaginais pas du tout comme ça, tout comme j'ai aimé en apprendre plus sur les sans factions et tout ce qui gravitait autour de ces êtres rejetés par la société. Le fait de savoir que chacun dispose de son propre système, de ses propres procédures et de ses propres secrets donne une nouvelle fois une approche plus aboutie qui permet de mieux appréhender l'univers de l'auteur. Quand au final... Et bien à vous de le découvrir, mais vous n'en ressortirez pas indemne !

    Vous l'aurez donc compris, j'ai vraiment apprécié ce second tome qui a frôlé, de peu, le coup de coeur. Et si le premier tome donnait l'impression d'être l'ombre, voir une pâle copie de Hunger Games, je peux vous dire que ce second tome à su s'en détacher pour devenir une histoire à part entière, digne de passer entre les mains des lecteurs les plus chevronnés.

    Cependant, ne vous attendez pas à retrouver dans le film la magie rencontrée dans les livres car, avec ce deuxième opus, les réalisateurs ont pris quelques libertés bien à même de dénaturer le livre de l'auteur. Car c'est un fait : bien que j'ai aimé la première partie du film, j'ai vite déchanté et n'ai finalement pas du tout été emballée par cette seconde adaptation que j'ai trouvé moins bonne et moins fidèle aussi bien en termes de représentations qu'en termes de contenu. Mais évidemment, ce n'est que mon avis et je ne peux que vous encourager à vous forger votre propre opinion, que ce soit vis à vis du livre, ou de son adaptation !

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

      

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh

    « Psi changeling [01] : Esclave des sens » de Nalini Singh


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  • 50 nuances de Grey de E. L. James     666 pages | Le livre de poche | 6,90 €

    « Cinquante nuances de Grey [01] » de E. L. James


    Anastasia Steele, étudiante en littérature, a accepté la proposition de son amie journaliste de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime chef d’entreprise de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l'oublier, jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous.

    Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, elle découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure qu’il tient à dissimuler...

     

     

    Ce que j'en ai pensé                    

    Entre nous, je ne comprends pas l'engouement suscité par ce livre. Certes, il se laisse lire, mais il est loin d'être aussi renversant que prétendu. 

    J'avais eu quelques échos comme quoi le sujet évoqué était original, que l'histoire d'amour - si on peut oser appeler ça comme ça - en valait le détour et qu'il y avait des scènes plutôt chaudes et bien amenées. Mais au final, je me suis demandée tout du long comment une histoire pareille avait pu conquérir autant de lecteurs.

    Parce que oui, selon moi, elle ne vaut pas toute la publicité qu'on a pu lui en faire.

    Je ne vais pas y aller par 4 chemins : Ana m'a plutôt tapé sur les nerfs, avec sa manière d'être et de réagir qui n'était pas vraiment crédible. Je n'ai pas non plus aimé sa personnalité, son comportement, sa naïveté et sa confiance aveugle. En fait, je pense que c'est son personnage en tant que tel qui m'a énervée, tout simplement. Quant au personnage de Christian, je ne sais pas trop quoi en penser, si ce n'est qu'il m'a fait l'effet d'une véritable caricature, de celle qu'on peut retrouver dans bien d'autres lectures : le mystérieux ténébreux (accessoirement riche) au passé tumultueux, qui agit sans vraiment se remettre en question pendant des années, mais qui se met à revoir tous ses principes pour conquérir celle qu'il aime après être subitement tombé amoureux. Rien de nouveau, ni de vraiment surprenant là dedans.

    Je ne sais pas comment l'expliquer autrement : ce livre m'a énervée, parce que c'est un vrai cliché et qu'il tire vers la facilité. Quant aux scènes hot, je ne peux pas vraiment dire qu'elles m'ont transcendées... Quand on annonce un contenu érotique et qu'on se retrouve avec une histoire telle que celle-ci, on ne peut - selon moi - que rester sur sa faim. 

    Au-delà de cette critique, et de manière plus objective, je mentirais en disant que je me suis entièrement ennuyée durant cette lecture. Bien qu'elle mette du temps à se construire et la relation à être amenée, une fois pris dedans, on ne peut qu'attendre ce que l'auteur nous réserve. Et même si elle est construire sur de nombreux clichés et autres caricatures, il n'en reste pas moins que c'est une histoire qui fonctionne. Elle ne méritait peut être pas tant de publicité, ni même une adaptation que j'ai d'ailleurs trouvé plutôt moyenne et décevante. D'autant plus que cette adaptation caricature davantage les personnages et les rends encore plus énervant selon moi. Il ne m'est jamais arrivé de quitter une salle de cinéma, par respect pour le réalisateur, mais je n'en étais pas loin cette fois-là !

    Le fait est que je m'attendais, de la part du livre, comme du film, à autre chose, ce qui m'a laissé cette vilaine impression d'être passée à coté de quelque chose et de ne pas comprendre pourquoi tant de monde avait pu être conquit par l'auteur. 

     

    Les différents tomes de la saga

    « L'épreuve [02] » de James Dashner « L'épreuve [02] » de James Dashner « L'épreuve [02] » de James Dashner « Cinquante nuances de Grey [01] » de E. L. James

     

    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé


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