• Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor

    Ceux et celles qui me suivent depuis longtemps s'en souviendront peut-être, mais ce livre figurait dans ma Wishlist depuis de nombreux mois, notamment depuis sa sortie en VO où, déjà, il me faisait de l'oeil. Malheureusement, et vous comprendrez certainement pourquoi, il m'est difficile de vous donner mon avis puisqu'il s'est révélé être une énorme déception. Peut-être l'avais-je trop attendu, ou peut-être en attendais-je un peu trop ? J'ignore la raison de cette déception... A vrai dire, je mens en partie puisque je sais parfaitement ce qui m'a déplu dans cette histoire.

    En première position, et pas la moindre, les personnages. Ils sont fades à souhait, je dirais même creux, et tellement plats que ça déclenche une réelle frustration de lecture. On tourne en rond, les évènements s'enchaînent aussi platement que les personnages. Une disparition, un drame, un baiser, de l'énervement, de la musique, une semi-scène de c*l, etc. On apprend que très peu de choses sur la présence de Makie parmis les hommes, on ne comprends pas où l'auteur veut en venir. Beaucoup de questions demeurent également sans réponses : pourquoi cette seconde « partie »  de la ville existe-t-elle ? Qui sont ces « créatures », peuple d'origine du garçon ? Quel est le « pourquoi » de leur présence ? Quel est leur but ? Pourquoi ces « monstres » ont-ils  cette crainte du métal ? Les humains sont-ils au courant de ces enlèvement, si oui... Pourquoi ne font-ils rien pour réagir ? Trop d'incompréhension ! Trop de questions !

    Je suis réellement déçue de cette lecture parce que le concept était bon. Bon sang, qu'il était bon ! L'histoire changeait de tout ce que l'on peut trouver aujourd'hui dans les bibliothèques/librairies. Pas d'histoire d'invasion de zombie, d'amour cul-cul entre vampires/humain(e)s, de soumission sexuelle, etc.  Mais bien un principe d'échange intéressant et une multitude de détails qui auraient formés une formidable histoire : un monde souterrain, une hiérarchie dans/entre ces mondes, etc. Les cartes étaient là, l'auteur les avait en main et il ne lui restait plus qu'à les jouer intelligemment pour construire un jeu imparable  qui aurait renversé n'importe quel adversaire. Mais, manque de pot... Brenna Yvanoff à plutôt misé sur le bluff en nous envoyant de la poudre aux yeux... Et tout le monde le sait : une fois les paillettes en l'air, elles finissent toujours par retomber. Tel un château de cartes pris dans les courants d'air, le monde imaginé par l'auteur s'est effondré pour ne laisser qu'un grand sentiment de frustration.

    Prélude « Animale, tambours dans la nuit » de DIXEN Victor


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