• « Evernight : tome 1 » de Claudia Gray.

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    Nombre de pages : 306 | Editeur : Pocket | Collection : Jeunesse

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    J'attendais beaucoup de ce livre, notamment pour sa couverture très attrayante. Je m'y voyais déjà, dévorant cette lecture et faisant défiler les pages à vive allure. Grave erreur ! Cette lecture est devenue très rapidement un véritable fardeau. Pire : un calvaire. Le style d'écriture s'est avéré plus que décevant, pompant par moment. J'ai perdu le fil, je me suis perdue dans cette lecture qui n'en finissait plus. Je suis du genre têtue, j'ai donc voulu terminer ce livre. L'histoire, en plus d'être banale, n'a rien de comparable à Roméo & Juliette, si ce n'est son coté "amour impossible" entre notre héroïne : Bianca et ce que l'auteur nous présente comme étant son âme soeur.

    Je vous plante le décor : un château, une fille, deux garçons. Un est l'amour de sa vie, l'autre va rapidement déchanté. Plus une petite histoire de vampires et un amour impossible qu'on essaie quand même de faire fonctionner... Un livre comme il y en a tant, qui nous laisse dans le flou dans un premier temps et qui nous retourne complètement le cerveau dans la seconde partie. Et des révélations, en veux-tu ? En voilà ! Ca n'en fini plus. Tout s'enchaîne à une telle vitesse que ce n'est même pas amusant. Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre. Je me suis ennuyée. J'ai été déçue. J'ai souffert de voir une fille aussi cruche pour héroïne. Car oui, il faut l'avouer, Bianca ne brille pas d'intelligence. La majeur partie du livre se résume à ses pensées d'adolescente qui ne rêve que d'une chose : être aimée du type que tout le monde déteste. Je dois cependant avouer que l'histoire en elle-même avait beaucoup de potentiel, l'idée aurait pu être intéressante si elle avait été exploitée différemment, elle aurait pu avoir plus de profondeur... C'est dommage.

    En résumé : Je n'ai tout simplement pas adhéré au style de l'auteur, à sa manie de se répéter et son manque d'imagination d'où l'exploitation d'autant de clichés. Je lirais le second tome (car où, c'est encore une "saga") plus par curiosité que par appréciation tant j'ai peiné à le terminer...

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  • Je veux vivre de Jenny Downham                  393 pages | Plon (Jeunesse)

    « Je veux vivre » de Jenny Downham

     

    Tessa vient d'avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques mois, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité, ...

    Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !

     

     

    Ce que j'en ai pensé                     

    Tessa est une adolescente qui, à tout juste seize ans, se sait déjà condamnée. La leucémie la ronge, elle se doute qu'elle n'en aura pas pour des années. Elle sait que sa vie ne tien plus qu'à un fil. Ephémère petite chose qu'est la vie... Dans son combat contre la maladie, Tessa rêve. Elle à une liste. Des choses qu'elle aimerait réaliser avant qu'il ne soit trop tard. Numéro un : le sexe. Ensuite la drogue. Et puis, pourquoi pas, en cours de route, connaître l'amour ? Devenir célèbre ? Boire une tasse de thé. Vivre assez longtemps pour avoir une vie à elle, des enfants. Un, peut-être trois. Fonder une famille. Passer un nouveau printemps. Sa liste prend peu à peu de l'ampleur, ses envies deviennent plus faciles. Moins complexes. Elle ne demande pas grand chose. Elle veut juste ça. Une seconde chance. Le droit de vivre, comme une ado normal, sans maladie. Sans leucémie.

    Au début, j'ai vraiment eu du mal avec cette histoire. Dès d'entrée de jeu, on nous présente Tessa, couchée sur son lit, écrivant sur son mur. Elle construit déjà sa liste en commençant par une chose farfelue pour quelqu'un de son âge : le sexe. Pourquoi ça ? Je ne l'ai pas spécialement trouvée attachante dans cette perspective. Dans ce choix. Ce besoin. Je l'ai plutôt trouvée pathétique à se raccrocher à ça, à tenir autant à cette première étape. Puis peu à peu, on comprend... C'est dur de se mettre dans sa peau, de penser comme elle, de comprendre pourquoi elle à ces besoins si essentiels alors que nous, on a la vie entière pour le découvrir. Elle se raccroche au peu qu'on lui accorde et, même lorsqu'on lui refuse une chose de sa liste, elle se bat pour l'avoir et y parvenir. C'est une lutte acharnée. Longue. Difficile.

    Tout doucement, je me suis prise de sympathie pour cette ado. Je me suis mise à sa place et je dois avouer que j'ai plutôt apprécié ça. On découvre la vie à travers son regard et ça fait mal quelque fois de se dire que la vie c'est ça. Seulement ça. Des besoins. Des envies. C'est tellement court, une vie. Tellement difficile de vivre quand on sait qu'on est malade. C'est ce que j'ai apprécié dans Tessa. Sa force. Son courage. Certes, j'ai eu quelques moments difficiles parce que, malgré tout, on sait qu'elle en veut au monde entier. C'est tellement injuste. Tellement dégueulasse de se dire que la maladie à parfois le dessus. Que la vie c'est si court et que parfois, elle raccourcit encore notre passage sur terre. C'est si dur de se dire que ça pourrait être quelqu'un de son entourage. Tellement dur de lire les dernières pages sans verser une petite larme...

     

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    Nombre de pages : 418 |Collection : Pocket Jeunesse

    Je tiens, tout d'abords, à vous avertir : cette critique comporte par mal de détails concernant les deux premiers tomes (que je n'ai pas encore eu le temps de vous expliquer). Si vous ne voulez pas voir votre envie de débuter cette saga, coupée par des détails, alors passez votre chemin et contentez-vous de la note !

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    Hunger Games... Ce bouquin n'a cessé de me torturer les méninges depuis la première page entamée. Dès le premier tome. Cette trilogie m'a fait l'effet d'une drogue à laquelle je n'ai pas su décrocher avant la dernière page tournée. Ce dernier tome, la révolte. Ca y est. C'est fini. Terminé. Les aventures de Katniss viennent de s'estomper avec cette dernière page achevée. Je dois avouer que de savoir que la saga s'achève déjà maintenant me donne un léger pincement au coeur. J'ai peur de ne pas retrouver un livre à la hauteur car pour moi, il n'y a pas meilleure écrivain que Suzanne Collins. Son imagination est vraiment débordante. Ses inventions soulèvent parfois le coeur, mais qui d'autre pourrait imaginer pareilles tortures ? Qui d'autre aurait-pu créer Katniss et conter son histoire ? Qui mieux qu'elle aurait-su nous décrire le capitole et ses inventions horribles que sont les Hunger Games ? Les jeux de la faim. Un moyen de pression sur les différents districts. Une manière de garder le pouvoir en maintenant la peur. En la grandissant, perpétuellement. Un jeu qui ne prend pas fin facilement.

    On se retrouve, une fois encore, plongé dans un univers de Chaos où faire marche arrière n'est plus possible pour notre héroïne. Katniss doit faire face à ses actes et n'a d'autres solutions que de se soustraire à ce qu'on lui demande de faire : devenir le geai moqueur. Devenir l'image même de la rébellion. Rehausser son visage et mener à bien la mission qu'on lui a confiée. Les questions n'ont plus lieu d'être. Les districts sont en guerre contre le capitole et il suffit de peu pour faire basculer la balance. Autant en sa faveur, qu'en sa défaveur. Les choix seront cruciaux. Les décisions devront être rapides car, en temps de guerre, rien n'est facile. Pour personne. Il y a des pertes, bien qu'on y gagne quelque fois, mais une chose est certaine, la guerre, ça change une vie.

    Autant vous dire que ce livre ne vous laissera pas de marbre. Il vous bouleversera au plus profond de votre être. Il est difficile de s'imaginer un monde d'une telle envergure et pourtant, n'est-ce pas ce qui nous attends tous, quelque part ? La vie est tellement compliquée qu'il serait inhumaine de ne pas songer à son avenir, une fois ce bouquin terminé. Ce n'est pas "juste" l'histoire d'une fille. Ce livre détient une part de vérité qui nous montre l'avenir dans sa perspective la plus extrême. C'est terrifiant, il n'y a pas d'autres mots... Cette lecture à été une vraie découverte, un coup de coeur incommensurable et je le conseil vivement à quiconque souhaiterait le lire. Commencez tout de même par le premier tome, c'est mieux pour comprendre l'histoire.

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    Hunger Games      |       L'embrasement      |           La révolte      

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  • « Hantise » de Michelle Jaffe.

    Challenge A&M

    Nombre de pages : 157   |   Editeur : Hachette Roman   |   Collection : Black Moon

    Challenge A&M

    Mon avis :

    La première chose qui m'a attirée, dans ce bouquin, c'est sa couverture. Noire, sombre, promesse de bon nombre de choses. Du suspens, entre autre et du mystère. Il flotte autour de l'image, celle d'une jeune fille ou plutôt, d'une poupée de porcelaine. Son visage n'est pas apparent, mais tout comme sa couverture, cela semble être le présage d'une aventure enivrante. Le résumé, quant à lui, est assez évocateur. Il intrigue, transperce, enivre. Qu'est-il arrivé à cette jeune fille ? L'histoire éveille en nous, un instinct d'enquêteur.

    Le point positif de ce livre, c'est ce coté très mystérieux qui tourne autour du personnage principal, Jane. Elle se réveille dans une chambre d'hôpital avec, pour seul souvenir, le fait de s'être rendue dans une soirée. Puis plus rien, le trou noir. Des hématomes, des fractures, des écorchures. Une poupée de porcelaine, aux longs cheveux noirs, retrouvée dans un buisson. Petit à petit, Jane va tenter de raviver ses souvenirs. De se remémorer son trajet de la soirée à ce fameux accident. Que s'est-il passé ? Est-ce le coup du sort ? Un accident ? Un acte prémédité ? Ou, comme certains le laisse à penser, une tentative de suicide ? Le parcours va être long et éreintant pour cette jeune fille qui, jusqu'alors, ne s'occupait que de son apparence, des ses deux meilleures amies et de son petit copain, David. Comment se faire entendre, quand tout le monde vous croit fou ? Comment survivre, quand vous même, vous ne savez plus quoi penser ?

    Bon, j'arrêterais là pour ne pas vous en dire trop. Je peux toute fois vous affirmer une petite chose, c'est que le suspens est constant. L'histoire de l'héroïne nous prend à la gorge, nous submerge et nous emporte littéralement dans son univers. On ne peut détourner le regard des pages qui défilent, qui défilent... Et qui défilent encore jusqu'à ce que vous vous rendiez compte que c'est la fin. Le livre est terminé. La dernière page est tournée. Les doutes concernant les suspects sont constamment mis en doute. Le fait que nous soyons au même point que Jane n'aide pas. Tout au long du livre, on est obligé de penser comme elle, de réfléchir au même rythme que ses méninges affaiblies par le choc. Ses souvenirs reviennent peu à peu, mais à quel prix ? Dans le monde où la superficialité est maître, il faut savoir se méfier de tous et chacun. Et, dans des cas parfois extrême, parfois même de soit.

    « L'image est austère et pourtant étrangement belle. Au premier plan, à droite, un buisson. Au milieu, une fille. Elle a un joli visage, à demi caché par des cheveux noirs. Son corps est couvert d'entailles, une rivière de sang dégouline de sa tête. Ses lèvres sont entrouvertes, mais elle est incapable de parler. Ses yeux sont grand ouverts, mais ils ne voient rien. L'image ressemble à n'importe laquelle des photos que j'ai prises, à un détail près. Je suis sur la photo. La fille, c'est moi. »

    Challenge A&M


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  • Le Magasin des Suicides de Jean Teulé       157 pages | Pocket | 5,40 €

    « Le magasin des suicides » de Jean Teulé.

     



    Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...



     

     

    Ce que j'en ai pensé                    « Le magasin des suicides » de Jean Teulé.

    Bien que je sois censée lire le tome trois de Hunger Games (que je ne me suis toujours pas résignée à commencer/terminer), je me suis laissée tenter par une toute autre lecture qui n'est autre que celle-ci : « Le magasin des suicides » de Jean Teulé. Un livre qui, je dois avouer, change énormément de mes lectures habituelles. Le style d'écriture est très particulier car l'auteur aborde ici le thème du suicide avec une nonchalance déconcertante, agrémenté d'une pointe de cynisme et saupoudré d'un humour noir particulier. Les pages se succèdent dans des chapitres assez courts, facile à lire et très agréables malgré tout.

    Quant à la famille Tuvache, c'est une belle brochette de personnages ternes, sombres et suicidaires qui m'ont légèrement fait penser aux membres de cette célèbre « famille Adams ». Leur magasin, très lugubre, vent une ribambelle de matériaux destinés à mettre fin à sa vie. De la corde du pendu, en véritable chanvre et faites de manière artisanale, en passant par les bonbons empoisonnés, les parpaings et le « Dead Kiss » que je vous laisserais découvrir. Tout se passerait pour le mieux... Je veux dire pour le pire pour cette famille si Alan n'était pas arrivé. Des générations de vendeurs de suicides, jamais un seul problème, jusqu'à lui. Ce fameux Alan, le petit dernier, un vrai fléau. Ce garçon, qui avait pourtant l'air inoffensif, tout petit, dans son landau, va se révéler être un vrai fardeau pour ses parents car il va chambouler leurs vies du tout au tout.

    Et bien, je dois dire que je n'avais jamais lu ce genre de livre, auparavant et j'ai été très agréablement surprise par ce style d'écriture. Certes, la fin m'a un petit peu déconcertée par sa brusquerie, mais cela n'en reste pas moins une bonne lecture. Je ne la conseillerais cependant pas à n'importe qui. L'humour est peut-être présent, mais il n'en reste pas moins un humour noir, à ne pas laisser entre toutes les mains. Alors mesdames, messieurs, vous voilà avertis ! 

     

    D'autres livres écrits par l'auteur 

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    Bande-annonce du film          Ne regardez pas la BA si vous ne voulez pas être spoilé


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