• Challenge A&M

    Nombre de pages 139   |   Edition : Delcourt

    Rick Grimes, shérif adjoint d'une petite ville des États-Unis, se réveille à l'hôpital après un long coma. Il découvre avec effarement que le monde, ravagé par une épidémie, est envahi par les morts-vivants. Parti sur les traces de sa femme et de son fils, Rick arrive à Atlanta où, avec un groupe de rescapés, il va devoir apprendre à survivre.

    Challenge A&M

    Et voilà. Ca y est. Un nouveau stade vient d'être franchit grâce à cette nouvelle lecture. Je suis entrain de commenter ma première bd et je dois vous avouer que je ne sais pas trop par quoi commencer. Alors je vais commencer... Par le commencement ! Comment en suis-je venue à lire Walking dead ? Et bien, tout simplement, grâce à une connaissance qui me conseillait la série du même nom. Avant de l'entamer, je me suis demandé quelle était l'histoire et si elle serait fidèle au support papier qui l'a vu naître. Je me suis donc risquée à lire ce premier opus... Pour la savourer complétement. En temps normal, je n'aime pas trop les univers sanglants où zombies et humains se livrent bataille. Mais là... Le sujet est abordé tout en finesse, l'auteur nous plonge doucement dans son univers effroyable grâce à ses dessins non seulement bien faits, mais aussi cruels de détails. Les morts ne donnent pas envie d'être approchés, les humains ont une personnalité qui leur est propre. Les pages se tournent facilement, rapidement. Peut-être trop rapidement d'ailleurs car une poignée de minutes suffisent à en venir à bout. J'ai beaucoup aimé ce premier tome et j'ai hâte de connaître la suite, d'en savoir un peu plus sur ce virus et son apparition. Car ce premier tome, comme tout début de saga, suffit simplement à nous mettre l'eau à la bouche et à nous obliger à en vouloir d'avantage.

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    Quant à la série... Je dois dire que je suis assez déçue. Je m'attendais à quelque chose de mieux en ayant lu la bd. Peut-être aurais-je du inverser leur position et terminer par cette dernière. La deception aurait été moins grande. L'univers de la série, du moins à travers le premier épisode, ne m'a pas beaucoup touché. Autant le livre m'avait emballé que cette adaptation me semble être du gore, sur du gore. Du sang, sur du sang. Ce n'est pas vraiment engageant comme série, lorsque l'on constate que les réalisateurs ont poussés l'histoire pour la rendre plus dégoutante qu'elle ne l'est déjà par son aspect zombiesque. Je ne sais pas si vous me suivez ? Pour ceux qui m'ont perdus en cours de route, je vais m'exprimer différemment. Je n'ai pas aimé leur version de l'intrigue car je l'ai trouvée trop poussée, trop revisitée par rapport au papier. Des détails. Justes des détails, ajoutés par-ci, par-là, qui ne m'ont pas plu, que j'ai trouvé superficiels. L'histoire était suffisamment bonne à la base, sans partir d'avantage dans l'extravagance. J'entends par là, pour les connaisseurs, à la scène répugnante de la femme qui se traîne, découpée en deux et la colonne vertébrale allant aux quatre vents derrière elle. Le passage de la prison n'est pas non plus très fidéle, lorsque l'on sait que dans la version d'origine, on l'empêche de gaspiller ses balles. Et qu'est-ce que c'est que ce passage avec l'avion, que diable ?!

    Enfin, je vais cesser là avant de vous dévoiler toute l'histoire de ce premier tome que je vous conseil fortement, à défaut de la série que je ne vous conseil pas vraiment. A moins, évidemment, que vous ne soyez adeptes des adaptations ratés et pittoresques. A bon entendeur... ;)

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  • / ! \ Ce résumé en dit peut-être un peu trop sur l'histoire... / ! \

     « Hors limites » de Lauren DeStefano.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 487   |   Edition : Harlequin   |   Collection : Darkiss

    « Hors limites » de Katie McGarry.Challenge A&M

    Dans le monde de la littérature, il y a deux choses que je n'apprécie pas. En premier lieu : les résumés qui dévoilent la quasi totalité de l'histoire. En second : les intrigues trop prévisibles. Maintenant que je vous ai communiqué cette information, imaginez ma tête lorsque j'ai constaté, au tiers de ma lecture, que ce livre regroupait ces deux inconvénients.

    Au début, je dois dire que j'étais plutôt emballée par cette lecture. L'auteur, Katie McGarry, nous mettais tout doucement en confiance (et en appétit) en nous présentant ses deux personnages principaux : Echo, artiste, nouvellement paria et particulièrement obéissante, et Noah, le bad boy du lycée, peu fréquentable et à la mauvaise réputation. Le contraste était flagrant, attirant. Les premières pages entamées, j'imaginais facilement l'évolution de chacun d'entre eux. Je voyais sans peine la distance qu'ils allaient parcourir ensemble. Peut-être trop clairement d'ailleurs, malheureusement.

    A vrai dire, je mentirais en disant que je n'ai pas aimé ce livre. La romance, bien que parfois bouffante, est assez jolie dans ses débuts. C'est beau, romantique, les sentiments se muent tout doucement en quelque chose de plus grand. On pousserait presque des petits " Oh ! " d'exaltation lorsque nos deux protagonistes se retrouvent enfin réunis. On leur donnerait même quelques baffes pour leur ouvrir les yeux, si on le pouvait. Et puis c'est la dégringolade. Les surnoms mielleux et niais s'enchaînent, se suivent à la trace et finissent par écoeurer le lecteur. Il y a trop de " ma sirène ", de " baby ",  de " ma nymphe ", etc. que pour être plausiblement adorable. Quant au vocabulaire sélectionné... Je ne l'ai pas trouvé très florissant ! On passe d'une grossièreté à une autre, et une autre, et une autre... Rien que pour cela, je serais tentée de lui retirer des points. Quel besoin d'être aussi vulgaire ? Ca entache la lecture et aide d'avantage au décrochage. Et l'histoire ne relève pas beaucoup le niveau... En plus d'être prévisible, elle ne nous emporte pas bien loin. Les décisions sont hâtives, les passages relativement lents et les actions pas très réfléchies par moment.

    La fin, quant elle, ne m'a pas du tout convaincue. Je l'ai trouvé bâclée, achevée à la hâte comme si l'auteur avait été pressé par le temps. Je n'ai pas eu la larme à l'oeil, pas éprouvé de regrets, pas poussés de cris de joie ou sautiller sur place en l'apprenant.
    Non, je suis restée de marbre. Impassible. Meurtrie. Déçue d'en rester là et d'avoir perdu mon temps avec une lecture qui, au final, me fait mal au coeur d'être ainsi achevée. Le contenu était pourtant prometteur, l'histoire intéressante, mais le rendu pas suffisamment travaillé à mon goût. Le passé des deux héros auraient pourtant donné quelque chose d'intéressant, dans un autre contexte. Heureusement, les thérapies ont apportées un petit plus au roman. La psychologue m'a particulièrement plu, avec son comportement si imprévisible et ses décisions surprenantes. J'ai l'impression que c'était elle qui détenait le rôle principal. Elle, qui fut suffisamment travaillée que pour me donner envie de continuer ma lecture et je regrette un peu de ne pas avoir su l'apprécier autant que les autres lecteurs. Beaucoup semblait pourtant l'avoir adoré. Peut-être ne suis-je pas assez fleur bleue ?

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  • / ! \ Ne lisez pas le résumé si vous ne voulez pas être spoilé / ! \ 

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 267  |   Edition : Castelmore

    Challenge A&M

    Rares sont les sagas qui parviennent à toucher mon cœur et à garder une place dans ma bibliothèque. Généralement, le premier tome me suffit amplement (à moins que la suite ne soit empruntable). Quelques fois cependant, les suites arrivent à se frayer un chemin dans ma vie avant de s’effriter complètement une fois la lassitude entamée. « Ephémère » est une des exceptions qui confirme la règle. Bien que je n’ai pas catalogué le premier tome de coup de cœur, et même si il n’en fut pas si loin, j’ai décidé de lui laisser une chance en lui apportant une petite sœur : Fugitive (ou plutôt, la curiosité et l’attraction m’y ont poussée) et c’est d’une main fébrile que j’ai entamé ce second tome.

    Dois-je préciser que j’étais quelque peu sceptique quant à cette suite ? « Ephémère » ayant déjà porté la barre très haute, je me demandais ce que l’auteur pouvait encore nous réserver. Les aventures de Rhine me semblaient déjà suffisamment bancales, éprouvantes, dures à lire quelques fois, mais pourtant si empruntes de réel que c’en était presque douloureux de s’imaginer un futur si chaotique. Jamais je n’aurais voulu être à la place de cette adolescente meurtrie, cueillie dans la fleur de l’âge et destinée à une mort plus que certaine... Cette suite ne laisse en rien tomber cette ligne de conduite. L’histoire est toujours aussi délicate, si ce n’est d’avantage. Plus rude encore que son prédécesseur. Plus épouvantable encore qu’elle ne l’était auparavant, et c’est dur à encaisser. Certes, j’avoue avoir eu un peu de mal avec les premières pages. Je buttais sur les mots et je devais relire certains passages pour me situer dans l’histoire. Mais une fois prise dans l’engrenage de l’intrigue, impossible d’y échapper. Passé le second chapitre, tout semble se mettre en place naturellement. L’auteur nous emporte une seconde fois dans son monde brutal et immoral avec une telle facilité que c’en est déconcertant. Je me voyais, non sans mal, dans la peau de l’héroïne, je haletais au rythme de ses péripéties, je suffoquais au rythme de ses propres souffrances. Je voyais le monde avec ses yeux, son regard trouble et bicolore. Je n’avais qu’une envie : découvrir le fin mot. Lire la dernière ligne, connaître la dernière action, savoir si Rhine parviendrait au bout de son aventure. Du moins, celle qui la conduirait dans ses derniers retranchements et le troisième tome de sa vie. Impossible de vous décrire mon avis avec des mots, sans vous dévoiler une partie de l’histoire.

    Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié la personnalité des personnages. Certains d’entre eux, déjà présents dans le premier volume, m’ont semblés plus travaillés et développés. Je tairais leur nom pour ne pas spoiler les intéressés, mais sachez que les défauts que je dénonçais dans mon premier avis se sont vu corrigés. Miracle ! Fini les personnages secondaires creux et sans personnalité. Lauren DeStefano à su combler le manque que beaucoup semblait lui reprocher. Il y a - certes - de nouveaux arrivants parfois attachants, parfois détestables mais, non seulement cela – et comme je l’ai dis précédemment, les anciens ne sont pas non plus laissez pour compte et ne semble pas avoir dévoilé tous leurs petits secrets... De quoi faire saliver n’importe quel lecteur, si vous voulez mon avis. Si je ne devais regretter qu’une seule chose, ce serait la petitesse du roman. Il s’y passe beaucoup de choses, en un laps de temps très limité et bien trop court – détail qui n’est pas regrettable en soit. Ce que je veux dire, c’est que mes nerfs furent mis à rude épreuve tout le long de ce second tome et je suis déçue d’être comme ça, bête devant une fin si appétissante. Un final qui donnerait presque envie de crier de rage d'être ainsi laissé pour compte. Trahi par l'auteur, en quelque sorte, qui nous promettait tellement de jolies choses, qui nous faisait miroiter tant de secrets bientôt dévoilés... Ce dernier mot m’a réellement fait l’effet d’une bombe et me laissera très certainement anéantie jusqu’à la publication du dernier volet de cette saga renversante. Et c'est d'une telle cruauté...

    Challenge A&M

    « Ephémère : tome 1 » de Lauren DeStefano. « Ephémère : tome 1 » de Lauren DeStefano. « Ephémère : tome 1 » de Lauren DeStefano.

    Challenge A&M


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  • Les majorettes... de F. Szabowski   267 pages | Aux forges de Vulcain | 5,94 €

    « Les majorettes, elles, savent parler d'amour » de François Szabowski

    Benoît Bonvin, jeune cadre dynamique (ou à peu près tout le contraire), quitte Paris, encore imbibé des alcools de la veille, pour se rendre à un repas de famille dans la paisible commune de Grandville. La grande fête, minutieusement organisée par sa mère, est mise en péril quand la sœur de Benoît, Nathalie, décide à la suite d’une dispute de s’enfermer dans sa chambre, et déclare ne jamais vouloir en sortir. L’évènement fait resurgir des histoires qu’on avait voulu oublier, les nerfs se tendent, les verres et les plats défilent (les verres surtout), et la situation devient rapidement ingérable. Au fil des pages se dévoilent l’hypocrisie, les vices, les difficultés à dire, et à se mouvoir au sein d’un groupe qui réunit des étrangers, et que l’on nomme par convention une famille....

    Merci au site A&M, ainsi qu'à la maison d'édition pour ce bouquin.


    Ce que j'en ai pensé                    

    Je préfère le dire : j'ai été au bout, mais je n'ai pas apprécié, parce que je n'ai pas compris.

    Au début, je dois dire que j'ai accueilli ce roman avec une certaine gratitude. J'avais hâte de pouvoir me libérer l'esprit en lisant quelques unes de ses pages et en savourant ces chapitres qui me délivreraient quelques instants de mes cours. Mais j'ai, malheureusement, très rapidement déchanté...

    J'ai "peur" de publier cet article car je pense que je n'ai pas compris ce roman et sa subtilité. Je suis passée à coté de quelque chose, l'histoire notamment. Peut-être même du contexte et des personnages. L'écriture m'a, certes, beaucoup plu car elle est toute en finesse, en mots bien choisis, en tournures équivoques, etc. Mais je me suis rapidement perdue dans son rythme. Les personnages défilent, leurs points de vue se mélangent, les histoires s'entremêlent dans un joyeux méli-mélo qui m'a fait perdre le fil. J'ai tenté de m'accrocher, je me suis agrippée - vainement - à l'intrigue que je trouvais d'abord attrayante. Mais, je me suis laissée dépasser, j'ai été prise au dépourvu par tant de retournements de situations.

    L'histoire prend très vite une tournure assez particulière, dérangeante, inexpliquée. On se demande quel est le but de tant de mots, de tant de phrases qui se succèdent, presque sans raison. On s'y perd. On s'y noie. On patauge et c'est dur de continuer lorsqu'on sait que l'on passe à coté de quelque chose et que l'histoire nous semble tellement décousue. On nous parle de l'un, puis de l'autre. D'un sujet, et d'un autre.

    Certains passages sont agrémentés de détails que je n'ai pas su comprendre, tels : la fanfare, le type du café, la famille qui se déshabille, Nathalie et sa veine palpitante sur la tempe, et bien d'autres encore... Alors oui, je critique. Oui, je dis que je n'ai pas aimé, mais je précise que je n'ai pas aimé parce que je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir. Je n'ai pas su profiter pleinement de cet écrit qui m'a semblé décousu et déconcertant du début à la fin, mais qui n'est pourtant pas dénudé d'une jolie plume... Même le titre du roman me semble inexpliqué, après mûre réflexion.

    Et je trouve ça vraiment dommage que mon esprit n'ait pas su s'accorder à celui de l'auteur car cette lecture aurait pu être, j'imagine, plus savoureuse. Si seulement je l'avais comprise...

     

    D'autres livres écrits par l'auteur 

    « Les majorettes, elles, savent parler d'amour » de François Szabowski « Les majorettes, elles, savent parler d'amour » de François Szabowski « Les majorettes, elles, savent parler d'amour » de François Szabowski


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